Ce n’est que du sang. Vous avez dû en voir en quantité, dans ce pays ? Reathel regarda le bandage du Français s’assombrir. – J’en ai vu un peu, admit-il. Le Français lissa son pantalon comme s’il était en train de se pomponner. – N’est-ce pas chose étrange ? Il y a du sang en quantité, et pourtant les hommes le convoitent comme de l’or. Que doit-on en penser ? Qu’un homme ne doit pas pleurer une vie qui est perdue. Pas une femme. Pas un fils. Il y a, après tout, beaucoup de femmes, beaucoup de fils. Le sang coule en abondance, mais ce n’est pas encore assez. Le sang ne suffit pas.