Il a été établi [...] que l'être était "excès apriorique et fondant". En tant qu'irréalité transcendante, il n'est donc pas un prédicat réel, mais pas non plus une "substance" réelle (donc pas non plus une quelconque forme de substance réelle) puisque, vis-à-vis de l'in-stance ek-stante, il est précisément "en excès". Face à cela, la réalité (en tant qu'elle relève de la dimension pré-objective du champ phénoménologique) est ce qui, sans le toucher, relie nécessairement l'être à son in-stance ek-stante - ce qui justifie pourquoi elle peut être appréhendée comme "ente-in-stance-ek-stance", comme "onto-eis-ek-stasis" ou encore comme "endo-exogénéité de l'être". Par là, la "trace" du double rapport à l'immanence (endogénéité) et à la transcendance (exogénéité) est intégrée dans le concept de réalité. L'être-"réal" n'est donc pas un pur être-en-soi, ni un simple être-pour-moi, mais un être-dehors instamment découvert et génétisé.
En termes à la fois husserliens et kantiens, le "comprendre" signifie dès lors une ouverture d'horizon de la synthéticité a priori
Ce qui est tout à fait remarquable, c'est que la loi de construction [phénoménologique] se révèle dans la construction elle-même.