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Citations de Alexandra Lange (31)


Quand on a perdu l'habitude d'être comprise, la moindre attention est un choc émotionnel intense.
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Pour la plupart, les hommes violents savent « donner d’eux-mêmes à l’extérieur du cercle familial une image tout à fait respectable ». Souvent, « la violence au sein d’un couple n’est pas même soupçonnée par les proches et les amis » ou, lorsqu’elle l’est, « son ampleur est presque toujours minimisée, volontairement ou non ». Et encore : « La violence n’est jamais causée uniquement par la consommation d’alcool, de drogues ou par le stress. L’homme qui a des comportements violents choisit d’en avoir, et il est toujours responsable de ses comportements."
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mon mari voulait-il punir les enfants ou agissait-il ainsi ,d'abord,pour me blesser à travers eux ? un peu des deux je crois. il savait que leurs douleurs étaient aussi les miennes.je suis persuadée aujourd'hui que c’était une autre façon de me faire souffrir et de maintenir son emprise sur moi.La peur paralyse et il avait bien compris que plus j’étais effrayée par ses comportements,moins je risquais de me dresser contre lui ...
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"La violence conjugale est un rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage : la capacité de discernement, la faculté de se révolter, le bon sens. C'est comme une maladie qui gagne chaque jour du terrain parce qu'on ne prend pas le temps de la soigner, occupé que l'on est à gérer le quotidien"
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Et voilà déjà la voiture de la gendarmerie qui arrive. Je vais à leur rencontre. Les voisins qui se trouvent là, autour de leur caravane, me laissent seule. Aucun ne bouge. Et les gendarmes restent dans leur voiture ! L'un deux observe de loin les traces que je porte sur le visage et me dit : " S'il n'y a que ça, on ne peut pas faire grand-chose, madame. Il n'y a pas de sang." Et ils font demi-tour !
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Je fais désormais partie du monde des gens ordinaires qui ne peuvent plus tout admettre et tolérer.
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Un peu partout on croise le même "portrait type" du "bourreau" et de sa victime : l'homme qui a recours à la violence trouve dans l'emploi de celle-ci "un mode d'emprise sur la vie familiale et de contrôle sur sa partenaire".
Cette conduite est utilisée comme "un moyen de régler des conflits", de "mettre fin à toute opposition de la part de sa compagne et d'obtenir une réponse immédiate à ses besoins".
L'usage de la violence est "culturellement renforcée par l'image courante de la virilité, le stéréotype masculin ne favorisant pas d'autre mode d'expression des émotions".
Pour l'ensemble, "ces hommes ont une conception rigides des rôles masculin et féminin, ils minimisent ou nient leur violence, ils ont peur de perdre leur compagne et ont besoin d'elle - ce qui n'excuse évidemment pas leur violence".
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Il y a autre chose qu’il répète souvent : « dans presque toutes les affaires de violence conjugale, le déni de la violence est un point commun entre le conjoint violent et sa victime ». Pour ce qui me concerne, j’ai mis du temps à comprendre cette phrase : elle signifie que la victime – elle aussi – occulte souvent le côté anormal et monstrueux de ce qu’elle subit. p ; 18
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Alexandra Lange
Pour la plupart, les hommes violents savent « donner d’eux-mêmes à l’extérieur du cercle familial une image tout à fait respectable ». Souvent, « la violence au sein d’un couple n’est pas même soupçonnée par les proches et les amis » ou, lorsqu’elle l’est, « son ampleur est presque toujours minimisée, volontairement ou non ». Et encore : « La violence n’est jamais causée uniquement par la consommation d’alcool, de drogues ou par le stress. L’homme qui a des comportements violents choisit d’en avoir, et il est toujours responsable de ses comportements. »
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La violence conjugale est une machine folle qui s'emballe et que rien ne semble pouvoir arrêter.
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On dit que le mensonge et le pain quotidien de la violence
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J'ai décidé d'écrire ce livre dans le seul but d'apporter ma pierre à l'édifice du combat pour les femmes battues. Je ne suis qu'une fille du Nord. Du Douaisis. Entre Lens et Valenciennes. J'ai trente ans. Je n'ai de leçons à donner à personne.
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J'ai vécu douze années à ses côtés. Douze longues années. Douze années presque uniquement faites de souffrances (physiques et psychologiques) à son contact. Je ne m'explique pas pourquoi je suis restée si longtemps avec lui. j'étais "sous emprise"
...............
De là à comprendre comment j'ai pu me laisser entraîner dans cette spirale, il me faudra sans doute encore quelques années.
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J'ai voulu montrer le calvaire que vivent des femmes comme moi. Dénoncer le silence de ceux qui savent mais se taisent. Et répondre à ceux qui se demandent pourquoi une femme battue a tant de mal à quitter son tortionnaire.
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Quand on a perdu l'habitude d'être comprise, la moindre attention est un choc émotionnel intense.
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Le fait est que, pendant toutes ces années, je me suis laissé "manipuler". De gré ou de force. Et naturellement je n'ai pas vu venir cette domination.
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J'ai peur. Peur de l'avenir. Peur de la prison. Peur pour mes enfants. Un an, cinq ans, dix ans... peu importe la peine. J'ai déjà perdu quinze année de ma vie.
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"Dans presque toutes les affaires de violence conjugale, le déni de la violence est un point commun entre le conjoint violent et sa victime"
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La violence conjugale est un rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage : la capacité de discernement, la faculté de se révolter, le bon sens.
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Comment peut-on "faire semblant" à ce point? Et moi, comment ai-je pu me mentir si longtemps?
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