« La jeune femme était grande – mais plus petite cependant que le dieu lui-même – et élancée. Ses longs cheveux blonds retombaient dans une légère ondulation au creux de ses reins. Sa poitrine, lourde et ferme, se mouvait gracieusement à chacune de ses inspirations. Mais ce qui frappa Hadès fut son regard Il était hypnotisant. Aussi bleu que le plus beau des océans, aussi vif que le plus intellectuel des Hommes et aussi innocent que celui d’un enfant qui vient de naître. Hadès en eut le souffle coupé et du s’agenouiller pour se rependre.
Il ne la lâcha pas du regard et se surprit à sourire béatement en la voyant rire avec ses amies. Elle était là, à quelques pas de lui, cueillant des narcisses, riant aux éclats, le vent dans ses longs cheveux. Sa peau claire que le soleil faisait scintiller comme tant de diamants qui en aurait fait rougir Héra.
— Oh, que vous êtes belle, souffla Hadès dans un murmure qu’il était le seul à pouvoir entendre.
Il lui avait suffit d’un regard pour tomber éperdument amoureux de la jeune femme. »