Stephen King ne triche pas. Il a dit la vérité sur la peur et la mort, sur l'importance de rester droit et de faire de notre mieux, il ne ment pas non plus sur l'amour.
Il dit vrai quand il imagine le monde sous un dôme, à la merci d'antagonismes politiques qui se disputent le pouvoir alors que nos ressources s'amoindrissent.
Il dit vrai quand il narre la sociologie des petites villes, où il suffit d'un rien pour que les querelles de voisinage prennent des allures de guerre civile.
Il dit vrai quand il décrit les affres de l'adolescence, les moqueries acharnées qui poussent les plus vulnérables aux pires extrêmes.