Il était une fois deux frères , l'un riche , l'autre pauvre . Le riche avait organisé un festin , y avait convié des invités , et son frère en même temps . Le frère arrive en premier , les invités ensuite . Quand il eut beaucoup de monde , le maître de maison fit reculer son frère vers le bout de la table : ´ Pousse - toi un peu ! lui dit -il . Le frère se poussa , se poussa et se retrouva contre la porte , tellement il y avait de presse . Les invités affluaient toujours . Enfin , le riche dit au pauvre : ´ Va au diable , donne ta place ! ´.
" 'Je suis la reine Hélène la belle et celui qui m'a obtenue, c'est Ivan-tsariévitch que vous avez traitreusement tué. Eussiez-vous été des chevaliers dignes de ce nom que vous l'eussiez réveillé pour le combattre arme en mains, mais vous l'avez tué cependant qu'il dormait, quelle gloire y a-t-il à cela ? Un homme qui dort n'est-il pas semblable à un mort ? ' "
Tiré de l'oiselle* de feu et le loup gris.
* oiselle : le mot 'oiseau' est féminin en russe, d'où ce choix de traduction.
Il était une marâtre qui avait une belle - fille . Elle avait aussi une fille à elle . Tout ce que faisait la seconde était bien fait , pour tout on la caressait et on lui répétait : ´ Bravo , comme c'est bien ! ´
La belle - fille , elle , en récompense à tous ses efforts , ne recevait que taloches et rebuffades . Pourtant, il faut le dire , cette petite était en or , entre de bonnes mains , elle se serait épanouie comme la fleur au printemps , mais là , il ne se passait pas de jour où elle ne versât de larmes amères . Que voulez - vous ? Quand le vent a fini de souffler , il se calme , mais il n'en est pas de même d'une vieille qui ne cesse de ronchonner , de grincer des dents et de toujours manigancer .

" [...] l'isba de la baba Yaga était entourée d'une palissade faite d'ossements humains, plantés de crânes humains dont les yeux luisaient; au portail, des jambes étaient placées en guise de traverse, des bras servaient de verrous, une bouche aux dents aiguës tenait lieu de serrure. Vassilissa se figea de peur et resta clouée sur place. Soudain, un autre cavalier la croisa, il était noir, vêtu de noir, monté sur un cheval noir. Il passa devant le portail et disparut, comme englouti par la foret; alors la nuit tomba. Mais l'obscurité ne fut pas longue; sur la palissade, les yeux des crânes s'allumèrent et il se mit à faire aussi clair qu'en plein jour. [...] Tout à coup, dans la forêt, s'éleva un bruit terrifiant, les arbres se mirent à craquer, les feuilles mortes à crisser. La baba Yaga surgit du sous-bois, filant à tout allure dans son mortier, ramant de son pilon, effaçant les traces de son balais. Au portail, elle s'arrête, renifle alentour, crie :
- Pouah, pouah, cela sent la chair russe ! "
Tiré du conte "Vassilissa la belle"
Extrait du conte Le souillon :
" Il épousa la plus jeune des princesses et ils se mirent à vivre ensemble en amassant du bien. J'étais au mariage, j'ai bu du miel et de la bière, et ils avaient une de ces vodkas, que j'ai fait cul sec ! "
" J'y étais, du miel et de la vodka j'ai voulu goûter, sur mes moustaches ils ont coulé, dans ma bouche rien n'est tombé ! "
Phrase qui apparait souvent à la fin des contes, surtout quand ils finissent par un banquet.
Mais le paysan disposa une vingtaine de seaux autour du puits et commença à les remplir- d'une telle bière qu'on ne peut ni l'imaginer ni la décrire, mais seulement dans le conte la raconter !
Il y a très longtemps, dans un village, vivaient une femme, son mari et leurs deux enfants. Le plus jeune était encore au berceau. Il dormait, il mangeait ou bien il regardait jouer sa sœur qui l'aimait beaucoup et lui faisait des tas de grimaces.
Un jour, il arriva que leurs parents durent s'absenter.
"Fillette, fillette, dit la mère, nous devons partir tout l'après-midi. Je te confie ton frère. Prends soin de lui et sois bien sage."
La fillette le lui promit et, quand ils furent seuls, elle joua avec son petit frère jusqu'à ce qu'il s'endormît en riant. Elle le posa alors dans son couffin, sur l'herbe dorée de soleil. Puis elle fit des galipettes plus loin et plus loin encore et l'oublia... juste un moment.
Mais, quand elle revint au couffin, le bébé avait disparu.
Le chemin fut-il bref ou long, le temps passa-t-il vite ou non, conter c'est vite fait, agir c'est bien plus long, toujours est-il qu'il finit par déboucher dans la vaste plaine, sur la verte prairie.
"L'oiselle de feu et le loup gris."
"Qui tu es toi? -Je suis ton petit gars, je suis né de ton petit doigt."