Alexandre Afanassiev

Un véritable coup de cœur pour ce conte Russe et ses illustrations !



Un roi promet son royaume à celui de ses fils qui lui rapportera l'oiseau-de-feu qui vole chaque jour les pommes d'or qu'il adore.



Le plus jeune est aidé dans sa quête par un magnifique loup gris qui le protège en dépit de son incapacité à prendre en compte ses avertissements.



Il va ainsi réaliser un véritable voyage initiatique et courir de danger en danger.



Cette version d'un célèbre conte russe est particulièrement réussi avec une écriture fine qui nous emporte.



Les dessins sont somptueux, réalisés à la gouache, crayons de couleurs et papiers découpés. Ils nous donnent envie de suivre cette fabuleuse illustratrice.



J'ai adoré la figure du loup qui est le sage de l'histoire ainsi que la dimension mythologique du récit. Je pense utiliser ce livre lors des siestes contées.



À lire et à offrir !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

J'aime beaucoup Afanassiev, qui a compilé les contes populaires russes du 19e siècle. Ce livre est celui par lequel je l'ai découvert enfant. On y trouve du conte merveilleux (beaucoup), des histoires d'animaux (pas mal) ou même d'objets, quelques contes facétieux, quelques récits qui tournent à l'épique et au fantastique. C'est très diversifié, et très charmant. Je l'ai relu de nombreuses fois, malgré la cruauté de certains détails qui me mettait un peu mal à l'aise.



Cependant, depuis, j'ai découvert Afanassiev plus en détail, et je réalise que la traductrice a vraiment choisi ses contes préférés. C'est une bonne chose, mais d'un autre côté, on passe à côté de certains des contes russes les plus connus, comme Vassilissa la Belle, ou Maria Morevna.



Ceci dit, cela peut être vu comme un avantage et un inconvénient, et quand j'y pense je suis quand même très heureuse d'avoir découvert des contes rares comme "La chemise miraculeuse" (où la jolie princesse trompe le héros avec le dragon) ou "Le pope à la peau de bouc" (où un pope qui s'est déguisé en diable pour voler l'argent de ses villageois se retrouve maudit et condamné à garder son déguisement à vie)

Ce livre est un très bon recueil de nouvelles. Le lecteur est plongé dans un univers à la fois fantastique et dépaysant. Souvent, les contes se terminent par une chute ou "une morale de l'histoire". On savoure avec plaisir les différentes nouvelles. Cet ouvrage donne un bon aperçu du folklore russe et ukrainien. De plus, les nouvelles sont souvent empruntes d'humour. C'est un livre très simple à lire et bien écrit.



Mes nouvelles préférées sont :



La princesse Grenouille : un prince doit épouser une grenouille, qui se cache derrière cette grenouille ?

Le prince sera bien surpris mais parfois le vent tourne lorsque l'on en demande trop.



La bière et le blé : un paysan devient riche, un riche devient pauvre.

"Mais le paysan disposa une vingtaine de seaux autour du puits et commença à les remplir- d'une telle bière qu'on ne peut ni l'imaginer ni la décrire, mais seulement dans le conte la raconter !"



Le soldat et la mort : un soldat se joue de la mort, jusqu'au jour où.....
Lien : http://lilasviolet.blogspot...

Bigre!



Les contes russes sont certe mystérieux mais aussi très cruels et dangereux. On se croirait pour un peu dans un récit biblique.

Rappelez-vous le sort des 40 voleurs dans le Ali Baba des Milles et Une nuits, rappelez-vous le sort des filles de l'ogre dans le Petit Poucet de Charles Perrault.

Vous comprendrez en le lisant.



Ce conte sera fait de recommandations, qui assurément éprouveront la motivation et le courage de notre héros:

" Celui qui ira tout droit aura froid et faim;

Celui qui ira à droite restera sain et sauf, mais son cheval mourra;

Celui qui ira à gauche sera tué alors que son cheval restera sain et sauf...".

" Prends l'oiseau, mais ne touche pas à la cage d'or, sinon malheur à toi!".

" Sur le mur est accrochée une bride d'or, ne la prends pas, sinon, malheur à toi!"

C'est un grand loup gris qui lui donnera tous ces conseils, aussi peut-être le jeune Ivan se devait-il de les suivre?

C'était la voie de la sagesse et peut-être aussi un peu celle de la frousse.



Ce conte sera tissé de fils de marchandages bien intéressés et de chantages puissants.

La trame sera bien serré et elle laissera peu de choix aux protagonistes.



C'est l'histoire d'une compétition entre trois frères et c'est l'histoire d'un chapardeur gourmand.

Le fils benjamin du Tsar Vyslav Andronovitch sera dans cette histoire mis à l'épreuve par son père, pour gagner la moitié de son royaume de son vivant et le tout à sa mort.

Quel drôle de service demandé et rendu d'un père à ses fils?

Oui, car les trois fils devront tenter l'épreuve, capturer l'oiseau de feu qui se permettait d'entrer régulièrement dans le jardin du Tsar et qui lui chipait ses pommes d'or.



Pourquoi ne pas le faire pour rien?

Le caractère des fils est-il à ce point difficile pour leur promettre un royaume? La fin répondra terriblement à cette question, chers jeunes lecteurs.

Peut-être le Tsar est lui-même curieux, poussant ainsi la compétition afin probablement de déterminer le plus valable d'entre eux, à même de lui succéder, on le devinera.



L'oiseau de feu fuyant plus tard le royaume, le Tsar enverra ses fils à ses trousses pour le capturer vivant.

Pour le posséder sans doute, tout simplement.

Ses belles plumes étaient aussi dorées que les pommes de son verger.

La choix du conteur russe Alexandre Afanassiev, de nous offrir des personnages aussi peu vertueux et cupides, mettra du sel, du poivre, du piment, à l'histoire.

Quelle famille!



L'aventure sera un peu un parcours initiatique de sagesse pour le jeune Ivan qui ne retiendra pas toujours les leçons et les conseils, il sera quitte pour rendre d'autres services à des seigneurs qu'il aura maladroitement offensé pour obtenir ce qu'il veut.

Tout ça n'est pas gagné.

Ceux-là lui demanderont également de l'or, un beau cheval à la crinière d'or et une princesse à beauté très précieuse.



Contre toutes attentes, l'énorme loup gris de la première de couverture sera utilisé à contre-emploi, comme un protecteur, il accompagnera Ivan dans sa quête et fera office de parrain aux conseils très avisés, car Ivan aura vraiment bien du mal à écouter.

Jeune écervelé.

Ivan nous fera sourire, il n'est pas le pire des trois frères mais il ne sera pas le plus mûr non plus.



L'aventure promettra son lot de péripéties, sa dose de facétie, ses actes de tourments et sa pincée d'amour ( si si).

Le conte russe parlera d'honneur, ce qui fait en général dans ses contes russes qu'un jeune homme est un homme. Et Ivan aura bien du mal aussi avec cette exigence.

Les tentations seront nombreuses pour épâter le père et être contenté de l'aventure d'une façon idéale.



La figure du loup n'aura jamais été aussi aimante et aussi noble dans un conte.

Les illustrations très rouges de Marie Desbons n'inspireront pas le sang mais bien l'amour et la tendresse, ce qui fera de ce conte terrible une offre à recommander aux jeunes écouteurs d'histoires

Ce livre regroupe trois légendes de sorcière de divers horizons (une légende russe, une légende du Moyen-Age français et une légende bretonne).



Les légendes sont intéressantes car peu connues mais les textes, très datés, sont plutôt difficiles à lire à haute voie et assez compliqués à comprendre pour de jeunes enfants. Les illustrations, elles-aussi assez datées, peinent à captiver.

J’aime beaucoup les publications de l’École des Loisirs, dont le souvenir confus et émerveillé se mêle à celui du bibliobus de mes sept ans. Pourtant, je n’avais jamais repéré cette collection de contes multiculturels. On en trouve de tous les coins du monde (pour les curieux, il y a aussi des contes anglais, afro-américains, arabes, arméniens, chinois, danois, etc.), et c’est parfait, puisque j’adore les contes. Sortir de Grimm et de Perrault pour retrouver les mêmes types d’histoires et de personnages à l’autre bout du monde, c’est assez magique...



L’imaginaire russe n’est pourtant pas si éloigné du celui de l’occident. On retrouve en Vassilissa l’humilité, l’ardeur au travail et la bonté d’âme de la petite Cendrillon. Et pourtant, on y rencontre des logiques surprenante pour un lecteur français. Les Héros, princes comme paysans, sont surtout malins, avant d’être beaux, courageux et intelligents. Vassili comme Emelian trompent et chapardent, et voient leurs tours et leurs mensonges récompensés par un glorieux destin et un beau mariage. (Pour autant, bien sûr, la moralité n’est pas absente de toutes ces belles aventures. Loups-Gris regrette d’avoir dévoré le cheval de Vassili, et lui offre son aide pour corriger son tort. Emelian reconnaît sa bêtise et fait le vœux de devenir plus intelligent. Vassilissa endure les brimades et patiente vaillamment, travaille elle-même à l’amélioration de son sort.)

Cette sélection ne connaît que des fins heureuses. Et comme chez Grimm et Perrault, sorcières, monstres, princes, objets magiques et animaux fantastiques peuplent les pays que traversent les héros de ces jolies ruses russes.



Un chouette petit recueil de contes, inhabituels et pourtant familiers. Merci à Anne-Marie Passaret pour ce bel effort de traduction et de réécriture à l’attention des nouvelles générations — car les contes tels que recueillis par Aleksandr Afanassiev au xixe siècle, n’avaient pas exactement le même ton ni le même tempo. Parfait à partir de 6-7 ans.
Lien : http://allezvousfairelire.com

Baba Yaga est tout simplement une fée rosse. Ce n'est pas du tout la cousine du Marchand de sables émouvants, tellement elle est méchante.

Nez en moins, ce conte est comme souvent impitoyable avec les sorcières (qui ne demandent qu'à être tranquilles dans le coin). Pourquoi, mais pourquoi ????

ce n’est pas commun d’avoir un loup comme ange gardien dans un conte (mais il s.agit d’un conte russe … ) un jeune tsarévitch part à la conquête de la beauté : un oiseau de feu,un cheval d.or , une princesse très belle dans différents royaumes

les illustrations de Marie Desbons sont vraiment réussies , et ajoutent par le biais des collages une richesse de tissus ou de matières qui contribuent à l.ambiance princière de l’aventure



#Magnard Jeunesse

#MarieDesbons

Drôle et jouissif. Un régal.

Nous connaissons surtout le conte sous le nom de "Tom Pouce". En voici la version d'Alexandre Nikolaïevitch (paru au XIXème siècle). Le texte est définitivement destiné à la lecture orale, traduit par Françoise Morvan et André Markowicz. avec une cadence rythmée, un langage populaire chantant, un vrai plaisir de lecture aux éditions Mémo!
Lien : http://ranatoad.blogspot.com