AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.46/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Smolensk , le 16/03/1884
Mort(e) à : Smolensk , le 06/01/1942
Biographie :

Alexandre Romanovitch Beliaïev (Александр Романович Беляев) est un écrivain de science-fiction russe.

Diplômé de théologie en 1901, il étudia le droit et la musique, fut directeur d'un orphelinat, musicien, journaliste, inspecteur de police, bibliothécaire, chef du département juridique d'un ministère.

En 1915, il attrapa la tuberculose osseuse et il passa presque six ans alité. En 1923, il se maria et eut deux filles, mais sa fille ainée mourut à l'age de six ans.

À partir de 1924, il s'adonna complètement à l'écriture. Nouvelliste et romancier, il écrivit dans plusieurs revues.

Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent "La Tête du professeur Dowell" (1924); "L'île des navires perdus" (1926); "L'Homme amphibie", publié dans la revue "Autour du Monde" en 1928; "Le Pain éternel" (1928), "Étoile KEC" (1936) et "Ariel" (1941), son dernier roman.

"L'Homme amphibie" a connu une adaptation cinématographique en 1961, avec Anastasia Vertinskaïa et Mikhaïl Kozakov.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, sa fille et sa femme furent emmenées en Allemagne par les nazis avec le statut de réfugiées (volksdeutsche), étant de nationalité allemande dans leurs papiers d'identité.

Alexandre Beliaïev mourut de faim, près de Leningrad.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Alexandre Beliaïev   (6)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

"L'Homme amphibie", film 1961, trailer.


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Beliaev fut le premier écrivain russe à se consacrer entièrement à la science-fiction. Une centaine de nouvelles, une quarantaine de romans lui valurent la réputation de "Jules Verne russe". (Philippe Curval)
Commenter  J’apprécie          130
Nous perdons le tiers de notre vie humaine dans cet état d'impuissance et de demi-mort. Voilà ce qui me révoltait. Il faut libérer l'humanité de la charge de sommeil. Quelles extraordinaires perspectives, quelles possibilités ! ( ...) Comme le progrès avancerait ! L'ouvrier ayant travaillé aux heures fixées à sa machine-outil consacrerait la nuit aux livres ou au travail social. (...) De quels pas gigantesques avancerait le progrès ! C'était à cela que je pensais...
Le professeur Wagner s'était animé. Son oeil droit brûlait d'enthousiasme. Apparemment, l'agitation s'était également transmise à l'autre moitié de son cerveau : son oeil gauche était tout aussi enflammé et sa main gauche s'était mise à écrire par saccades.
Commenter  J’apprécie          100
Il faut chercher, écrivait Beliaev dans "Créons le fantastique scientifique soviétique" (Создадим советскую научную фантастику), à intéresser le lecteur de science-fiction au point que, passionné par un problème scientifique bien défini, il se mette à étudier la littérature concernant ce problème et, peut-être, entreprendre de développer son savoir scientifique et technique. De ce point de vue, la meilleure oeuvre de science-fiction est celle qui jette dans le monde une nouvelle idée...

(Introduction d'Aselle Amanaliéva-Larvet)
Commenter  J’apprécie          90
- Mais d'abord, il faut retrouver la tête de mon père, morte ou vivante", déclara Arthur tout bas.
Commenter  J’apprécie          90
Toute ma vie a été consacrée à la science. Que ma mort le soit aussi. Je préfère que mon corps soit fouillé par un confrère plutôt que par un ver.
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alexandre Beliaïev (16)Voir plus

¤¤

{* *}