Alexandre Dumas

Dantès continua son chemin ; chaque pas qu’il faisait oppressait son cœur d’une émotion nouvelle : tous ses souvenirs d𠆞nfance, souvenirs indélébiles, éternellement présents à la pensée, étaient là, se dressant à chaque coin de place, à chaque angle de rue, à chaque borne de carrefour. En arrivant au bout de la rue de Noailles, et en apercevant les Allées de Meilhan, il sentit ses genoux qui fléchissaient, et il faillit tomber sous les roues d’une voiture. Enfin, il arriva jusqu’à la maison qu𠆚vait habitée son père.

Volume I
Chapitre XXV. L'inconnu