Tu as vécu au milieu de gens parfois célèbres, mais tu n’as jamais été des leurs. Avec ton étrange regard, tourné vers le dedans et secrètement irrité par les petites libertés, celles qui n’engagent pas, tu as traversé les sixties et les seventies sans leur appartenir. Toute livrée à cette atmosphère confuse, à cette musique dont les rythmes divisent l’être et dissolvent le caractère, aux alcools qui tuent la conscience, tu t’es gardée intacte avec une sorte d’impatience moins faite du dégoût de la frivolité que de ce qui s’y cache d’imposture.