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Citations de Alexandre Poussin (143)


Tous les hommes du monde veulent la paix. Pas les militaires ni les politiques, malheureusement.
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Alexandre Poussin
On ne peut trouver du sens qu’en osant. Oser, c’est se projeter en avant. Il faut oser ou se résigner à tout. La résignation, le renoncement, la soumission sont les grands ennemis de la quête de sens. Ils sont les grands ennemis de la liberté. Oser, c’est user de la liberté, c’est la faire entrer dans sa vie. Oser vivre ses rêves au lieu de rêver sa vie. Oser c’est devenir soi-même plutôt que de jouer un rôle dicté par nos entourages familiaux, affectifs et professionnels. Oser s’engager, oser la parole, oser la rupture, oser la différence, oser le regard des autres, oser la foi, oser être vrai, oser un projet, oser le changement d’orientation, le changement de rythme, oser la solitude. Afin de saisir sa vie à bras le corps.
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Les autres ont une coiffure extraordinaire, comme un serre-tête constitué de leurs propres cheveux, dont les deux extrémités, près des oreilles, rebiquent en petite corne de buffle. Des martiens. Ils nous regardent comme des martiens. Nous sommes tous les martiens de quelqu'un.
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La soif, c'est une envie de mourir pour un verre d'eau. C'est aussi la promesse de ne plus jamais passer devant un robinet sans le saluer avec respect.
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C’est la peur qui nous paralyse, nous pétrifie, nous donne des cœurs de pierre : la peur de souffrir, la peur de perdre, la peur de manquer, la peur de ne pas être aimé, la peur de l’autre, la peur de mourir, la peur de disparaître.
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Alexandre Poussin
Avoir trouvé du sens à sa vie, c’est avoir trouvé une raison d’être c’est-à-dire un rôle à jouer. Cela peut commencer par la vie associative pour se poursuivre par l’engagement professionnel, matrimonial, politique, religieux, social. S’engager, c’est inscrire le verbe oser dans la durée. Si oser c’est donner la forme, s’engager c’est donner la vie : animer.
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Quand il marche, le pied sherpa vit, il ne se pose pas bêtement comme le nôtre dans un "ploc" poussiéreux, il s'épanouit, adhère, épouse. Légèrement rentré en dedans, il pousse de tous ses orteils que l'on voit griffer le terrain. En fin de pas, il se recroqueville comme les pattes d'une mygale prête à bondir ; en l'air, il pointe vers le ciel pour ne pas se meurtrir sur les pierres affleurantes et se repose après le gracieux déroulé de la plante sur le sol.
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La mousson raccourcit les montagnes pendant que les forces tectoniques s'acharnent à les soulever.
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dès que nous marchons , nous reprenons nos réflexions. A bâtons rompus, en faisant feu de tout bois.L'adrénaline et les endorphines doivent y être pour quelque chose. C'est comme une mécanique, la marche a besoin d'un carburant, d'une réflexion, d'un grain à moudre. Et la réflexion a besoin de la marche pour être activée. Peut être faut-il marcher pour se rendre compte que la pauvreté se multiplie plus vite que la richesse. Et qu'il est plus difficile de s'en rendre compte depuis un bureau de l'unesco ou de la banque mondiale, où l'on attend patiemment la relance, le décollage, la croissance, comme on attend Godot.
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Page 36 : « Quand tu arrives au sommet, continue à monter ».

Page 40 : « Marcher, c'est attendre et cultiver sa patience ».

Page 91 : « Chacun de nos actes a des conséquences éternelles. Prendre à droite ou à gauche ? Frapper à cette porte ou à celle-ci ? Et savoir que le sort de notre voyage est en jeu. C'est aller au-devant de la vie. Collectionner les coïncidences. Jouer avec les anges. Nous marchons aussi pour cette excitation ».

Page 101 : « Nous rentrons au crépuscule, recrus de fatigue et songeant à l'importance de l'art dans la vie. L'art ou la signature d'un peuple, l'art ou le pied de nez infligé au temps ».

Page 127 : « Le Sesotho (langue du Lesotho) a cent dix mots concernant l'état du lait ! »

Page 135 : « Il y en a qui font que les choses arrivent, d'autres qui regardent les choses arriver, d'autres qui se demandent si les choses sont arrivées ».

Page 142 : « Le travail sépare ceux qui s'aiment ».

Page 168 : « Reproduire c'est mourir, évoluer c'est avancer ».

Page 179 : « Teilhard de Chardin : « On est toujours au centre du paysage qu'on traverse ! On croit le voir ? On ne fait qu'en déplacer le centre, et le paysage ne cesse de changer... » : la synthèse est impossible. L'humain échappe sans cesse aux tentatives normatives. Reste l'expérience... par définition subjective... »

Page 234 : « Plus nous allons de l'avant dans notre voyage, plus nous nous rendons compte qu'il faut marcher pour mériter les rencontres. Si on ne marche pas, il ne se passe rien. Comme s'il y avait un rapport direct entre le litre de sueur et la récompense à l'arrivée, une sorte de loi imminente, irrationnelle, secrète. Chacun de nos pas nous ouvre une porte fabuleuse, nous apporte un enseignement, une leçon peu pathétique. Notre n'a jamais été aussi riche que nous sommes de pauvres marcheurs. Marcher, c'est provoquer. C'est aller au-denvant des choses, moissonner en liberté le long d'un sillon romanesque, vivre dans un émerveillement perpétuellement r
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Le regard d'acier, vertigineux de dureté, qui emplit les yeux des Maures a laissé place aux faces sénégalaises qui se fendent de grands sourires; Des enfants paysans accourent du plus loin qu'ils nous voient et se livrent à des danses, en chantant pour nous saluer. Le pays entier est secoué d'un immense fou rire.
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Quoi qu’on fasse, où que l’on aille, on se rend compte en marchant que l’homme n’est pas seul, qu’il ne peut être seul, qu’il n’a jamais été seul, que la solitude n’existe pas, sauf peut-être dans nos villes surpeuplées...
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Nous escaladons cette glaciale étreinte quand une étincelle enflamme la mèche du Pumori. Elle a jailli du col sud de l'Everest, qui vient de pointer son diamant noir derrière la crête du Nuptse. Chaque mètre gagné nous déshabille le seigneur, pas à pas il grandit dans toute sa splendeur, et surveille, en chef tutélaire, l'allumage un à un de ses réverbères de neige. Autour de lui le feu a pris, et, d'un geste vers l'est, l'Everest impérial somme le jour de se lever. P. 92
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La croissance mondiale est une croissance fondée sur l’énergie fossile, emmagasinée pendant des millions d’années, conservée depuis des millions d’années, et libérée d’un seul coup en un siècle en un immense champignon carbonique sur lequel nous prospérons comme des bactéries sur un corps en décomposition. Quand la source se tarira, c’est toute notre espèce qui se fossilisera.
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L’important n’est pas de se dépasser, mais de s’élever.
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L'Afrique noire souriante malgré sa pauvreté. Une Afrique qui ne compte sur personne, intemporelle et éternelle. Qui ne se préoccupe pas de nation ou de société, qui ne perd pas son temps en bavardages et débats d'idées, une Afrique qui s'occupe à survivre.
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Pour toit vous avez le ciel, vous avez le vent pour habit et le monde sous vos yeux pour livre de chevet. Que rêver d’autre ?
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La routine est la fin de l’homme.
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Il faut faire moins de choses dans sa vie mais mettre plus de vie dans les choses qu’on fait.
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Nos journées sont des pages blanches. Nous ne savons pas en nous levant où nous mènera l'inspiration du jour. Nous deroulons un fil d'encre sympathique sur des paysages ouverts comme des livres. Arabesque dénouée, nous passons, nous ne faisons que passer. La nuit vient nous cueillir où nous sommes et la pénombre tend alors sur nos têtes son drap de velours étoilé.
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