Comme le dit, un vieux briscard des camps :
Si je suis vivant aujourd'hui, c'est que l'autre nuit on a pris un autre que moi sur la liste pour le fusiller;
Si je suis vivant aujourd'hui, c'est que quelqu'un s'est asphyxié à ma place dans la soute inférieure;
Si je suis vivant aujourd'hui, c'est que j'ai eu droit aux deux cents grammes de pain en plus qui ont fait défaut à celui qui est mort.