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Citations de Alex Marzano-Lesnevich (195)


Dans les livres, je découvre la sourde vibration de tout ce qui est indicible. Les personnages pleurent comme je voudrais pleurer, aiment comme je voudrais aimer, ils crient, ils meurent, ils se battent la poitrine et ils braillent de vie.
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[au cours d'un enterrement]
Je savais qu'il allait pleuvoir. Mais j'aime autant, au fond, parce que c'est comme si les anges dans le ciel pleuraient.
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Il n'y a aucun moyen d'échapper aux souvenirs, pas lorsqu'ils viennent de l'intérieur.
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Qui sait comment chacun trouve sa place dans une famille ? Les rôles sont-ils assignés ou choisis ? Et au demeurant, même entre frères et sœurs – même entre jumeaux –, on ne grandit pas dans la même famille. On n’a pas le même passé.
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Je vous affirme qu’il y a des gens qui commettent des abominations, et qui savent pendant qu’ils les comettent que ce sont des abominations, mais qui, sur le moment, choisissent néanmoins de les commettre. Ricky est l’un d’entre eux. Ces gens ne sont absolument pas fous. Ils sont mauvais.
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Qui sait comment chacun trouve sa place dans une famille ? Les rôles sont-ils assignés ou choisis ? Et au demeurant, même entre frères et sœurs – même entre jumeaux – on ne grandit pas dans la même famille. On n'a pas le même passé.
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Le deuil prend racine à l'intérieur des êtres.
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... je suis contre la peine de mort. La mort, c’est ce dont j’ai peur. La mort, c’est ce qui a emporté ma sœur ; la mort, c’est ce que les adultes redoutent pour mon frère ; la mort, c’est ce dont je fais des cauchemars. À travers les livres de ma mère et les histoires de mon père, j’ai commencé à envisager la Constitution comme un document d’espoir. La loi que j’aime tant peut donc imposer la mort ? Peu importent les raisons évoquées dans les livres de droit. C’est là que ça commence : avec horreur. À partir de cet instant, je serai toujours contre la peine de mort. 
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Il n'existe pas d'histoire simple. Il n'existe pas d'histoire achevée.
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La carrière de Clive est fondée sur sa capacité à déchiffrer les individus. C’est le cas de tous les avocats d’assises. C’était vrai de mon père, et quand il a connu des revers, c’est que sa douleur et sa dépression obscurcissaient cette capacité. Et c’est encore plus vrai des avocats de la défense dans des affaires où la peine de mort est en jeu, car il leur faut voir suffisamment clair dans les visages des jurés pour sauver la vie de leur client.
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Il n’y a aucun moyen d’échapper aux souvenirs, pas lorsqu’ils viennent de l’intérieur.
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Mon père laisse la clim à fond et j'ai beau me plaindre à lui et à ma mère, il refuse de m'écouter ou ne parvient pas à me croire. Et ce qu'il dit n'est pas faux : il a trop chaud et j'ai mal mais pourquoi irais-je penser que ma douleur doit l'emporter sur son inconfort!
C'est la logique à laquelle, je ne trouverai jamais d'explication : dans ma famille, une douleur ce sera toujours la mienne ou la tienne, à monter l'une contre l'autre et à mettre en balance, jamais une douleur collective, jamais une douleur de famille. Est-ce que ce qu'il se passe dans une famille est le problème de la famille ou le problème de celui ou de celle qui en est le plus affecté? Il a un coût ce genre d'individualisme antagoniste.



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Mes deux parents, j’apprends à les connaître mieux et différemment à travers leurs livres. Dans les livres, je découvre la sourde vibration de tout ce qui est indicible. Les personnages pleurent comme je voudrais pleurer, aiment comme je voudrais aimer, ils crient, ils meurent, ils se battent la poitrine et ils braillent de vie. Mes journées sont poisseuses d’un sommeil cotonneux qui les étouffe et les emmêle.
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Mon père a toujours défendu les méchants. Il m’a dit plus d’une fois que son job consiste à être amoral, à ne jamais penser aux méfaits commis par les individus qu’il défend – « s’ils les ont commis », ajoute-t-il, avocat jusqu’au bout des ongles. 
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La solitude ne pèse pas si c’est la première fois que vous savourez votre indépendance.
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Nous sommes dans un cimetière. Mais pour moi, le passé n'est pas dans la terre. Le passé est dans mon corps.
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 Ce que vous voyez dans le meurtre de Jeremy par Ricky, j’en suis convaincue désormais, dépend autant de qui vous êtes et de la vie que vous avez vécue que de l’acte lui-même. Mais la narration judiciaire efface cette étape. Elle efface son origine. 
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Sous la surface de ce qui peut être dit subsiste la vibration d’un monde qui n’appartient qu’aux ténèbres.
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Sommes-nous déjà ceux que nous serons toujours ?
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Le processus par lequel le jury est sélectionné – le voir-dire, dérivé du latin signifiant « dire la vérité » – est particulier dans le cas d’une affaire où la peine de mort est en jeu. Les jurés doivent être « qualifiés pour la peine de mort », c’est-à-dire qu’ils doivent déclarer qu’ils seraient capables, en théorie, de voter pour la peine de mort.
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