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3.95/5 (sur 19 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Bolkhov , le 27/11/1840
Mort(e) à : Saint-Pétersbourg , le 29/08/1893
Biographie :

Alexis Nikolaïevitch Apoukhtine (en russe : Алексей Николаевич Апухтин) est un nouvelliste, un romancier et un poète russe.

Né dans une pauvre famille noble, il passa son enfance dans le domaine familial de son père près du village de Pavlodar. En 1852, il débuta des études de droit à Saint-Pétersbourg pendant lesquelles il se lia d'amitié avec Piotr Ilitch Tchaïkovski. Le frère du compositeur, Modeste, écrivit à quel point leur humeur et leurs goûts étaient convergents tout au long de cette relation platonique. Pendant cette même période Apoukhtine rencontra Ivan Tourgueniev et Afanassi Fet.

Parallèlement à ses études, il commença à écrire de la poésie et son premier poème Épaminondas, dédié à l'amiral Vladimir Kornilov fut publié dans une revue en 1854 alors qu'il n'avait que 14 ans. En 1859, il termina ses études et sortit de l'école récompensé avec la médaille d'or.

Il entra dans "la vie active" en travaillant au ministère de la Justice tout en continuant à écrire de petits poèmes lyriques qui furent publiés dans la revue Le Contemporain n°9 sous le titre Esquisses villageoises. Elles reflètent l'humeur de la société civile et on y sent l'influence de Nicolas Nekrassov.

Après 1862, éloigné de l'activité littéraire, désirant rester en dehors des luttes politiques, hors de toute chapelle littéraire ou politique, il revint dans sa province natale à Orlov. En 1863-1864, il fut investi de missions spéciales dans le gouvernement d'Orel où, en 1865, il donna deux conférences publiques sur la vie et l'œuvre d'Alexandre Pouchkine qui furent un évènement dans la vie culturelle de la ville. La même année il revint à Saint-Pétersbourg où il fut employé au ministère de l'intérieur. Pendant 20 ans il ne publia rien.

En 1884 des poèmes furent imprimés mais c'est en 1886 qu'apparut à Saint-Pétersbourg le premier recueil. Beaucoup de ses textes furent mis en musique par Tchaïkovski, par Sergueï Rachmaninov, etc... et après sa mort ont été publiés Les archives de la comtesse D. écrit en 1890, Le journal de Pavlic Dolsky écrit en 1891 et Entre la vie et la mort écrit en 1892.
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Bibliographie de Alexis Nikolaïevitch Apoukhtine   (5)Voir plus

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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Mais le monde est non seulement hypocrite et menteur, il est encore cruel et sans pitié. Notre ancien précepteur Vassili Ivanovitch m’a expliqué la théorie d’un savant très connu, d’après laquelle tout dans la nature doit lutter pour vivre. Dans le monde, nous livrons aussi la même lutte cruelle, avec cette différence, qu’elle n’est point du tout essentielle à notre existence. [...]
Tant que le sort vous est favorable, tous sont pour vous, du moins en apparence ; mais si vous échouez, si le bonheur vous trahit, alors il ne faut plus attendre de pitié. Nos toilettes, et tous ces atours pour lesquels nous dépensons tant d’argent, quelle est leur raison d’être ? On dit qu’ils nous servent à capter les hommes ; mais c’est faux : la plupart des hommes ne remarquent pas notre accoutrement ; sans doute ils aiment nous voir élégantes, mais on peut s’habiller élégamment sans tant de frais. Non, ces attifements sont nos armes de lutte l’une contre l’autre : ce sont nos fusils et nos canons ; et notre triomphe, c’est de voir telles de nos amies rougir de dépit, telle autre pâlir de rage, etc.


LES ARCHIVES DE LA COMTESSE D***
Lettre LIV – De Maria Ivanovna Boiarova
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Le pressentiment a son rôle dans la vie de chacun de nous, et il ne déçoit pas. Le poète parle avec une admirable justesse quand il dit : « Les événements futurs jettent une ombre devant eux. »
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Quel bonheur que nous ayons réparé notre faute dans la dernière année de sa vie, et comme je te suis reconnaissant d’être allée chez elle au printemps ! Aurons-nous gagné quelque chose à ce voyage ? C’est encore incertain ; mais ce que nous avons déjà acquis, à savoir la tranquillité de conscience, vaut beaucoup plus que tout l’héritage. Nous aussi, mourrons un jour : c’est une vérité banale, mais comme nous l’oublions souvent !

LES ARCHIVES DE LA COMTESSE D***
Lettre XXXV – Du Comte D***
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D’un point de vue ordinaire, sans doute j’ai été très heureux, parce que j’ai de la fortune et ce qu’on est convenu d’appeler une situation dans le monde. Mais l’argent n’est qu’un bien négatif, et il en est comme de la santé : on ne le désire que quand il manque.

LE JOURNAL DE PAVLIK DOLSKY
6 décembre
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Si la matière est immortelle, pourquoi faudrait-il que la conscience se dissipât sans traces, et, si elle disparaît, d’où venait-elle et quel est le but de cette apparition éphémère ? Il y avait là des contradictions que je ne pouvais admettre.
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Le pressentiment a son rôle dans la vie de chacun de nous, et il ne déçoit pas. Le poète parle avec une admirable justesse quand il dit : « Les événements futurs jettent une ombre devant eux. » Si les hommes se plaignent quelquefois d’avoir été trompés par le pressentiment, c’est parce que leurs sensations leur restent obscures : toujours ils désirent ou appréhendent, et ils prennent leur peur ou leur espoir pour le pressentiment.

ENTRE LA MORT ET LA VIE
Chapitre II
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Le pressentiment a son rôle dans la vie de chacun de nous, et il ne déçoit pas.
Le poète parle avec une admirable justesse quand il dit : « Les événements futurs jettent une ombre devant eux. » Si les hommes se plaignent quelquefois d’avoir été trompés par le pressentiment, c’est parce que leurs sensations leur restent obscures : toujours ils désirent ou appréhendent, et ils prennent leur peur ou leur espoir pour le pressentiment
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Le chagrin est tenace et long,
Mais la joie est volage et brève.

(Le journal de Pavlik Dolsky)
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Le grand problème qui m’avait tourmenté toute ma vie était résolu : la mort n’existe pas, la vie est infinie.
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On ne peut revenir en arrière ni retrouver ces merveilleux jours de mai qui ont passé comme un rêve et à propos desquels je me répète ces vers de Joukovski :

Ne dis pas avec tristesse : ils ne sont plus ;
Mais avec reconnaissance : ils ont été.


LES ARCHIVES DE LA COMTESSE D***
Lettre XVII - De A.V. Mojaïsky
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