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Citations de Alexiane de Lys (353)


Tu t'es approché le jour où je t'appelais; tu as dit : n'aie pas peur.
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– Attends, je crois que tu peux faire quelque chose pour moi.
– Quoi donc, maître ?
– Astique mes bottes.
Je sens le feu me monter aux joues mais je retiens la couleur de les envahir. Hors de question que je montre mon embarras à ce goujat. Je colle plutôt un sourire sur mon visage et me mets à genoux, mon chiffon à la main.
Il veut que j’astique ses bottes ? Il va être servi.
Je racle ma gorge et crache copieusement sur le cuir verni. Puis je commence à frotter avec bonne humeur.
Cassio sursaute, surpris, et me repousse sans ménagement.
– Mais qu’est-ce que tu fais ?!
Je le regarde, faisant mine de ne pas comprendre.
– Je nettoie tes bottes, mon seigneur.
Il devient écarlate et je dois me faire violence pour ne pas rire.
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Cassiopée n'était pas une reine majestueuse mais une vieille bique menteuse et prétentieuse qui avait mis Poséidon en colère parce qu'elle avait dit que sa fille était plus belle que les Néréides du dieu des océans. Elle avait promis sa fille Andromède à Persée s'il réussissait à la sauver. Une fois que Persée a fini de trucider le monstre marin que Poséidon avait envoyé pour se venger de Cassiopée, elle a repris sa parole.
Tu parles d'un exemple.
Zeus avait dû fumer deux ou trois joints avant de décider de créer une constellation à son nom. ou alors elle l'avait tellement soûlé qu'il a préféré lui promettre un supertruc pour qu'elle lui foute la paix.
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Si le temps s’écoule ici de la même façon que sur ma planète, mon père a sûrement dû se mettre en congé pour organiser mes funérailles. Je me demande s’il est triste, ou juste agacé par le fait que, même dans la mort, je lui crée des problèmes. C’est bête à dire, mais il me manque. J’aimerais pouvoir le serrer dans mes bras et lui confier tout ce que je n’ai jamais eu l’occasion de lui dire.
Tout ce qui me pèse depuis ma naissance. Je voudrais d’abord m’excuser. M’excuser d’être la cause de tous ses malheurs. M’excuser de ne pas lui avoir dit « je t’aime » plus souvent. De ne jamais lui avoir dit « je t’aime ».
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J'ai un mouvement de recul. Une lueur menaçante s'est allumée dans ses prunelles. Je les vois s'agrandir démesurément puis reprendre une forme normale alors qu'il inspire profondément. Sa voix, toutefois, claque comme un coup de fouet.
- Tu n'es pas en mesure de poser tes conditions Cass.
Cass ? Cass ??? Depuis quand on est passé à l'étape surnom ? Est-ce que je l'appelle Gabillou, moi ?
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" Il faut que je trouve Levis Man. C'est la seule chose qui me vienne à l'esprit. C'est lui qui m'a passé cette foutue fleur, qui m'a valu d’être malade comme un chien, d’être poursuivie par une armada de psychopathes, et je suis sûre que c'est à cause d'elle que je ressemble à Maya l'Abeille maintenant."
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- Alors, ce bain ?
- J’ai tellement sali l’eau que j’ai tué la faune qui l’habitait, dis-je d’une voix guillerette. On va avoir du poisson à manger, ce soir.
Iollan pouffe.
- Il me tarde d’en faire autant. J’ai du sable jusque dans le…
Je fais mine d’être offusquée.
- Hé ho ! On n’a pas forcément envie d’entendre les détails sordides !
- Le nez. J’allais dire le nez.
Nous rions ensemble, unis par un lien qui ne se brisera jamais.
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– Tu comptes plus pour moi que personne dans cet univers. Et j’ai peur, Iollan. J’ai peur que tu m’abandonnes. Si tu le fais, je serai définitivement perdue.
Il passe une main dans ses cheveux. Il a presque l’air en colère.
– Pourquoi me dire tout ça ? Pourquoi me dire tout ça alors que tu comptes t’en aller ? Tu n’as donc personne qui t’attende là-bas ?
– Ma mère est morte en me mettant au monde. Mon père me déteste pour ça. Mes amis sont de sales hypocrites qui doivent certainement danser sur ma tombe à l’heure qu’il est. Ma vie est triste et insipide. Je n’avais personne, personne à qui me confier. Tu es le meilleur ami que j’aie jamais eu. La seule personne qui compte vraiment pour moi.
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Je déteste Sophie. Elle croit me faire enrager en cachant mes affaires dans ce lieu lugubre. Elle a raison. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que je ne vais pas me laisser faire sans répliquer. Je pense que je la hais autant qu’elle me hait, et la prochaine fois qu’elle ouvrira son placard, elle risque d’y trouver une souris morte.
L’idée me fait sourire.
Elle déteste les rongeurs. Elle les redoute plus encore morts que vivants. Oui, peut-être bien que je lui dénicherai ça. Ça, ou carrément un immonde rat, la tête prise dans un piège. Ce sera épique.
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Tu t'es approché le jour où je t'appelai. Tu as dit : N'ai pas peur
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- Va jouer ailleurs, Lomé, je suis occupé.
Il est sérieux ?
- Trop occupé à réduire en cendres la réserve de bois mort que j’ai passé l’après-midi d’hier à ramasser ? Oui, c’est ce que je vois, mais je ne pense pas que ça t’empêche de me répondre. Je crois tes capacités cognitives assez élevées pour réussir à accomplir simultanément deux tâches aussi basiques.
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Je me masse les yeux du bout des doigts. Pourquoi est-ce que ça se passe toujours comme ça ? Pourquoi quand le héros dit : « Non, mes braves, laissez-moi partir seul, je vous saurais gré de me laisser achever ma quête mortelle en solo. Allez en paix », tout le monde répond forcément : « Oh nooon ! Nous on t’aime, on ne veut pas te quitter, on te suivra jusqu’au bout du monde Héros ! Jusqu’aux portes de l’Enfer, s’il le faut ! »
Pourquoi personne ne répond jamais : « Ok, si c’est ton kiffe. Vous venez les gars ? Je connais un bar plutôt sympa à une centaine de mètres d’ici. Ah, eh salut Héros, éclate-toi bien. » Ça ne se passe jamais comme ça. Il y a toujours les abrutis d’amis pour te forcer à les forcer à te suivre, même si tu n’en as pas envie. Tu parles d’un cliché !
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Celui qui s'est pris mon poing dans les ratiches se penche sur moi, me plaquant de nouveau son couteau sous la gorge. Il a l'air vraiment, vraiment en colère.
- Alors chérie, on voulait jouer à Wonder Woman ?
Son haleine est acide. J'arrête de respirer.
- Tu pourrais fermer la bouche ? Je ne tiens pas à mourir empoisonnée.
Il fronce les sourcils, mettant visiblement du temps à comprendre que je parle du délicat fumet qui s'échappe de sa bouche, puis serre les dents et me donne une gifle.
Le coup fait que je me cogne violemment le crâne sur le bitume.
Biiiiien, bravo ! Très malin. La prochaine fois dis-lui carrément qu'il a une haleine de chacal, on gagnera du temps.
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Alexiane de Lys
" Un seul être vous manque et tout est dépeuplé."
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Arrête de me secouer!Je ne suis pas un kinder surprise!
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Si un jour tu as besoin d'ouvrir les volets de ton âme, sache que je serais juste derrière pour recueillir tes larmes.
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Parce que je me dis que chaque jour que j'ai vécu jusqu'ici a été un cadeau. Que le futur n'est pas acquis et qu'il faut profiter du moment présent parce que c'est la seule chose que nous possédons vraiment.
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-Auriez-vous l'obligeance, ma chère, de descendre de votre perchoir afin que nous puissions discuter à notre aise, sans heurter la sensibilité de nos cordes vocales?
Laena ricane.
- C'est une Fille de Tán, lollan. Que veux-tu qu'elle comprenne si tu lui fais de la poésie.
Je suis, je dois l'avouer, profondément offensée. C'est vrai que je n'étais pas la meilleure en français, mais je ne suis pas assez stupide pour ignorer le sens du mot « obligeance »! J'ouvre la bouche pour la première fois, faisant sursauter Laena, à ma grande satisfaction. Quand le premier mot sort, réalise, à ma grande surprise, que je ne parle pas le français, mais bien le dialecte local.
-Je ne descendrai point de mon perchoir, ne vous en déplaise. Je n'ai guère d'estime pour vos cordes vocales, et les miennes de portent à merveille. Quant à toi, la brunasse, va ramasser les déjections de tes bestioles, tu n'as l'air bonne qu'à ça.
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—Je sais lire. Ho Meurdez, figure-toi. J'ai étudié votre langue pendant les vingt premières années de ma vie. J'ai trouvé particulièrement intéressant le traité de l'autrice Gladezig, "Connaître son ennemie". Très instructif.
Cette fois, le regard de la souveraine s'assombrit. Il l'avait prise de court.
—Comment as-tu eu accès à ce document ? Il n'est jamais sorti d'Ys.
—Et pourtant, je I'ai lu de bout en bout plusieurs fois. Je crois que mon passage préféré est le suivant...
Il fit mine de réfléchir, même s'il se souvenait parfaitement des mots utilisés par la rédactrice.
—« À la différence des Margygr, souvent analphabètes, et qui ne s'intéressent nullement à la littérature, les morganezed tiennent le savoir en haute estime. » Si Gladezig est toujours en vie, il faudrait peut-être lui demander des comptes sur la véracité de ses propos, que bon nombre d'entre nous ont trouvés très amusants.
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Le poète Jacques Prévert a dit : "J'ai reconnu mon bonheur au bruit qu'il a fait en partant." Moi, j'ai simplement reconnu la garce que j'étais quand je n'ai plus eu d'emprise sur mon petit royaume. Et ça fait mal.
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