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Critiques de Alexis Arend (206)
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Alabama

Premier livre que je découvre d'Alexis Arend , est là je suis totalement bluffée

Will et Lindsay doivent se rentre dans l'état de l'Alabama , à un enterrement d'un écrivain qu'ils ne connaissaient pas

Ce dernier a légué un livre à Will ,sous forme biographie et de mea culpa .

Le livre se compose en deux parties l'Alabama des années 2000 et l'Alabama des années 60.

En 1960 l'Alabama , connait une forte haine raciale envers les personnes de couleurs.

Trent, n'a malheureusement pas connu une enfance facile le décès de sa mère et de son frère , l'oblige à quitter l'école pour venir en aide à la ferme.

Son père ayant des projets ambitieux, va embaucher la famille Coleman , et là l'histoire débute. Trent se lie d'amitié avec Toby.

Alexis Arendt , nous plonge dans un univers ségrégationniste, où l'amitié entre un enfant noir et un enfant blanc , est intolérable.

Il n'est pas facile de naitre , pauvre, noir et subir les plus ignobles sévices du KKK.

Les deux enfants, vont entretenir , malgré tous ces interdits, une amitié solide.

Pour la communauté noire , cette vie devient invivable , ils se regroupent autour de Martin Luther King, qu'ils voient comme leur sauveur.

L'auteur nous dépeint ,aves brio, cette partie de l'histoire ,nous sommes pris d'attachements envers les personnages , nous avons envie de renter dans le roman, leur venir en aide.

Ce livre poignant , bouleversant mélange d'amitié ,de violence et de racisme, on se sort pas indemne de ce récit

Une écriture fluide, addictive.

Il faut vraiment lire ce roman.



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Josh

Simon, un vieil homme, se remémore son enfance dans un coin du Montana, Swan Lake, que son père appelait "la larme d'un ange".



C'était l'été 1953, il avait 12 ans et son petit frère Josh 10 ans.

Les deux enfants se baignaient tous les matins dans le lac pendant les vacances, puis rejoignaient leur maison isolée, dans ce paysage enchanteur et à l'abri de toute civilisation, pour retrouver leur père, un homme affectueux bien qu'un peu bourru, qui les attendait sur un banc devant leur chaumière.



Ils n'avaient plus vraiment souvenir de leur mère, partie depuis longtemps, mais ils étaient heureux tous les trois.

Le père travaillait à la scierie, et gagnait de quoi assurer la subsistance de la famille.



Mais un jour où ils revenaient de la pêche, ce n'est pas leur père qui les attendait, mais son patron et leur tante Elena.

Un accident s'est produit à la Scierie et leur père est décédé.



Recueillis par Elena, son mari Mort et leur fille dont j'ai déjà oublié le prénom, Simon et Josh emménagent dans leur petit village, Ellison, à deux kilomètres du lieu où ils ont grandi.

La mère d'Elena, une vieille dame un peu rébarbative au regard perçant, habite avec eux.



Les enfants, bien qu'accablés de chagrin depuis la perte de leur père, s'habituent à leur nouvelle vie, se baignant encore tous les matins, intégrant peu à peu leur "nouvelle" famille.

On peut dire que l'oncle et la tante les traitent comme leurs propres enfants.



C'est à ce moment qu'il nous apparaît que Josh, l'enfant taciturne perpétuellement dans sa bulle, aurait certains pouvoirs, dont son frère ignore tout, contrairement à l'aïeule clairvoyante.



Les semaines s'écoulent, Simon et Josh passent quasiment tout leur temps ensemble. Nous faisons la connaissance des truculents habitants du village.



Mais des choses bizarres se produisent. Plutôt horribles, les choses, du reste.

Qui commet ces ignominies ?

Le village semble la proie d'un combat entre le Bien et le Mal...



*******



J'ai bien aimé ce roman, malgré mes impressions de "déjà vu".

Alexis Arend n'écrit pas mal. Je l'avais découvert avec Heaven's Road, que j'avais apprécié..

Le récit est addictif, surtout après les 50 premières pages, et on passe un bon moment.



Bien sûr, je me suis attachée à Josh et aux autres gamins de la petite bande, ainsi qu'à certains villageois.

Mais j'avoue qu'avant la première moitié du livre, j'ai trouvé ça un peu mou.

Ensuite ça change, certes, et on se prend au "jeu".



Mais ce n'est que mon avis, à vous de vous faire le vôtre.

.

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Heaven's Road

L'humanité s'éteint en quelques jours et avec elle, apparemment, tout ce qui vit… les hommes disparaissent comme par enchantement, certains individus essaient de sauver leur peau, d'autres se mettent à piller ou encore incitent au fanatisme religieux. Un groupe d'hommes et de femmes prennent la route vers la Louisiane pour essayer de trouver un lieu où la malédiction qui frappe tout ce qui vit pourrait être inopérante. A leur tête, Kyle Jenkins se voit suggérer cette route à l'occasion de rêves dont le contenu est assez flou pour que lui-même ainsi le lecteur se demande s'il a gardé toute sa raison.

Si j'ai passé certains bons moments de lecture avec ce roman, je mentirais en affirmant que je l'ai apprécié. Bien écrit certes, il donne l'impression que l'auteur s'est fait plaisir en fournissant des phrases bien recherchées et soignées, ce qui ne cadre pas du tout avec l'urgence de la situation et ne répond pas vraiment à mon besoin au moment de cette lecture : un besoin de lectrice pressée, qui trouve la situation horrible, et qui ‘a pas envie de se demander s'il y a un Dieu ou non, ni d'où vient l'homme, ni de se poser la question de la miséricorde divine. Curieuse cette impression de trouver cette histoire à la fois trop rapide et trop lente ! trop lente à cause des développements que je viens de citer, et trop rapide parce que finalement, à part la disparition des gens, la fuite vers une sorte de terre promise et la fin, il y a bien peu d'action à part des événements qui se répètent, donnant une impression de déjà-vu. La fin est décevante, je n'en dirai pas plus.

Je sors donc de ce récit plus que mitigée, moi qui aime beaucoup le post apocalyptique, je suis quelque peu déçue. Bien sûr, il ne s'agit que de mon humble avis. D'autres ont apprécié ce roman et je vous invite à lire également leur critique.



Je remercie Babélio et les éditions Zinedi pour ce partenariat.
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Salamanca

C’est le deuxième livre que je lis de l’auteur Alexis Arend.

Le premier fut Alabama, un chef-d'œuvre. Il ne m’a donc pas déçu avec ce deuxième opus tout aussi époustouflant que le précédent.

Une histoire glauque, des personnes perdues dans une ville paumée des États-Unis : « Salamanca ».

Une ville où il ne fait pas bon s’y promener.

J’ai deviné certains événements. Mais je fus tout de même bluffé par le récit.

Un ouvrage que je vous recommande.

Un écrivain à suivre.



Extrait :



La Rédemption. Lorsque j’ai prononcé ce mot devant lui, il a souri. D’un sourire triste, lourd de sens. Il m’a ensuite laissé entendre que tout, précisément, était affaire de Rédemption. Le fardeau de la culpabilité, la délivrance du pardon. Tout était lié.  



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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La mort et l'enfant

Voici mon retour de lecture sur La mort et l'enfant d'Alexis Arend.

Atteint d’une maladie cardiaque dégénérescente, Daniel Sullivan n’a plus que quelques heures à vivre.

Dans sa chambre d’hôpital à Hartford, il rencontre celle venue le chercher, la mort..

L’enfant refuse cependant de la suivre sans avoir rien connu de ce monde…

La mort et l'enfant est un roman magnifique qui m'a touché en plein cœur. Dès les premières phrases j'ai compris que je serais émue aux larmes à plusieurs reprises.

Nous faisons la connaissance de Daniel Sullivan, surnommé Danny.

Il a 10 ans, c'est un enfant charmant.. mais depuis quelques mois une maladie cardiaque lui a été découverte. Une maladie grave qui épuise son pauvre petit cœur et l'empêche de vivre sa vie d'enfant.

Il a un frère et une sœur, c'est un enfant comme les autres qui a des rêves et des envies de son age. Mais c'est surtout devenu un enfant malade, que la mort va frapper sous peu. En effet, dans quelques heures elle va venir le chercher.

Alors qu'il ne devrait pas, il l'aperçoit.. et c'est le début d'une aventure extraordinaire que j'ai pris plaisir à lire d'une traite.

L'auteur nous emmène avec lui dans un mélange de récit onirique et de conte.

Il nous fait vivre la fantastique odyssée du petit Daniel aux côtés du plus incroyable des guides, la Mort en personne…

La plume d'Alexis Arend est pointue, il écrit vraiment bien avec un vocabulaire très riche. Il n'a eu aucune difficulté à m'emmener avec lui dans son univers.

Danny est un enfant plus mur qu'il ne le devrait, il est malade et il a pleinement conscience de sa mort très prochaine. Sa rencontre avec la Mort en personne va lui permettre de découvrir certaines choses, avant que tout se termine pour de bon.

J'ai aimé la façon dont l'auteur représente la Mort, dont la relation entre celle-ci et l'enfant évolue. Et aussi comment il voit la vie après la mort.

La mort et l'enfant est un bien joli roman, hyper touchant avec des scènes poignantes.

Même si le thème est triste et que nous découvrons un enfant malade, cet ouvrage est très positif. J'avais les larmes aux yeux mais aussi le sourire aux lèvres en le refermant.

J'ai adoré ma lecture et je ne peux que lui mettre un énorme cinq étoiles.

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Heaven's Road

Un très bon premier roman de l'auteur Alexis Arend, qui on le sent très vite est entre autre lecteur du grand Stephen King. Mais la similitude s'arrête là, car de ce livre se dégage un style unique qui joue avec nos nerfs et nous propulse très vite dans un monde ou plutôt une fin du monde...

Le rythme est tellement prenant, les personnages si vrais, que l'on se demande comment l'auteur va conclure ce roman qui ne peut être classé dans une seule catégorie: Science-fiction, fantastique, anticipation, mais il traite aussi des relations d'amitié qui se créent dans des situations dramatiques. Faut-il accepter la mort ou se battre et tenter de trouver une issue au risque perdre les seuls repères que l'on possède encore.

Une fin qui m'a surprise dans le sens où je ne l'avais pas imaginé. Un très bon moment de lecture, merci à Babelio, à Zinedi Editions et bien sûr à l'auteur Alexis Arend.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Le nombre 77

Voici mon retour de lecture sur Le nombre 77 d'Alexis Arend.

Alors qu’il pensait être parvenu à retrouver un semblant de vie paisible après la perte tragique de sa fille, Terence Dale, barman ordinaire d’une petite ville perdue de l’Arizona, voit son existence basculer le jour où lui parvient une mystérieuse lettre.

Une lettre ne comportant que le logo d’une île étrange et un nombre, le nombre 77.

Désormais hanté par ce nombre, Terence devient la proie d’hallucinations effroyables et de terrifiants chuchotements dans l’obscurité.

Nuit après nuit, cauchemar après cauchemar, l’île l’appelle…

Peut-on échapper à la folie en plongeant tête baissée dans les ténèbres ?

Le nombre 77 est un mélange de thriller et fantastique fort réussi.

Une fois de plus l'auteur a su m'embarquer avec lui dans son univers. Troisième roman d'Alexis Arend que je dévore et je continuerais à le lire avec plaisir car je suis totalement conquise par sa plume, incisive, précise, et qui fait mouche à tous les coups.

J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les pérégrinations de Terence Dale, un barman qui s'est séparé de son épouse suite au décès tragique de leur fille. Soudainement, quatre ans après le drame, il se met.. à voir le chiffre 77 partout !

Il ne comprend pas ce qui se passe mais il se met également à faire de drôles de cauchemars où il est sur une île. Sans oublier qu'il se met à avoir des hallucinations. Tous ses événements le perturbent, bien évidemment.

Alors, il pense se rendre sur cette mystérieuse île..

Et ce qu'il va découvrir risque de le perturber..

Une malédiction peut-elle se perpétuer durant des millénaires ?

La question se pose..

Pour avoir la réponse, il vous faudra lire ce roman ;)

Le nombre 77 est un roman original. Il se déroule en trois parties, très bien conçues.

Le personnage principal a une personnalité intrigante, qui m'a beaucoup plu. Il est loin d'être lisse et ce qui lui arrive m'a surpris, jusqu'aux dernières lignes.

Une fois de plus je suis ravie de ma lecture.

Ma note : 4.5 étoiles.
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La lueur

Voici mon retour de lecture sur La lueur d'Alexis Arend.

Tout aurait pu s'avérer idyllique pour Jared et Amanda Lynch : des vacances en amoureux dans un endroit sublime, un lotissement des plus agréables au Mont Baker-Snoqualmie, dans l'État de Washington, et une chaleureuse communauté d'estivants.

Oui, tout s'annonçait parfait, jusqu'à l'apparition de cette lueur étrange dans le ciel.

Une lueur incandescente, forte d'une aura fascinante.

C'est alors que tout bascule pour Jared et les autres. Soudain, surviennent des événements impensables, des événements plongeant cette paisible communauté dans la stupeur et le désarroi..

Oui, mais cette lueur n'est-elle pas là pour une bonne raison ?

N'y a-t-il pas, derrière sa lumière envoûtante, un incroyable message, une inestimable révélation ?

La lueur est un thriller fantastique qui m'a scotché.

Jared et Amanda est un couple comme tant d'autres qui part en vacances au cœur des montagnes, dans un lotissement. En arrivant à proximité, Jared a des impressions de déjà vu, son comportement est étrange. Dès le départ, ce personnage m'a intrigué. Il forme un joli couple avec Amanda, je les ai trouvé touchant.

Une lueur apparait dans le ciel et ce qui est un gentil petit roman bascule soudainement dans l'horreur. Disparitions, meurtres, rien ne nous sera épargné.. jusqu'au dénouement, qui m'a stupéfait car vraiment, je ne m'attendais pas à ça. Je n'avais pas vu venir cette fin, ça c'est sur.

J'ai aimé l'écriture d'Alexis Arend, que je découvre avec La lueur. Il fait mouche, nous emmène de rebondissements en rebondissements jusqu'à un final étonnant. C'est facile à lire, très fluide et j'ai pris plaisir à lire ce roman d'une traite.

J'ai adoré ma lecture et c'est tout naturellement que je note La lueur cinq étoiles.

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Intrusions

Une histoire à l’ambiance souvent âpre, plutôt originale, dans laquelle les rebondissements ne manquent pas.

Alyssa, le personnage principal aussi attachante qu’intrigante, est « en couple », si on peut dire, avec sa soeur jumelle, Madison. Inséparables depuis un horrible accident survenu pendant leur petite enfance et après une jeunesse affligeante, leur relations sont néanmoins très complexes. L’auteur a su finement décrire cette intrication et le récit revêt ainsi une certaine profondeur psychologique.

Alyssa qui influence Madison... ou l’inverse...

Alyssa, si efficace comme « médium » auprès des enquêteurs de la police de Portland et de Petersburg (en Alaska) ensuite...

Alyssa, hantée par ses cauchemars prémonitoires... ou autres...

Alyssa qui protège Madison et suppose si bien la connaître, mais est-ce que Alyssa se connaît réellement elle-même ? Même si elle se raconte dans les quelques pages de ses « Mémoires »... doit-on la croire ?

La première enquête sur « L’Ecorcheur » de Portland est déjà terminée au départ de ce roman noir, la deuxième, toute aussi abjecte, va advenir à Petersburg grâce aux « visions » d’Alyssa, peu de temps après que les jumelles se sont installées là-bas.

En tant que lectrice de polars, je m’attendais donc -évidemment- a un lien quelconque entre ses deux lieux de meurtres sauvages. Et il y a bien une corrélation, mais certainement pas celle que j’avais établie dans ma tête.

La finale, aussi inattendue que quasi surréaliste, peut ne pas convenir aux cartésiens purs... quant à moi, j’ai apprécié la « surprise » !
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Josh

A la sortie de Josh, Kalya (que je vous invite d'ailleurs à lire) m'a contacté pour me le conseiller... Quelques semaines plus tard, l'auteur m'a proposé de le découvrir.... Et voilà enfin Josh avalé en une journée !



Un zest de My Girl de Howard Zieff et une pincée de Stand by me de Rob Reiner... Tout au long de cette lecture, j'avais ces deux films en tête. Josh est un livre qui nous touche, qui nous transporte dans nos jeux d'enfance... mais c'est surtout l'apprentissage de la vie qui commence, un apprentissage qui ne peut se faire que dans la douleur... parfois.... souvent...



Un récit bouleversant, comme un conte que le narrateur expose pour laisser une trace de l'histoire de Josh qui aura marqué sa destinée. Ça prend aux tripes, fait monter les larmes, c'est d'une telle violence parfois qu'on en frémit, la tension est palpable au point que l'angoisse s'installe.



Une lecture chargée en émotion, emprunte de sensibilité, avec une très belle écriture. L'auteur campe son récit dans un Montana des années 50, au point que les images affluent pour venir parer cette lecture qui peut paraître simpliste au départ... Mais il n'en est rien ! C'est un récit émouvant, d'une rare sensibilité et d'une grande profondeur, sans jamais tomber dans la mièvrerie.



Une écriture élégante et adroite, des descriptions colorées qui transforment les mots en images. Un livre relativement court, mais tellement dense qu'on en ressort sonné, comme après un match de boxe ! Car l'auteur utilise les sentiments avec parcimonie au début, pour un final en apothéose.



L'auteur ne se contente pas de présenter une histoire simple pour épater le lecteur ! Il fournit au lecteur une amitié, un amour fraternel où le fantastique côtoie les relations parfois tordues des personnages...



Le tout se déroule dans cette petite ville où les habitants semblent caricaturés, mais tellement peu... Tous les ingrédients sont là pour vivre l'horreur d'être pris pour cible pour sa différence...



Le fantastique fait son entrée par la petite porte et je ne m'y attendais pas... L'auteur l'amène sans que cela ne semble impossible... arrive à rendre possible ce qui semble incroyable !



A vivre dans la haine, à courir derrière la vengeance on passe parfois à côté du principal... La vie simple et la construction de soi sur la douleur pour avancer... L'auteur nous le présente d'une telle manière qu'il faut quelques jours pour digérer... Il n'est jamais trop tard pour être heureux...
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Le nombre 77

J'avais lu "Josh" de cet auteur lors d'une Bêta Lecture et j'avais beaucoup aimé l'histoire et la manière dont l'auteur la racontait.

Celui-ci est étiqueté thriller et pour moi, c'est clairement du fantastique.



Terence n'a pas connu sa maman et a été élevé par son papa. Une fois grand, il vit dans la douleur de la perte de sa petite fille. Il essaye de se reconstruire lorsqu'il reçoit un jour une lettre portant le nombre 77 avec une île et deux lettres I R. A la suite de ce courrier, il va lui arriver des choses déroutantes et désagréables.



Ce que je n'ai pas aimé. Deux choses :

- il y a beaucoup de descriptions et sur la fin, la pression monte sur les deux personnages et je n'avais qu'une envie c'est de savoir. Pas de savoir dans quels paysages ils évoluaient mais bien ce qu'il allait advenir d'eux.

- l'auteur utilise quasi tout le temps le nom et prénom des personnages ! Quel intérêt ! Ils ne sont pas si nombreux que ça, donc aucun mal à savoir de qui on parle, pas besoin de nous donner tout leur curriculum !



L'auteur sait garder le suspense tout au long du livre mais j'aurais aimé avoir plus de magie et moins de gore. L'ambiance est assez malsaine à partir de la moitié du roman.

Je trouve qu'il manque des explications pour que le tout soit cohérent.

Je suis un peu déçue mais vous invite quand même à le lire pour vous faire votre propre opinion.
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Heaven's Road

Ouais ouais.

A chacun son quart d'heure de gloire!

L'affirmation d'Andy Warhol semble avoir rattrapé les milieux littéraires ou plutôt ceux qui brûlent d'en faire partie.



Ma tante Elisabeth se plaisait à barbouiller des aquarelles qu'elle accrochait aux murs de son logis. A ma connaissance, jamais elle n'embarrassa personne avec ce qu'elle savait pertinemment médiocre.

Alexis Arend aurait du prendre exemple sur ma tante avant de nous asséner ce post-apo mièvre et convenu.

Il ne suffit pas d'ânonner un poussif road movie, dictionnaire de synonyme sous le bras et Google Maps à l'écran pour pondre un bon bouquin.



Au cinéma on appelle ça un nanar.
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Heaven's Road

L'auteur m'a facilement embarquée dans son histoire. J'ai été intriguée, passionnée, avide d'en savoir plus. On s'interroge, on cherche nous aussi des réponses.

Un beau matin au réveil, dans un village, les habitants constatent que la plupart de leurs proches ont disparu sans laisser aucune trace. Ils commencent par attendre une réapparition, mais les disparitions se poursuivent, alors un groupe se forme pour aller à la recherche d'un endroit où la "malédiction" n'a pas frappé.

Les personnages ? Très fouillés et bien décrits, on s'y attache, on ressent leur peine, leur désarroi, leurs doutes et leurs angoisses, mais leurs espoirs aussi. La plume est fluide et agréable.

Seul petit bémol qui me fait mettre une étoile en moins, certaines longueurs ont cassé le rythme du récit et c'est un peu dommage. J'ai néanmoins hâte de lire les autres ouvrages de cet auteur.
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Alabama

Alabama raconte une tragédie annoncée, celle de l'amitié entre un jeune fermier Blanc du Sud d'un milieu raciste et péquenot, et le fils de l'homme engagé Noir de son père, aux idées progressistes, dans les années 1960, une histoire dont on sait dès le début que ça ne va pas bien se terminer. Ce n'est pas sans intérêt, ce n'est pas mal écrit, les personnages de Trent et de Toby sont sympathiques, bien développés, mais le rythme et le suspense font cruellement défaut. Je ne suis pas arrivée à ressentir cette histoire, j'en suis restée spectatrice, j'ai quand même eu un petit peu peur quand les méchants du Klan sont entrés en scène, mais tout est décrit très cliniquement, j'ai trouvé l'ensemble bien linéaire et prévisible. Je suis désolée, ceci n'est que mon humble avis !
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Josh

#Josh

#NetGalleyFrance



Superbe livre, j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture.

Nous suivons Simon et Josh, deux frères de 10 et 12 ans, qui suite au départ incompréhensif de leur mère, vivent des jours heureux au bord d'un lac, élevés par un père aimant. Malheureusement, leur père va mourir, laissant ses deux fils orphelins, mais proche de là, vivent leur tante Elena, leur oncle Mortimer, leur cousine Jane et leur grand-mère Lisbeth, ceux-ci vont recueillir les deux frères, les aimer et les élever comme leurs propres enfants. Tout pourrait donc bien se dérouler, mais très vite, Josh va développer des dons surnaturels, qui vont rendre la famille aux yeux de leur petite communauté soit détestable, soit formidable mais très peu de personnes vont être indifférents.

Commence un calvaire que je vous laisserai découvrir en ouvrant ce livre.

L'originalité de ce livre, c'est que le narrateur n'est autre que Simon, vieux monsieur, qui nous raconte l'été de ses 12 ans dans les années 1953.

Très très bon roman, je crois que je vais suivre cet auteur de très prés.
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La lueur

La Lueur de Alexis Arend me rappelle de vieux épisodes de Twilight Zone au temps du noir et blanc. Ce texte est aussi une métaphore religieuse de la punition du ciel, la psyché humaine qui tel un dieu fabrique une sorte d'Éden et son double l'Enfer. J'ai vraiment accroché dès les premières pages à cette histoire qui frôle le fantastique, que sommes-nous ? Une flopée d'expérience qui s'efface pendant l'agonie pour faire place à un vide froid et sans lumière pour l'éternité. L'art de l'écriture est un don et cet auteur le partage au travers de ses mots absorbant notre curiosité tel un hommage à nos sens de lecteur.

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Heaven's Road

D’habitude j’aime bien les récits post-apocalyptiques, mais cette fois-ci « la sauce » n’a pas vraiment prise. Malgré la brillante imagination de l’auteur et sa belle plume (parfois -hélas- trop répétitive), cette histoire de disparition soudaine des humains (ainsi que des animaux et végétaux) ne m’a pas convaincue.

Après une « vision » (mystico-onirique) du personnage principal, un petit groupe de Rescapés traverse les États-Unis du nord au sud, afin d’essayer de rejoindre un endroit en Louisiane où cette « malédiction » pourrait ne pas avoir lieu...

Au départ cela fait vaguement penser au « Fléau » de St. King, avec des rebondissements en moins et des questionnements concernant l’existence d’un dieu qui impose sa possible volonté divine, en plus (et en tant que libre penseuse, je n’ai aucune affinité avec ces choses-là). Mais en faisant abstraction du mot « dieu », j’ai commencé à entrevoir vers quelle finale (et « entité ») A. Arend allait m’amener. Je n’étais donc guère surprise quand cette bien triste fin se réalise pendant une longue « bataille » qui ne m’a pas enthousiasmée non plus.
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Alabama

Alabama

Alexis Arend

296 pages

Sorti le 15/08/2020



J'ai déjà dévoré 5 romans d'Alexis, si je ne me trompe pas ! Donc, quand l'auteur me contacte pour savoir si je veux découvrir Alabama, je réponds, oui instantanément et le soir même, je commence la lecture simplement pour me faire une idée et là..... Mon cœur s'est rempli d'émotions et à gonfler de bonheur. Et ça fait un bien fou...



Octobre 2013



Will et Lindsay sont invités à l'enterrement de l'écrivain Trent P. Chestwood, qui ne connaissent pas.

Après la cérémonie, ce jeune couple est reçu par les enfants de l'auteur décédé, qui remet à Will, une enveloppe contenant une lettre et un manuscrit.

Et là......



Plus d'une heure à rester devant une page blanche, impossible d'écrire un seul mot et surtout, je ne sais pas par où commencer et je sais pertinent que mon ressenti, ne pourra pas être à la hauteur de ce roman. Je suis tellement bouleversée par cette douce et incroyable lecture.



À peine finis de lire et de faire la connaissance d'Alabama que de chaudes larmes sont montées au coin de mes yeux et qui se sont transformées en un torrent de larmes, je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer de bonheur, de joie...



Pourtant, le thème de ces histoires est le racisme dans toute son horreur. Mais ce n'est pas un roman noir, triste, déprimant, bien au contraire.



C'est dû surtout à la manière originale que l'auteur utilise pour nous emporter dans le passé de l'Alabama , le passé de Will, notre passé à nous tous.



Tous mes ressentis continus à se bousculer dans ma tête. Et pour un long moment, tellement que ce livre est tatoué en moi.

Laquelle des émotions, dois-je mettent en avant pour vous convaincre de lire Alabama ? Il y en a tellement qui me tiennent à cœur dans ce livre, ce qu'apporte la lecture, l'amitié, la découverte de ce qui nous entoure, de l'autre, l'ouverture de l'esprit, le racisme, soutenir et appliquer ces convictions....



Vous voyez, il y a énormément de thèmes traités qui se croisent, s'entrecroisent, sont liés les uns aux autres...

C'est tout simplement exceptionnel, extraordinaire.....



Vous savez, je me suis reconnue dans Tobias à un point que je suis devenu ce jeune ado noir, mais j'étais aussi Abe, Trent, enfin tous les personnages, même l'oncle de Trent et ce n'est pas peu dire que d'être rongé par la haine, la peur, la jalousie....



L'écriture d'Alexis à atteinte les plus hauts sommets, elle est fluide, sensible, je dirais même poétique et tellement prenante, elle ne laissera personne indifférent.

En ce qui concerne les personnages, descriptions, ambiance, c'est tout simplement phénoménale, ça vous prend à la gorge, aux tripes, des frissons nous parcourent de la tête aux pieds. On a envie d'intervenir de les aider et on est au plus près d'eux, on est Eux !



J'espère vraiment que vous lirez Alabama et ferez sa connaissance comme moi.

Car, c'est plus qu'un coup de cœur, c'est une bombe littéraire qui va vous exploser en plein cœur.



Je rajouterais que ce roman mériterait d'être publié par une grande maison d'édition et d'être mis dans toutes les librairies, bibliothèques du monde entier. Il doit être lu par tous les lecteurs, que vous connaissiez ou pas Alexis Arend.



À lire impérativement dès sa sortie.



4ème de couverture +bio de l'auteur



« Que Dieu me pardonne, je détestais l’Alabama. Je le haïssais !

L’Alabama était le pays où toute la misère du monde avait choisi d’élire domicile. C’était le pays où se donnaient rendez-vous toutes les haines, toutes les iniquités, toutes les bassesses humaines. Aucune région du globe ne mettait un tel point d’honneur à annihiler la vie d’un homme, à le rabaisser, à lui faire courber l’échine jusqu’à le contraindre à ramper à terre, éreinté, vaincu.

Et, pour tous ceux dont le malheur était de ne pas avoir la peau claire, l’Alabama était tout cela aussi, en pire. Pour eux, il déployait tout son ignoble talent, il déchaînait toute sa noirceur contenue, toute sa dureté réfrénée. Oh oui ! Pour eux, l’Alabama se surpassait.

« Il n’y a rien de pire au monde, ni de plus éprouvant pour un homme, que d’être pauvre. Excepté le fait d’être un nègre, naturellement » , disait mon père.

Ô combien il avait raison ! »



Trent P. Chestwood



Alexis AREND est né en 1974.

Ancien ingénieur, il s’est aujourd’hui tourné vers sa vraie passion : l’écriture. Une passion qui l’habite depuis ses douze ans. Ses romans sont de véritables récits de voyage aux portes de l'étrange, dans lesquels transparaît toujours une très grande humanité, et où l’on y découvre en permanence ce fragile équilibre entre Bien et Mal.

Féru d'auteurs comme John Steinbeck ou Stephen King, mais également Bernard Clavel ou encore Émile Zola, c’est un fou de mots et d’images, un passionné d'Histoire et d'histoires, qui aime tout particulièrement voyager au travers de beaux récits.

N’hésitez pas à le contacter à cette adresse :

alexisarendpro@outlook.fr

ou sur son blog :



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Alabama

C’est avec un grand plaisir et une certaine impatience que j’ai retrouvé la plume de l’auteur avec cette nouvelle histoire. Une fois de plus, il nous propose un récit totalement différent des précédents, de quoi nous montrer encore une facette de son écriture et de son don pour nous raconter des histoires. Mais ce qui ne change pas d’un roman à un autre, c’est la façon magistrale avec laquelle il nous fait vivre intensément ses histoires aux côtés de ses personnages.



Ici, nous faisons la connaissance de Will qui est invité à se rendre à l’enterrement d’un écrivain qu’il ne connaissait pas. Il va entrer alors en possession d’un manuscrit qui va lui conter la vie de cet homme et le plonger au cœur de l’Alabama des années 60, un état où il ne faisait pas bon être pauvre et encore moins de ne pas avoir la peau claire.



En suivant la lecture de Will, nous allons en apprendre plus sur l’enfance de Trent, sur les sombres secrets qu’il a cachés à tout le monde. Nous allons découvrir les drames qu’il a vécus enfant, comment son père a essayé de les sortir de la misère et comment la famille Coleman est entrée dans leur vie et a totalement chamboulé la sienne, lui montrant une face bien sombre de l’endroit et des gens qui l’entourent.



Cette histoire est poignante et nous fait vivre des événements qui sont durs et qui nous marquent. Difficile de ne pas réagir face aux horreurs qui sont proférées par certaines personnes qui ont des avis bien tranchés quant à la place de chacun dans la société. Même si nous savons bien de quoi il est question, cela reste une claque monumentale et faire face à autant de racisme fait mal, tétanise et donne envie de hurler.



En nous dépeignant ce passé pas si lointain et malheureusement encore bien trop d’actualité, l’auteur ne peut que nous faire réagir et nous donner envie de nous insurger. La relation qui se noue entre Toby et Trent nous touche et est juste magnifique, de quoi nous donner envie de les aider et de tout faire pour qu’ils puissent continuer leur route. Mais cette dernière s’avère bien dangereuse pour eux et tout risque de ne pas se passer comme ils pouvaient l’imaginer.



C’est un roman qui met en avant les relations et la psychologie des personnages, de quoi nous plonger vraiment au cœur du récit et nous donner l’impression de vivre de l’intérieur les événements présentés. Cela rend le tout d’autant plus fort et je ne peux que vous conseiller de le découvrir pour ne pas oublier à quel point certaines personnes présentent une face sombre qui glace le sang et contre laquelle il est important de lutter. Si seulement un jour tout cela pouvait réellement être définitivement du passé…



En bref, une fois de plus, l’auteur nous propose un texte fort et poignant avec des personnages touchants et aux côtés desquels nous allons vivre des événements joyeux et touchants, mais aussi d’autres bien dramatiques.
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Heaven's Road

La grande qualité de ce livre c'est indéniablement son écriture. Alexis Arend a à la fois une écriture riche, précise et fournie tout en restant très fluide. Les descriptions sont parfaitement maitrisées tout comme l’ambiance oppressante qui se dégage tout au long du roman. Mais malgré cette excellente qualité d'écriture, je n'ai pu m’empêcher d'avoir plusieurs fois en tête " Le Fléau" de Stephan King. La psychologie des personnages est très bien construite, les situations sont décrites avec beaucoup de réalité et c'est ce qui rend aussi ce roman aussi prenant pour un ouvrage de science -fiction. Par contre je n'ai pas apprécié la fin que j'ai trouvé pour le coup trop facile ou du moins "déjà vue".

Je remercie des éditions Zinedi et Babelio pour la découverte de cet auteur dont je suivrais les prochaines publications avec attention.

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