- Vous savez, Niels, il y a tout juste trois mois, ils ont fusillé l’un de leurs plumitifs. Brasillach. C’était un imbécile et une petite ordure, mais cela dit, lui aussi n’avait fait qu’aligner des phrases sur une feuille de papier. En France, où l’on aime tant les idées, les écrivains ont un statut à part. Les mots peuvent tuer. Et ils peuvent aussi faire condamner à mort leurs auteurs. »