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4.09/5 (sur 351 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Bedford, Indiana , le 13/01/1901
Mort(e) à : Choteau, Montana , le 26/04/1991
Biographie :

Alfred Bertram Guthrie Jr. est un romancier et historien américain.

Six mois après sa naissance, ses parents émigrent à l'Ouest et son père devient directeur du premier lycée du Montana. Peu après, les Guthrie partent vers la Californie, espérant rejoindre une terre plus clémente pour la santé de leurs enfants. Mais les conditions de vie de l'Ouest américain auront de lourdes conséquences : seuls trois de leurs neuf enfants survivront.

A. B. Guthrie entreprend des études supérieures à l'Université de Washington qu'il poursuit à l'Université de Seattle avant d'obtenir son diplôme à l'Université du Montana. Il devient ensuite reporter, puis rédacteur pour des journaux du Kentucky.

En 1945, A. B. Guthrie reçoit la bourse Nieman de l'Université Harvard pour son travail de reporter au journal "Lexington Ladder" grâce à laquelle il peut se concentrer sur l'écriture d’œuvres de fiction.

Il amorce sa carrière en littérature avec "La Captive aux yeux clairs" (The Big Sky), en 1947, qui est suivi d'"Orégon-Express" (The Way West), qui remporte le prix Pulitzer en 1950.

A. B. Guthrie s'installe dans le Montana et continue cette série qui est considérée aujourd'hui comme l'une des plus grandes œuvres sur l'Ouest américain.

La série des romans ayant pour héros le shérif Chick Charleston, dont "Retour de bâton" (Wild Pitch, 1973), offre un croisement entre le roman policier et le genre du western.

Il est également l'auteur de différents scénarios comme celui du film "L'Homme des vallées perdues" (Shane, 1953), une adaptation du roman de Jack Schaefer

"La Captive aux yeux clairs" (The Big Sky) a été adapté au cinéma en 1952, réalisé par Howard Hawks, avec Kirk Douglas.
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Bibliographie de A. B. Guthrie   (13)Voir plus

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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Le fusil se cabra contre l'épaule de Boon, lézardant le silence. La balle produisit un bruit sourd et un petit nuage de poussière s'échappa du bison comme s'il avait été frappé par un caillou. Pendant un instant, il resta immobile, inactif et triste, et on aurait pu croire qu'il ne s'était rien passé, puis il partit vers la sortie du ravin, dans un galop pataud. Boone l'observait. Il entendit un autre claquement à côté de lui et vit l'animal plier les genoux et tomber en avant, sur le museau. Il bascula sur le côté en agitant les pattes, son souffle ressemblait à un ronflement.
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Boone se rapprocha.
-C'est un sacré beau pays, là-haut, il paraît.
Summers le regarda et sa bouche esquissa un sourire.
-Sauvage. Sauvage et beau, comme une vierge. Quoi que tu fasses, tu as le sentiment d'être le premier à le faire.
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-En route vers l'ouest?
-Je me tâte, j'ai l'esprit qui va et vient, comme le chien qui court aboyer d'un côté et fait demi-tour pour aboyer de l'autre, sans plus savoir ce qui lui fait peur.
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Les trois vieux étaient assis, fumaient, lâchaient un mot, puis se taisaient pour entendre ses échos, comme s’ils possédaient l’éternité pour dire ce qu’ils avaient à dire.
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Summer pulled up and swung his leg from across his horse and stood looking down at the plains, which seemed close but would take a spell to get to with the going like it was. Though spring was coming on, Summers still wore his old capote with the Hood that came up from it and went over his head. He reached inside and got out a piece of roasted liver and began to munch while his eye traveled north and south and back again.
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La Teton était un cours d'eau rapide, comme si elle était impatiente de rejoindre la Marias et de se jeter dans le Missouri, elle aimait aller vite pour le plaisir de filer et de confluer. Elle était comme un être jeune, plein de fantaisie et d'énergie, attiré par l'ailleurs, mais son flot limpide se chargerait de boue et finirait par grossir des eaux plus lourdes, qui serpenteraient paresseusement jusqu'à la mer.
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Dick Summers songeait avec ennui que tous ces gens qu'il avait à conduire étaient bien différents des hommes de la montagne. Aucun d'eux ne savaient jouir paisiblement du temps présent. Ils s'acharnaient à vouloir tirer quelque chose de la vie, comme si l'on pouvait la saisir à pleines mains et la modeler à sa convenance à force de calculs et de combinaisons. Ils ne parlaient jamais de castors, de whisky ni de squaws en s'abandonnant à la douceur du soir. Ils ne parlaient que de récoltes, de force hydraulique et de bénéfices, sans accorder autrement d'importance au soleil et au verdoiement des jeunes pousses qu'à un décor vague et imprécis sur le chemin de ce qu'ils voulaient être ou avoir. Plus tard, certains d'entre eux regarderont peut-être en arrière et se demanderont comment toutes ces choses merveilleuses ont pu leur échapper (...).
Mais c'est toujours l'insouciance passée qui fait l'amertume des souvenirs. On ne peut pas revenir sur ses pas.
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Le vent joua avec les franges usées du vêtement de peau de l'homme, puis l'abandonna pour aller tournoyer dans l'herbe, faisant naître une spirale de poussière.
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Tout bien considéré, il ne partirait pas pour l’Oregon. et pourtant, il aurait été fier de participer à l’aventure, d’agrandir le territoire des États-Unis et aussi de barrer la route aux Anglais. Mais, somme toute, le Missouri était un bon pays. Si l’on n’y engraissait guère, du moins pouvait-on y vivre, à condition de travailler.
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- Saveurs délicates et odeurs de cul ne font pas bon ménage. C'est même carrément dégoutant.
- Et pourtant, c'est naturel. Summers prit le temps de réfléchir pour bien dire ce qu'il voulait dire: Qu'Est-ce que tu préfères, Hig, quelques rares péteurs ou beaucoup de culs serrés?
Higgins bondit sur ses pieds et fit e salut militaire.
- Oui mon général, j'ai parfaitement compris,, mais il est de mon devoir de vous avertir que nous n'avons ni les hommes ni le matériel pour riposter.
Summers ne put s'empêcher de rire.
- Soldat, vous pouvez vous rasseoir. Il n'est pas question de les combattre. L'idée est juste d'aller là où ils ne sont pas.
- Juste pour y gouter avant que le pays soit submergé,, hein?
- Avant qu'il soit domestiqué.
- Ca me va.
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