Martine : J'ai relevé, entre autres, un fait assez curieux : les vagabonds qui, il y a une dizaine d'années, étaient presque tous illettrés, savent maintenant pour la plupart lire, écrire et compter. Quelques-uns semblent même avoir reçu une instruction supérieure. C'est un grand progrès.
Valentin : Évidemment. Mais, est-ce un progrès de l'instruction ou un progrès du vagabondage ?
(1910)
L’ironie est l’une des formes de la sincérité.
Lorsque les livres sont prêtés, ils sont si vexés qu'ils ne reviennent jamais chez vous :))
La bouillabaisse, c'est du poisson avec du soleil.
Songez bien que la littérature n'a pas été créée pour servir la vie, ni même la traduire, mais pour lui échapper.
Le premier de l'an : jour navrant quand on n'a pas de famille, odieux lorsqu'on en a.
Une escroquerie, c’est une bonne affaire qui a rencontré une mauvaise loi.
- Voulez-vous mon opinion bien sincère sur votre mari ? Ce n’est pas un paresseux, ce n’est pas un incapable, loin de là ! C’est simplement un homme trop heureux.
- Je ne peux pourtant pas le rendre malheureux exprès !
- Non ! Mais c’est une question de dosage. Il ne faut pas que les hommes soient trop heureux. Le bonheur qui nous rend, nous, si reconnaissantes, les rend vaniteux et égoïstes. Ils ne s’aperçoivent bientôt plus qu’ils nous le doivent : ils en font hommage à leur caractère, à leur esprit ou à leur chance. Il est nécessaire de les rappeler de temps en temps à la réalité. Nous avons nos petits moyens pour cela.
(L’adversaire)
«Quand on aime la justice, on est quelqu'un de révolté
»
Certains hommes parlent pendant leur sommeil.Il n'y a guère que les conférenciers pour parler pendant le sommeil des autres.
Les mots sont comme les sacs : ils prennent la forme de ce qu'on met dedans.
"La bouillabaisse, c'est du poisson avec du soleil." [ Alfred Capus ]
La bouillabaisse, c'est du poisson avec du soleil.
Le hasard, dans certains cas, c'est la volonté des autres.
Tout est dans tout et réciproquement.
La mort lave tout... et ne nettoie rien.
On ne se marie jamais très bien du premier coup. Il faut s’y reprendre.
Nous aimons davantage ceux à qui nous pardonnons. Nous finissons toujours par mépriser ceux qui nous pardonnent.
Le hasard, dans certains cas, c'est la volonté des autres.
En journalisme, on peut écrire une mauvaise page aujourd’hui à condition d’en écrire une bonne demain. Dans une pièce de théâtre, il faut déchirer la page mauvaise.