C'est un faucheur. Il s'appelle la Mort.
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C’est un faucheur, il s’appelle la Mort, sur la montagne s’élève ma plainte éplorée et sur les enclos de la lande ma lamentation, car ils sont dévastés, plus personne n’y passe, oiseaux, bétail, tout a fui, plus rien. Je fais de Jérusalem un tas de pierres, un repaire de chacals, et des villes de Juda, des lieux désolés, que personne n’y habite.
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C’est un faucheur, il s’appelle la Mort, il tient sa force du dieu tout-puissant. Maintenant il affûte le couteau, déjà il coupe bien mieux.
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C’est un faucheur, il s’appelle la Mort, il arrive sans se presser avec haches et cognées, il joue du fifre, puis il ouvre tout grand la mâchoire, puis il prend la trompette, retentira la trompette, battra la grosse caisse, viendra le terrible bélier noir, voum, tout doux, tout doux, roum.