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3.61/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Crossen an der Oder , le 4 nov 1890
Mort(e) à : Davos , le 14 août 1928
Biographie :

Klabund, de son véritable nom Alfred Henschke est un écrivain et poète allemand né le 4 novembre 1890.

Dès l'âge de 16 ans il est atteint de la tuberculose. En 1912 il publie Célestine sous le pseudonyme de Klabund. Volontaire pour s'engager pour sa patrie lors de la Première Guerre Mondiale, il est cependant refusé à cause de sa maladie. Il change par la suite d'avis concernant la guerre et envoie une lettre ouverte à Guillaume II d'Allemagne lui demandant d'abdiquer, ce qui lui vaut d'être accusé de trahison et de crime de lèse-majesté.

Il connait cependant le succès grâce à une œuvre diversifiée composée de poèmes en prose, de roman, de pièces théâtrales adaptées de la littérature orientale et de chansons pour cabarets.

Il meurt le 14 aout 1928 des suites d'une pneumonie contractée en Italie.

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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Alfred Henschke Klabund   (10)Voir plus

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
- Tu veux un entretien philosophique avec moi ? Je n'ai pas le temps. Mes hautes fonctions...
- Tu n'as pas le temps, et tu veux conquérir et saisir l'éternité qui se compose uniquement de temps, de temps et de temps ? Il faut avoir le temps pour avoir l'éternité.
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Mais il aimait surtout une pouliche sauvage à laquelle il ne donnait pas de nom. Car quiconque porte un nom possède déjà quelque chose en propre, ce qui excite la curiosité et l'envie.
En ne donnant pas de nom à la jument, il la cachait aux dieux et aux hommes.
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Bracke s'assit à l'ombre d'un arbre. L'ombre le recouvrit comme une couverture.
Bracke devint pensif et demanda :
"Ombre, es-tu l'ennemie du soleil ?"
L'ombre répondit :
"Pourquoi serais-je son ennemie, puisque je n'existe que par lui."
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Couraïchites ! Le temps est venu. Les horreurs que vous commettez à l’aide des idoles Lât et Ozza sont suffisantes, plus que suffisantes ! Le mensonge vous semblait être un moyen agréable de vivre. Tromper son frère, rompre un serment ou un mariage, vous était un plaisir. L’or ! était écrit en lettres d’or sur la bannière de vos désirs. L’or brillait dans vos yeux morts. L’or jaillissait de vos cœurs. Dans l’or se plongeants vos main creuses. Lât resplendissait sur un socle d’or. Ozza dévorait chaque jour des milliers d’onces d’or On ne disait plus à l’épouse. Je t’aime. On disait : de l’or. On ne saluait plus le frère : Dieu te bénisse ! On disait : de l’or Le premier mot qu’apprenait à dire le nourrisson : de l’or. Le dernier que balbutiait la lèvre blêmissante du vieille : de l’or.
(…)
Vous les Couraïchites : arrachez de leurs trônes dorés les idoles dorées de Lât et Ozza. Placez sur le socle de la foi l’Esprit unique !

Non point : l’Or ! vous les Couraïchites ; que l’Esprit ! voit votre cri de ralliement. Il n’est qu’un Esprit, c’est à lui que vous devez bâtir des auteurs et des mosquées. Il vous lança un jour la Pierre sacrée depuis le ciel ! Il vous parle aujourd’hui par la bouche de l’homme. Reconnaissez les signes qu’il a donnés : Dieu ne fait pas pleuvoir sans raison la pluie des étoiles. Il n’a pas créé en vain la femme et l’homme, le soleil et la lune, la mort et la vie – qui se complètent. La terre est le plus grand des miracles. L’homme la plus inhumaine des créatures. Reconnaissez, Couraïchites, votre véritable maître.

Que soit planté le second pilier du nouveau temple : la foi en un seul Dieu ! L’unique bonté ! L’unique Esprit !

La Illaha Il Allah ! (pp. 48-49)
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Mohammed vit une signification particulière dans ses huit disciples : l’image bien ordonnée d’une étoile. Celui qui, le premier, eut la foi et l’eut le plus aisément : l’enfant, l’homme le plus libre. Ensuite l’esclave qui connaissait ses chaînes dont il se libéra par l’affranchissement. Puis le grave érudit plein d’aspiration et de recherches. Puis le charitable qui se défit volontairement de sa richesse. Puis le juste, qui ne dit pas le droit mais la justice. Puis le bon, qui est parvenu à la bonté par les souffrances. Puis l’audacieux qui, après avoir jeté au sol mille ennemis, finit par se vaincre lui-même. En dernier le beau garçon qui, portant la face de Dieu devant lui comme une oriflamme : par la faute de sa vanité et de son arrogance, toutefois, c’est celui qui parvient à Dieu avec le plus de difficultés. Souvent, il faut que la lèpre ou la vérole le dévorent pour qu’il reconnaisse que l’allégorie peinte est éphémère. Seule la valeur est éternelle.

Mohammed dit : « Le premier et le dernier membre de mon anneau sont mes préférés. Ils sont le début et la fin du cercle : Ali, l’enfant et Talha, le beau : qu’ils marchent à mes côtés. C’est avec eux dans les bras que je veux chercher le paradis. Nous courrons à travers tous les cieux : une triple constellation de l’âme, jusqu’à ce que Dieu, au septième ciel, ôte de nos yeux le dernier bandeau et que, juste légèrement éblouis, nous découvrirons la lumière inextinguible, la lampe éternelle. » (pp. 55-56)
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Ces caractères, je les dessine pour la mémoire, ces mots, je les écris pour le souvenir, ces idées, je les pense pour qu'on y réfléchisse, ces faits, je les peins pour qu'on agisse d'après eux.
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De nuit, après la prière du crépuscule, Gabriel apparut sur un cheval blanc somptueusement harnaché et dit :

– Saute ne selle derrière moi, Mohammed !

Mohammed s’enflamma :

– Mon ami ! Enfin je te retrouve ! Il monta sur le cheval blanc derrière Gabriel. Ils galopèrent à travers les nuages et aperçurent, deux heures après, les toits de Jérusalem.

Au mont des Oliviers, l’ange fit halte, saute bas de cheval et tint l’étrier à Mohammed :

– Descends, Mohammed, nous sommes arrivés au but.

Rayonnant, Mohammed sauta à terre. Abraham, Moïse et le Christ s’approchèrent de lui, l’embrassèrent et l’appelèrent : Frère ! Ils prièrent ensemble et Mohammed leur lut son livre non encore écrit, le Coran. Lorsqu’il eut fini, ils avaient des larmes aux cils et le Christ lui donna l’accolade.

Comme Mohammed avait soif, un ange apporta un plateau avec trois coupes. Dans la première, du vin odorant, dans la deuxième, du lait scintillant, dans la troisième de l’eau brillante.

Mohammed choisit la coupe de lait et après lui y burent le Christ et les Prophètes.

Mohammed dit :

« Je sais que si j’avais choisi le récipient plein d’eau, mon enseignement se serait répandu comme de l’eau dans le désert. Si j’avais bu le vin, il se serait perdu dans l’erreur. Je le renforcerai du lait de ma tendresse. »

Tôt le matin, avant le lever du jour, Gabriel raccompagna le Prophète à Médine. (pp. 71-72)
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Le comte sentit son visage s'empourprer.
"Ainsi, vous ne m'accablez pas de votre mépris à cause de cet amour et de cette passion contre nature?"
La cardinal sourit :
"Comment ce qui existe dans la nature pourrait-il être contre nature ?"
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On dit qu'il naît un garçon quand c'est l'homme qui aime le plus et qu'il naît une fille quand la femme aime le plus...
Son regard alla de l'enfant à la mère. Et qu'arriverait-il si ni le père ni la mère n'ont aimé ?
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