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Citations de Alfred Hitchcock (182)


Alfred Hitchcock
Quand le méchant est réussi, le film l'est aussi.
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Alfred Hitchcock
La vie, ce n'est pas seulement respirer,c'est aussi avoir le souffle coupé !
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" Puis la douleur s'installa, estocade finale de l exquise agonie qui effaçait toute conscience des choses, à l'exception d'elle-même. Peut-être était ce une douleur misericodieuse. Une douleur qui renfermait son propre pouvoir d'autodestruction. Elle amenait la mort, et la mort anéantit tout..."
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"Il y avait en elle cette curieuse combinaison de jeune fille respectable et de femme dissolue qui fait tourner la tête à tous les hommes."
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Alfred Hitchcock
Vous connaissez l'histoire des deux chèvres qui sont en train de manger les bobines d'un film adapté d'un best-seller et l'une dit à l'autre : "Moi je préfère le livre".
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Une fois le style d'histoires recherchées pour la série défini, il restait à en élaborer la présentation. En effet, "Alfred Hitchcock Presents " était conçue dès le départ comme ce que les critiques anglo-saxons appellent anthologie ; c'est-à-dire une série qui n'a pas de héros récurrents, et donc chaque épisode raconte une histoire complète, bouclée sur elle-même et parfaitement indépendante des autres.
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Hitchcock réaliste ? Dans les films comme les pièces, le dialogue ne fait qu’exprimer les pensées des personnages alors que nous savons qu’il en va souvent autrement dans la vie, en particulier dans la vie sociale chaque fois que nous sommes mêlés à une réunion entre personnes qui ne sont pas des intimes : cocktails, repas mondains, conseil de famille, etc.
Si nous assistons, en observateur, à une réunion de ce genre, nous sentons très bien que les paroles prononcées sont secondaires, de convenance, et que l’essentiel se joue ailleurs, dans les pensées des invités, pensées que nous pouvons identifier en observant les regards. /.../
C’est ainsi qu’Alfred Hitchcock se trouve être pratiquement le seul à filmer directement, c’est à dire sans recourir au dialogue explicatif, des sentiments tels que le soupçon, la jalousie, le désir, l’envie et cela nous amène au paradoxe : Alfred Hitchcock, le cinéaste le plus accessible à tous les publics par la simplicité et la clarté de son travail, est en même temps celui qui excelle à filmer les rapports les plus subtils entre les êtres.
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Alfred Hitchcock
Les femmes sont comme le suspense. Plus elles éveillent l'imagination, plus elles suscitent d'émotions.
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Alfred Hitchcock
Le théâtre, c'est la vie ; ses moments d'ennui en moins.
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[…] tout son entourage savait qu’un cinquante-quatrième film de Hitchcock était hors de question tant son état de santé – et son moral- s’étaient délabrés.
Dans le cas d’un homme comme Hitchcock, qui n’avait vécu que par et pour son travail, un arrêt d’activité signifiait un arrêt de mort. Il le savait, tout le monde le savait, c’est pourquoi les quatre dernières années de sa vie ont été si tristes.
Le 2 mai 1980, quelques jours après sa mort, une messe a été dite dans une petite église de Santa Monica Boulevard, à Berverly Hills. L’année précédente, dans la même église, c’est à Jean Renoir qu’on disait adieu. Il y avait la famille, des amis, des voisins, des cinéphiles américains et même de simples passants. Pour Hitchcock, ce fut différent. Le cercueil était absent, il avait pris une destination inconnue. Les invités, convoqués par télégramme, étaient notés et vérifiés à l’entrée de l’église par le service d’ordre de la Société Universal. La police faisait circuler les curieux. C’était l’enterrement d’un homme timide devenu intimidant qui, pour une fois, évitait la publicité puisqu’elle ne pouvait plus servir son travail, un homme qui s’était exercé depuis l’adolescence à contrôler la situation.
L’homme était mort, mais non le cinéaste, car ses films, réalisés avec un soin extraordinaire, une passion exclusive, une émotivité extrême masquée par une maîtrise technique rare, n’en finiraient pas de circuler, diffusés à travers le monde, rivalisant avec les productions nouvelles, défiant l’usure du temps, vérifiant l’image de Jean Cocteau parlant de Proust : « Son œuvre continuait à vivre comme les montres au poignet des soldats morts. »

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Si l’on veut bien à l’époque d’Ingmar Bergman, accepter l’idée que le cinéma n’est pas inférieur à la littérature, je crois qu’il faut classer Hitchcock - mais au fait pourquoi le classer ? - dans la catégorie des artistes inquiets comme Kafka, Dostoïevski, Poe.
Ces artistes de l’anxiété ne peuvent pas nous aider à vivre, puisque vivre leur est déjà difficile, mais leur mission est de nous faire partager leurs hantises. En cela, même et éventuellement sans le vouloir, ils nous aident à mieux nous connaître, ce qui constitue un but fondamental de toute oeuvre d’art.
François Truffaut

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Alfred Hitchcock
Pour rouler au hasard, il faut être seul. Dès qu'on est deux, on va toujours quelque part. (sueurs froides)
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Un peu bizarre, dites-vous ? Non, je ne le suis pas le moins du monde. Simplement j'applique un bon principe : tout vient à point à qui sait attendre.
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A. H. : Vous savez que j'avais conçu "Vertigo" pour Vera Miles, nous avions fait des essais concluants et tous les costumes étaient faits pour elle.
F. T. : Paramount n'a pas voulu d'elle ?
A.H. : Paramount était d'accord. Simplement, elle est devenue enceinte, juste avant de tourner le rôle qui allait faire d'elle une vedette. Puis j'ai perdu mon intérêt pour elle, le rythme n'y était plus.
F.T. : Je sais que, dans beaucoup d'interviews, vous vous êtes plaint de Kim Novak, mais tout de même je la trouve parfaite dans le film. Elle correspondait très bien au rôle, essentiellement à cause de son côté passif et bestial.
A.H. : Mlle Novak est arrivée sur le plateau la tête pleine d'idées que malheureusement il m'était impossible de partager. Je ne contrarie jamais un acteur au cours des prises de vues, afin de ne pas mêler les électriciens à cela. Je suis allé retrouver Mlle Novak dans sa loge et je lui ai expliqué quelles robes et quelles coiffures elle devait porter : celles que j’avais prévues depuis plusieurs mois. Je lu ai fait comprendre que l'histoire de notre film m'intéressait beaucoup moins que l'effet final, visuel, de l'acteur sur l'écran dans le film terminé.
F.T. : Toutes ces difficultés préalables vous rendent injuste pour le résultat, car je vous assure que tous les gens qui admirent "Vertigo" aiment Kim Novak dans le film.

Chapitre 12
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Des livres lui rappelèrent qu'il avait envie de relire quelques-uns de ses passages favoris, et pendant un moment son désir fut si fort - il aurait aussi bien pu écouter la messe en si bémol - qu'il lui fallut renoncer à son projet. Mais non, pensa-t-il, je suis trop fatigué pour pouvoir profiter de tout. (Poul & Karen Anderson, Duel à mort)
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ALFRED HITCHCOCK, "Mon personnage de film préféré... c'est moi"
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« Comment s’exprimer de façon purement visuelle ?
Comment susciter des émotions ? »
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En ce qui me concerne, je ne sais pas. Même si j'admirais secrètement son esprit de décision et son courage, je crois qu'au fond, depuis le début, je n'avais jamais aimé Rita.
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AW : J'aime bien Tippie Hedren.
AH : Bon, toute la théorie, c'est que, extérieurement, elles sont très froides, mais au moment où elles entrent en action, tout se déchaîne, voyez-vous. Je pense que les femmes anglaises sont les pires. Vous savez, elles ressemblent toutes à des maîtresses d'école, mas dans un taxi elles vont vous mettre en morceaux... Je n'ai jamais été vraiment attiré par les blondes du type Marilyn Monroe, dont je dis que leur sexualité est suspendue autour de leur cou comme des bijoux.
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F.T. : Parmi les gens qui vous admirent, certains souhaiteraient que vous entrepreniez des adaptations d’œuvres importantes et ambitieuses, "Crime et châtiment" par exemple.
A.H. : Oui, mais je ne le ferai jamais, parce que "Crime et châtiment", c'est l’œuvre de quelqu'un d'autre justement. On parle souvent des cinéastes qui, à Hollywood, déforment l’œuvre originale. Mon intention est de ne jamais faire cela. Je lis une histoire seulement une fois. Quand l'idée de base me convient, je l'adopte, j'oublie complètement le livre et je fabrique du cinéma. Je serais incapable de vous raconter "Les oiseaux" de Daphné du Maurier. Je ne l'ai lu qu'une fois, rapidement.
Ce que je ne comprends pas, c'est que l'on s'empare réellement d'une œuvre, d'un bon roman que l'auteur a mis trois ou quatre ans à écrire et qui est toute sa vie. On tripote cela, on s'entoure d'artisans et de techniciens de qualité et on se retrouve candidat aux oscars alors que l'auteur se dissout dans l'arrière-plan.

Chapitre 3
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