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Citations de Ali Bakhtiar (33)


“D’une manière ou d’une autre, nous revenons tous les deux de la mort… Le désert et la politique, c’est la même chose, deux terres sur lesquelles rien ne pousse.”
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Le courage, ce n’est pas de ne pas avoir peur mais c’est au contraire de pouvoir résister à notre peur.
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Le présentateur qui m’interviewait était un garçon doux, l’un de ceux dont on s’imagine que, même la nuit, ils dorment en costume-cravate.
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“Chacun, que ce soit par sa seule volonté ou par ses actes, fabrique lui-même son bonheur et son malheur.”
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Rien n’est plus proche au monde du courage que le désespoir…Un homme courageux est un homme désespéré. Tous les gens qui ont un espoir sont des personnes peureuses.
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Je regardais ses mains et je savais qu’il disait vrai. C’était comme ça depuis le début. Quand il parlait, je ne regardais pas son visage mais j’examinais plutôt ses mains, ou bien je regardais les choses qui l’entouraient. Il avait une grande capacité à jouer avec son visage. Tous les autres fixaient leur attention sur son visage, c’est pour cela qu’ils ne comprenaient jamais s’il disait la vérité ou non.
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les hommes naissent tous aveugles… tous les hommes sur cette planète… il n’existe personne qui puisse voir à la naissance. Ne crois pas que ceux qui ont des yeux puissent voir. Rien n’est plus difficile au monde que de voir. L’homme peut avoir deux yeux brillants et lumineux mais ne rien voir…
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Nous étions trois pauvres malheureux, une femme, qu’est-ce que c’était ? Dans notre vie, il n’y en avait pas. Pardonne-moi, et je dis qu’aucun d’entre nous n’avait effleuré des seins, baisé des lèvres, caressé des cuisses. Le grand Saryas appelait cela l’honneur, moi j’appelais cela la malchance, et Delchoucha l’impatience…
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Ali Bakhtiar
Sous cet arbre j'ai senti que le coeur du dernier Saryas battait lui aussi d'une façon différente. Il tira la peau brûlée de dessus ses yeux et regarda ce paradis infini comme il n'en avait jamais vu jusque-là. Comme s'il avait compris la magie de cet arbre, il me prit la main, posa la tête sur ma cuisse et s'endormit face à ce paysage. Aujourd'hui, je ne me rappelle plus combien d'heures il a dormi. Ce dont je me souviens, c'est que sa tête sur mes genoux me donna la sensation que j'étais une partie de l'univers, de la voûte céleste et du rêve de ces enfants. Ces étreintes et ce sommeil étaient le signe de mon retour dans leur monde spirituel céleste. Là, j'avais la sensation que je ne prenais pas seulement sur mes genoux la tête du dernier Saryas mais aussi que tous ceux qui étaient morts reposaient la tête sur ma cuisse.Là, j'entendis la musique fabuleuse que Mohammad Delchoucha avait entendue sous cet arbre, je vis les images étranges de la voûte céleste et du ciel que les Saryas avaient vues, je sentis les jours, les soirs et les nuits qui avaient embrasé cet endroit.
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Te voilà finalement ici parmi nous. Tu es devenu l'un des nôtres... Dans le désert la terre est pauvre et misérable, c'est pour cela que l'homme a beaucoup de temps pour penser à la voûte céleste. Il a un temps interminablement long pour penser au ciel, aux étoiles, au soleil et à Dieu, pour regarder le sable sans fin... Mais ici, au milieu de cette forêt tumultueuse et de ces terres riches qui ne sont qu'arbres et miracles, qui ne sont qu'oiseaux et importante matière à réflexion et à méditation, qui ne demandent que des hommes et du temps pour réfléchir et pour rêver, la terre fait de nous ses prisonniers... nous devenons propriété de la terre... la propriété de choses éphémères, petites et imprévues. Ici, l'homme se perd dans les détails et oublie les questions profondes. Tu as de la chance d'être revenu d'une terre où tu ne pensais qu'aux significations profondes de la voûte céleste et de la vie.
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Le jour où j’ai défendu Mamosta Khalil, il m’a dit : « Je vais t’apprendre quelque chose qui te servira toute ta vie. » Il m’apprit à lire.
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Mon intention n’est pas de croire et d’espérer bêtement en l’homme. Je sais combien l’homme peut faire mal à son propre frère. Je sais combien l’homme peut persécuter ses semblables.
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« Ta vie vaut plus que l’honneur de mille partis qui font la guerre pour le partage de leur butin. »
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Ce pays est plein de prisons secrètes… il est plein de forces secrètes, plein d’aversions secrètes… la rancune dirige ce pays. Et rien ne le verrouillera mieux que la rancune. Dans cette ville, l’homme déteste l’homme. Ici, personne n’aime personne.”
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Le feu n’est pas de même nature qu’un flambeau. Et la vie, c’est la même chose, de grandes vagues de beauté formées de milliers de petites vagues de souffrance.
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Cette nuit-là je compris les malheurs que la disparition et l'impréparation d'un homme pouvaient causer. Je compris combien était grande, étrange et importante la place de l'homme sur cette terre. L'homme qui, une fois qu'il est né, laisse pour toujours des traces claires dans la vie des autres. La vie n'est rien d'autre qu'une chaîne éternelle, continue, ininterrompue. Nous sommes ici perdus au beau milieu de cette mer immense et n'arriverons nulle part. Mais maintenant notre vie, notre mort, notre présence, notre disparition agissent sur toutes les créatures de cette terre d'une façon inédite et inouïe. […] L'homme qui, une fois né, intègre alors une grande chaîne devient le maillon d'une chaîne infinie. Chaque fois qu'un chaînon est rompu, plusieurs autres séries de pièces de cette chaîne tombent. Chaque fois qu'une série de pièces tombe, l'aspect et la place de tous les autres maillons au sein de la chaîne changent. La disparition et la mort d'un homme recomposent d'une manière différente la forme de toute vie sur terre … La disparition d'un homme peut ruiner la mesure de l'ensemble des vies.[…] L'homme est une étoile que nous ne devons pas laisser tomber parce qu'elle ne tombe pas seule.
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Il existe deux sortes de secrets, ceux qui assombrissent le monde et nous aveuglent et ceux qui nous emmènent plus loin et plus profond.
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Oui, mes amis, au moment où vous étiez tous sous la pluie, ces deux enfants étaient les deux seules personnes à être sous le soleil. C'était un jour où la lumière et la blancheur étaient fortement liées l'une à l'autre. Au moment où la terre était perdue dans ses réalités sanglantes, ils ouvraient sur eux la porte du conte. Un conte qui, comme tous les contes ne pouvait pas séparer l'homme de la terre pour l'éternité mais qui pouvait donner naissance en lui à des rêveries qui l'accompagneraient jusqu'à la mort.
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Heure après heure, son cœur se fracture davantage. Entre les éclats de verre de son cœur, les failles se creusent. Au lever du soleil, il s’endort au milieu du sang, de la pluie et des larmes et, dans son sommeil, il rêve d’un arbre qui a pour nom « le dernier grenadier du monde. »
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Ali Bakhtiar
L'idée que le monde prenait fin sur ce sommet faisait qu'ils regardaient tous les deux comme un arbre étrange et rempli de mystères ce seul grenadier ayant poussé au bout du monde. Sous cet arbre, ces deux enfants ressentirent une profonde quiétude, une quiétude qu'ils ne ressentiront plus jamais à aucun autre endroit du monde, une quiétude qui était peut-être celle de la proximité avec Dieu ou celle de l'éloignement des dangers terrestres, ou encore qui aurait été la sérénité de deux enfants, qui, tous les deux, savaient au fond d'eux-mêmes qu'ils mourraient vite, qu'ils n'étaient pas liés à cette terre et que, tels deux anges, ils étaient des invités de passage et devaient partir.
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