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Citation de enkidu_


Ce qui protégeait l’Orient et barrait jusqu’ici la route à l’Occident, c’était l’engagement religieux, les valeurs humaines, les traditions et la religion. L’engagement était une citadelle qui se dressait pour protéger l’Islam et l’indépendance face à l’Occident, qui n’avait alors aucune porte d’entrée. Le musulman avait alors le moral, il était plein d’une fierté et d’une assurance qui lui venaient de son histoire, de ses dirigeants, de sa civilisation, de sa foi, de sa personnalité religieuse qui lui donnaient toute l’indépendance, toute la grandeur et toute la dignité. L’occidental ne voit en lui, pour sa part, qu’une nouvelle personne qui entre dans la sphère de la civilisation, de la culture et de la richesse. Il insiste alors sur la critique et le mépris, et parade devant lui. L’Occident a ainsi réussi, par la ruse et la tromperie, à entrer dans les plis de cette citadelle et dans ses recoins, à la ronger de l’intérieur, comme un ver de terre, à finir avec tout ce qui constituait l’Orient. Il l’a ainsi vidé de sa substance et a détruit toutes ses forces de résistance. Il a ainsi fait de tous les inventeurs d’épopées, de tous ceux qui étaient engagés dans leur religion, des personnes qui ont perdu tout enthousiasme et toute assurance, des personnes qui accueillent l’ennemi, qui reçoivent de lui ce qu’il donne et qui exécutent tout ce qu’il leur ordonne. Ils sont devenus comme il voulait qu’ils deviennent.

Le rôle de la femme dans cet assaut

La femme a été, dans les pays islamiques, un facteur très fort de changement susceptible de transformer les traditions, l’ancien système de relations sociales, les valeurs morales et, le plus important, les modes de consommation (de même qu’elle a été un facteur important dans le maintien de ces choses). Tout cela parce que de part sa nature affective, plus spécialement en Orient, elle accepte plus facilement et plus rapidement que les autres les apparences de la nouveauté de cette « pseudo-civilisation » moderne, autrement dit de la consommation. D’autant plus qu’elle voit autour d’elle le miroitement perpétuel et ensorceleur des belles apparences séductrices et qu’elle ne voit, en face, que la laideur et l’horreur.
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