Dans les grands moments de doute comme celui-ci, c'est vers Hélène que je me tourne. Quand elle décroche enfin, je lui raconte ma crise d'angoisse à l'idée qu'Eloumou me quitte.
D'une voix lasse, Hélène me dit : "Viviane, je t'aime comme si tu étais ma propre sœur, tu le sais bien. C'est pour cette raison que lorsque tu m'as annoncé que tu allais épouser ce garçon africain, je n'ai rien dit. Mais, maintenant, je vais te dire la vérité : j'ai toujours cru que tu faisais une erreur. Ces gens-là sont trop différents de nous, tu sais, ils n'ont pas la même culture que nous. Alors forcément..."