On est toujours seul face à son chagrin, face à sa culpabilité aussi. Ils ne se partagent pas.
Chez certaines personnes, la gaieté de surface cache des fêlures que l'on ne peut déceler qu'en les écoutant.
Nous sommes tous les fantômes de ceux que nous espérions être et des contrefaçons de ceux que nous aurions voulu être.
J'ai toujours adoré ce moment de flottement entre veille et sommeil. Ces précieuses secondes de demi-conscience précédant le réveil où l'on se surprend à prendre ses rêves pour la réalité. Un instant d'intense plaisir ou d'intense douleur avant que les sens ne redémarrent et ne nous disent précisément qui, où et ce que l'on est.
Les gens ne sont pas des miroirs, ils ne vous voient pas telle que vous vous voyez.
Nous sommes tous faits de chair et d'étoiles et devenons poussière au bout du compte. Mieux vaut briller tant que c'est possible.
J'adore la ville, la nuit ; dans le noir, la crasse et le chagrin sont invisibles.
Les gens ont tort de penser que le bien est le contraire du mal, il n'est que son image inversé dans un miroir brisé.
Voilà donc à quoi ressemble 2017. La date paraît si futuriste. Enfants, nous pensions que l'on conduirait des voitures volantes et que l'on partirait en vacances sur la Lune d'ici là. Les choses ont changé depuis notre enfance, peut-être moins que nous l'aurions voulu, mais le monde n'est plus le même. Plus trépidant, plus vivant, plus individualiste. Contrairement au monde qui nous entoure, nous n'avons pas changé du tout, en réalité. L'histoire est un miroir et nous sommes tous une version plus âgée de nous-mêmes, des enfants déguisés en adultes.
Nous ne donnerons pas plus de détails pour le moment, et je ne répondrai pas aux questions.
" Je tiens également à profiter de cette occasion pour vous rappeler que nous sommes sur une vraie scène de crime, et non dans un épisode de série policière à la con que vous regardez sur Netflix."