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Critiques de Alice Feeney (175)
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Parfois je mens

Je ne me souviens pas qu'un thriller psychologique m'ait autant torturé les neurones...



Voilà plus d'une semaine que j'ai terminé la lecture de ce roman et il m'occupe encore l'esprit. Il me hante !

Si aujourd'hui, je me décide à en faire un retour, c'est pour cette raison, mais aussi parce que je n'ai pas l'impression qu'il ait la "publicité" qu'il mérite.

On n'en parle pas assez, je trouve.



Ce livre, il faut le lire...

Pour les amateurs du genre, c'est un régal assuré.

C'est O-BLI-GA-TOIRE !



Tout commence alors que Amber est à l'hôpital.

En réanimation. Elle est dans le coma.

Mais elle est consciente de tout ce qui l'entoure.

Elle entend, elle sent.

Sans pouvoir réagir.

Elle ne sait pas ce qu'elle fait là...



Les chapitres vont alterner entre son présent, dans sa chambre d'hôpital, les événements qui ont précédé l'accident et une période de son enfance sous forme d'extraits d'un journal intime.

Petit à petit, les pièces du puzzle que forme sa vie, se remettent en place.

Un puzzle très complexe !

Parce qu'il contient quelques morceaux "pièges"... Le mensonge !

Et ça, toi, tu vas aimer ça, je peux te l'assurer.

Ça te pimente le truc et te mettre les méninges à rude épreuve...

C'est jouissif !

Alors, tu progresses, lentement, avec des doutes, des flous, des questionnements, mais tu fais confiance, tu te laisses guider...

Tu prends juste un plaisir incroyable à démêler tout ça.

C'est bon, parce que tout est parfaitement maîtrisé.

Parfois étonné, parfois interloqué, parfois stupéfait.

C'est addictif !

Et alors que tu commences à visualiser l'ensemble des événements, l'auteure, l'air de rien, te tend une nouvelle pièce...

Et là...

C'est le bordel ! La folie...

Tu t'y attendais pas à celle-là, mais pas du tout ! Crois-moi.

Ton puzzle se casse la gueule. Tout se mélange, s'emmêle...

Ça surchauffe là-haut !

Ça bouillonne.

Au bord de l'implosion.

Black-out total !

Le néant...

Mais comme t'es maso, tu te laisses pas abattre.

Tout ébranlé que tu es.

Tu veux savoir.

Tu retrouves tes facultés tant bien que mal...

...

Jusqu'à ce dénouement...

Cet achèvement final !



Bravo Alice Feeney... C'est du grandiose.

Une putain d'histoire de malade !

Qui pour ma part, j'en suis sûre, marquera mon année de lecture et peut-être au-delà.



Prêt pour le défi ?

Je t'y encourage vivement !
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Parfois je mens

Un grand merci à Babelio et aux éditions Marabout...



Une lueur derrière ses paupières qu'elle est incapable d'ouvrir. Des membres douloureux. Une odeur de drap qu'elle ne reconnaît pas, le bruit d'une machine non loin d'elle... Lorsque Amber se réveille, elle prend conscience qu'elle se trouve à l'hôpital, qu'elle ne peut ni parler ni bouger mais qu'elle peut entendre ce qui se passe autour d'elle. Aussi a-t-elle bien compris, lorsque les infirmières ont prononcé le mot, qu'elle est dans le coma. Qu'un grave accident, dont elle ne se rappelle pas, lui est arrivé. Le seul pressentiment qui la ronge est que son mari, Paul, n'y est pas étranger. Alors que les visites à son chevet se succèdent, Amber replonge dans son passé pour tenter de comprendre ce qui lui est arrivé...



Amber Reynolds, 35 ans, est animatrice radio. Plongée dans le coma, mais capable de comprendre ce qui l'entoure, la jeune femme va, au fil des heures et des jours, tenter de saisir ce qui lui est arrivé. Ce roman alterne donc trois périodes de sa vie : aujourd'hui, lorsqu'elle est à l'hôpital, la semaine précédent l'accident et enfin une période plus ancienne lorsqu'elle n'avait qu'une dizaine d'année. Par ses souvenirs qui affluent, elle nous livre un récit. Peut-on la croire, elle qui, parfois, ment ? Qui, parfois, au détour d'une phrase, sème le doute ? Le personnage nous est de suite sympathique, malgré les mystères qui rôdent autour d'elle. À ses côtés, essentiellement son mari, Paul, et sa sœur, Claire, dont les attitudes vont semer le trouble. Alice Feeney tire parfaitement les ficelles de ce thriller psychologique et balade le lecteur de rebondissements en rebondissements, de mensonges en faux-semblants. Rudement efficace, retors à souhait, à la construction impeccable et au suspense grandissant, ce roman nous plonge dans des eaux sombres et noires. Plus dur sera le réveil...
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Parfois je mens

Un livre au titre rappelant furieusement une chanson de Bashung ne peut pas être foncièrement mauvais.

De fait, non.



Amber est dans le coma. Pas d'bol.

Statufiée mais pas sourdingue, elle analyse et dissèque les moult échos que cette chambre lui renvoie au gré des diverses visites larmoyantes, de courtoisie, de façade, dont elle fait désormais l'objet et ce dans le but d'apporter une réponse à cette question qui la taraude : qu'est-ce que je fous là, nom d'une pipe en bois??



Premier roman d'Alice Feeney, celle-ci nous balade presque au pays des merveilles.

Je vous raconte pas la taille du lapin qu'elle va nous sortir de son chapeau XXL mais lorsque j'y ai été confronté, je me suis arrêté de lire direct histoire de bien tout remettre en perspective et de me retrouver de nouveau sur les bons rails.



Jouant sur trois tableaux temporels, l'auteure tisse sa toile en tarantule appliquée.

Le lecteur, un brin candide, y folâtre sereinement, prenant plaisir à dérouler cette trame retorse mais somme toute classique, n'escomptant pas un seul instant la baffe monumentale lui étant promise au troisième virage à gauche après le stop du second carrefour.

Un saignement de nez et deux ratiches aux abonnés absents plus tard, c'est presque hystériquement que je clappais des moignons, l'on notera l'absence totale de rancune, à ce twist de malade que rien ne prédisposait.

Ajouter à cela un final ébouriffant, il n'en faut pas plus pour taxer ce premier opus de franche réussite.



Parfois je mens est un thriller à l'efficacité redoutable.

Contrairement à Bashung, ce n'est pas à travers la plaine que le train tchoutchoute - il n'est point de première jeunesse mais gardons-nous d'un jugement par trop hâtif - mais bel et bien pleine bourre, direction le lecteur insouciant que vous êtes. Je préconise donc un petit pas chassé carpé de côté qui pourrait bien vous éviter quelques déconvenues d'ordre physique susceptibles de faire pâlir d'envie le petit monde feutré des céphaloclastophiles.

Très bon moment.
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Lui & moi

Un thriller impeccable où tous les détails s'emboitent parfaitement...

Je vais essayer de ne pas en dire plus que le résumé de l'éditeur, promis. C'est parti...



Un cadavre de femme est trouvé dans la forêt qui borde le petit village de Blackdown, classé parmi les plus beaux d'Angleterre. C'est un meurtre.

Trois voix se partagent la narration.

LUI : Jack Harper , inspecteur en charge de l'enquête

ELLE : Anna Andrews , journaliste de la BBC qui vient de se voir rétrogradée aux reportages après avoir présenté le journal pendant deux ans.

Les deux ne sont pas très “frais” , LUI fume beaucoup, ELLE boit pas mal... On comprend qu'ils ont un passé pas facile...

Ils sont tous les deux du coin, Anna en est partie et n'est pas heureuse d'y revenir. A Blackdown, tout le monde se connait...

Et la troisième voix est celle du tueur (ou de la tueuse) dont on peut se demander parfois si elle n'appartient pas à LUI ou ELLE...



Je ne peux rien dire de plus... Sinon que c'est sacrément bien fichu !

L'identité du (ou de la) coupable est vraiment excellente.

Et m... , je ne peux pas expliquer pourquoi !

Je n'ai compris le fin mot de l'histoire que grace aux indices que laisse l'auteure, c'est à dire , quand elle l'a voulu .





Du suspens, une excellente fin, un "méchant" parfait, dont les motivations sont tellement compréhensibles , des personnages sombres ou torturés, voire pour certains machiavéliques et toxiques, une ambiance glacée, et surtout des personnages qu'on apprécie pas trop au début et qui, au fur et à mesure, prennent de l'épaisseur.

Le tout va bientôt être adapté en série, elle est pas belle la vie ?
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Parfois je mens

Amber est dans le coma, suite à un accident dont elle ne se souvient pas. Si son corps est inerte, ses oreilles en revanche fonctionnent bien, et son ciboulot carbure à fond, sauf quand elle est sous sédatif - là, ses perceptions et pensées deviennent confuses.



Elle l'annonce d'emblée : parfois, elle ment.

La bonne nouvelle, pour le lecteur : ce 'parfois' signifie qu'il lui arrive de dire la vérité.

La mauvaise, c'est qu'on ne sait pas quand. Alors l'auteur peut nous embrouiller dans tous les sens et dém3rdons-nous avec ça.

Ce dont elle ne se prive pas.





Certains appellent ça 'Nous la faire à l'envers' (coucou Lolok ! 😉), d'autres pestent d'être 'pris pour des cons' (coucou Apik ! 😉).

Moi, en refermant ce thriller, je trouve que c'est trop facile de faire trop difficile, je me demande si tout est bien cohérent et rigoureux dans l'intrigue, si une suite est prévue pour répondre aux questions en suspens, etc.

Autrement dit, ce procédé peut agacer. C'est sans doute le revers de la médaille quand le suspense monte, monte, monte. L'auteur a de grandes chances de nous décevoir, avec une fin trop alambiquée, absolument pas crédible, ou au contraire trop floue.



• Merci MaGi pour le prêt : je me suis quand même régalée sur les 3/4 de ma lecture - amnésie, mystère, relations familiales, rivalités sororales, j'aime ! 😘
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Parfois je mens



C'est pas beau de mentir.

Pourtant on le fait quasiment tous, au moins occasionnellement.

En répondant par exemple "oui, oui" à la question "Ca va ?" parce qu'on n'a aucune envie de s'attarder et de raconter les derniers soucis qui nous plombent le moral.

Parce que parfois c'est plus facile de donner une version inexacte de la vérité, de la transformer pour notre propre compte ou pour protéger les gens auxquels on tient.

Par exemple, quand ma mère me questionnait sur les odeurs de tabac émanant de mes vêtements, je mettais toujours mon propre forfait sur le dos de mes amis fumeurs. J'étais quant à moi évidemment aussi innocent que l'agneau venant de naître.

Et si je sentais l'alcool, j'avais en effet bu une bière ... Je n'allais quand même pas avouer en avoir bu dix.

Enfin, je crois qu'elle n'était pas totalement dupe...

Pourtant, je me considère comme quelqu'un de plutôt honnête, mais voilà : moi aussi, parfois je mens.

Et c'est ce que je m'apprête à faire dans cette critique du premier roman d'Alice Feeney.



Ce livre entraîne immédiatement le lecteur dans son sillage avec l'originalité narrative dont il fait preuve.

Alors que je fêtais mes quarante-et-un ans, le 26 décembre 2016, j'ignorais que dans un hôpital anglais, au même moment, Amber Reynolds reprenait conscience.

Enfin, façon de parler.

Elle est toujours plongée dans un profond coma, sans en connaître la raison, mais est suffisamment éveillée intérieurement pour partager son quotidien ainsi que ses souvenirs, qui affluent très progressivement.

"Je suis un fantôme prisonnier de mon corps."

"Ils récupèrent mon urine dans un sac et me torchent les fesses."

Elle ressent la douleur, les présences autour d'elle, elle entend les dialogues de ses proches ou du personnel soignant. Elle voudrait répondre quand on lui parle. Mais elle ne peut pas interagir avec eux.

"Il s'est passé quelque chose de très grave, même si je ne sais plus quoi, ni quand cela s'est produit."

Peu à peu, elle comprendra qu'elle a eu un grave accident de voiture. Elle qui ne conduit pourtant jamais.

Et c'est donc dans un parfait brouillard qu'on évolue avec elle et ses réflexions, qu'on tente de reconstituer avec bien peu d'éléments comment elle a pu se retrouver dans cette situation.

Ses principaux visiteurs sont son mari Paul er sa soeur Claire. Tous les deux semblent partager un secret. Et les soupçons, tant ceux du lecteur que ceux de la police, ne tardent pas à se diriger vers l'époux. Non seulement leur couple semblait battre de l'aile, mais Amber est recouverte d'hématomes antérieurs à l'accident, et de là à penser qu'elle était battue, il n'y a qu'un pas.

Petit à petit, elle entend des indices autour d'elles, et les souvenirs reviennent. Aussi son histoire prend-elle forme progressivement.



Comme dans de nombreux thrillers psychologiques, on a ici une alternance présent / passé.

Aussi revivons nous chronologiquement la semaine d'Amber avant l'accident. Et les évènements qui vont s'enchaîner jusqu'à son arrivée à l'hôpital.

Nous en apprenons ainsi bien davantage sur sa vie professionnelle, ou sa famille.

Amber présente une émission de radio, Coffee Morning, avec l'illustre Madeline Frost. Le problème, c'est que la célébrité ne peut plus supporter sa partenaire, et comme c'est elle la star, ses désirs sont des ordres. Le réalisateur laisse alors un ultimatum à Amber : Soit la relation entre les deux présentatrices s'arrange d'ici le nouvel an, soit elle sera remerciée. C'est ainsi qu'aidée de sa collègue et amie Jo, Amber concocte un plan infaillible pour mettre sa concurrente en difficulté, multipliant les coups bas et les lettres anonymes de menace.

On fait également connaissance de Paul, le mari, de plus en plus distant, écrivain auteur d'un seul livre et n'ayant jamais renoué avec le succès. Tout porte à croire qu'il a une autre femme dans sa vie.

"Nous n'avons pas fait l'amour depuis des mois, depuis notre anniversaire de mariage."

On rencontre aussi Edward, l'ex-fiancé d'Amber. Ils se croisent par hasard, prennent un verre. Comment réagira-t-elle quand elle réalisera que les sentiments qu'il lui voue sont toujours aussi intenses que par le passé ?

Quant à Claire, la si jolie soeur, elle est l'exacte opposée d'Amber, qui se dévalorise.

"Chez elle, tout est impeccable, soigné, maîtrisé. Nous sommes aux antipodes l'une de l'autre."

"Je me sens sotte et vieille, périmée."

La relation entre elles est très ambiguë. Entre attachement possessif, haine et jalousie.

Notamment parce qu'Amber est devenue invisible pour ses parents, toute leur attention étant accaparée par Claire.



Parfois je mens alterne donc le présent, le passé proche, mais aussi le passé lointain. Ce sont trois périodes distinctes qui vont raconter une seule et même histoire, brouillant à la fois les cartes tout en multipliant les indices.

Ainsi accède-t-on au journal intime d'Amber, alors âgée de dix ans, au début des années 90.

Mais quel est le lien entre ces écrits de pré-adolescente mal dans sa peau et les évènements qui vont se dérouler un quart de siècle plus tard ?

On y découvre à nouveau une jeune fille solitaire, peu appréciée, issue d'un milieu modeste. Atteinte de troubles obsessionnels compulsifs, Amber se révèle maniaque et anxieuse.

Ses parents la rejette. Ils ont des problèmes avec les somnifères ou l'alcool.

"Je crois que papa ne devrait pas boire autant, ça le transforme en quelqu'un de pas très gentil."

Durant cette enfance chaotique, elle se fera cependant une amie, Taylor, avec laquelle elle partage jusqu'à la même date de naissance.

"J'aime Taylor. Je ne laisserai personne lui faire de mal."

Taylor et la mère de celle-ci seront un peu comme un refuge, un réconfort pour cette fillette mal dans sa peau.



Evidemment, les trois périodes sont intrinsèquement liées. De courts chapitres nous font passer de l'une à l'autre, permettant progressivement d'éclairer d'un jour nouveau l'ensemble de l'intrigue, qui ne s'arrête pas aux origines de l'accident qui a plongé Amber dans le coma.

Mais bien vite, vous vous rendrez compte que de petits détails ne collent pas. Parfois l'explication viendra rapidement et d'autres, vous resterez avec vos doutes. Est-ce une maladresse de l'auteure, ou faut-il attendre encore un peu avant d'avoir que ces incompatibilités entre les histoires deviennent rationnelles ? Pas évident d'anticiper avec une narratrice qui annonce d'emblée qu'il lui arrive de mentir.

"Parfois je mens. Ca arrive à tout le monde."

"Les mensonges peuvent avoir l'air vrai à force d'être répétés."



Amber Reynolds est une héroïne très particulière, parce qu'on la devine perturbée au-delà de ses problèmes familiaux et professionnels. Parfois exécrable, parfois terriblement attachante, est-elle victime de ses propres machinations ou d'un sort cruel ?

Ce livre propose une réelle plongée en eaux troubles en nous mettant dans la peau de cette femme qui ne parvient pas à se réveiller de son coma et dont la vision comme les pensées ne sont pas totalement fiables. Est-elle manipulée ou est-ce elle qui manipule le lecteur ?

L'une de ses principales particularités est de toujours dresser des listes obsessionnelles, qui doivent toujours aller par trois. La jeune Amber se présente ainsi :

1 - J'ai bientôt dix ans

2 - Je n'ai pas d'amis

3 - Mes parents ne m'aiment pas

Plus âgée, elle a non seulement gardé cette habitude mais a pris celle de toujours tout compter.

"Je ne m'arrête pas avant d'avoir pu en compter dix sur la porcelaine blanche."

"Je les ai comptés : Il y en avait treize, ce dont je me souviens parce que c'est un nombre qui porte bonheur et malheur à la fois."

A l'instar de Monk, le détective, dénombrer et lister la rassure.



Désormais très familier du genre, ce thriller psychologique a pourtant réussi à me surprendre. Le mot est d'ailleurs faible : il m'a plutôt retourné le cerveau avec une première révélation inattendue, avec laquelle j'ai du composer pour remettre en place tout ce que je croyais avoir lu et compris jusqu'alors.

Et arrivent les dernières lignes et là, nouvelle claque, elles résonnent encore dans un coin de ma tête parce qu'elles obligent à changer de nouveau de perspective, et je m'en veux presque de m'être ainsi laissé balader par Alice Feeney.



Sur des thèmes pourtant classiques ( mariage, famille, relation entre sœurs ... ), Parfois je mens montre une nouvelle fois par l'originalité et l'intelligence de sa construction que le thriller psychologique a encore de beaux jours devant lui, en parvenant à innover et à surprendre le lecteur.

En outre, la qualité de l'écriture et de certaines réflexions n'ont fait qu'amplifier mon plaisir lors de cette lecture.



N'hésitez donc pas à vous prendre la tête à votre tour avec ce puzzle en trois dimensions, avec quelques pièces en trop et d'autres émoussées, et bonne chance pour le résoudre !

A mon humble avis, incontournable pour les amateurs du genre.



Croix de bois, croix de fer,

Si je mens, je vais en enfer.



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Lui & moi

C'est un thriller. du genre suspense et morts. Et policier, aussi. Deuxième livre d'Alice Feeney (à ne pas confondre avec Alice Ferney, ce que j'ai failli faire).



Elle, c'est Anna Andrews. Elle vit à Londres et est présentatrice du journal TV d'une grande chaine anglaise. Avant, elle était simple « reporter », du genre de ceux qu'on envoie dans tout le pays pour couvrir un fait divers. Mais depuis deux ans, elle est enfin heureuse, son job de rêve : Cat, celle qu'elle remplace, a pris un très long congé maternité, tellement long que ça semble définitif. Mais ce lundi-là se transforme en jour d'horreur pour Anna : les gens du studio évitent de croiser son regard lorsqu'elle arrive, elle sent l'ambiance lourde. Et elle découvre, à sa place au maquillage : Cat est revenue, elle reprend son poste, et toutes les responsabilités et les droits inhérents à ce travail. Justement, il y a eu découverte d'un corps à Blackdown. Anna doit choisir un cameraman et y aller. Lui ordonne Cat. Et Blackdown, c'est le dernier endroit au monde où elle voudrait se rendre.. C'est son enfance pauvre, son adolescence, pas top non plus, des mauvais souvenirs. Et sa mère y vit encore. Sa mère avec laquelle elle n'a plus de relation : c'est chez elle que son bébé de trois mois est mort. La mort subite du nourrisson. Il y a cette femme morte, et elle se rend compte qu'elle la connait. Une amie dans son adolescence. Et elle l'a justement aperçue hier. Et là elle est dans la boue, assassinée à coups de couteau, près de la forêt. Et la police arrive, et met du rubalise tout autour. Et elle se rend compte qu'elle connaît le chef des enquêteurs. C'est son ex-mari.





Lui, c'est Jack Harper. Chef des enquêteurs. Il arrive sur la scène de crime quasiment en même temps que la presse. Il aperçoit la journaliste. Il la connaît. C'est son ex-femme. Et lorsqu'il regarde la victime du meurtre pour faire les premières constatations, il s'aperçoit que cette femme est sa maîtresse. Ils se sont vus hier soir tard. Il faut qu'il évite de laisser des traces. Deux voix, un chapitre par voix : Elle, et Lui. Et de temps en temps un chapitre écrit en italique : c'est le meurtrier qui parle. Moi. Ou la meurtrière. Qui semble s'amuser à plonger Jack Harper et aussi Anna dans un piège infernal. À moins que ce soit l'un des deux qui se joue de l'autre.



Un suspense intense, des détails bien amenés, des nouveaux suspects, ce livre est horriblement bien construit, on s'enferre avec les personnages principaux, et impossible de poser le livre avant la fin. Un très bon thriller.
Lien : https://melieetleslivres.fr/
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Parfois je mens

Parfois je mens, est le type même du thriller captivant et déroutant.

De ceux qu'on ne lâche pas.

De ceux qui nous embrouillent le cerveau, au point de se perdre et de s'angoisser à l'idée qu'on a dû louper quelque chose.

Y a forcément un truc qu'on a zappé.

On n'identifie plus les personnages,  on ne sait plus qui est qui, on essaie de remettre les pièces du puzzle en place, bref, c'est machiavélique.

Alice Feeney fait bien le boulot.

Elle nous promet de l'émotion, des retournements de situation, des nuits blanches, elle tisse sa toile et l'on s'y emprisonne.

Amber a 35 ans, elle est à hôpital, plongée dans le coma à la suite d'un accident.

C'est elle, la narratrice.

Elle nous dit tout.

Elle revient sur son enfance, sur les jours qui ont précédé son hospitalisation, et surtout elle nous parle de ce qu'elle ressent, entend, devine de son lit.

Feeney prend son temps pour nous expliquer ce qui l'a amenée là.

Et si, au départ l'histoire paraît très simple, cela se complique bien vite, parce que, parfois, Amber ment.

Ce qui pimente le récit, c'est que, justement, parfois, mais pas tout le temps, alors, au lecteur de démêler le vrai du faux et je vous préviens le jeu n'est pas facile.

Ne dit-on pas que plus le mensonge est gros plus on y croit ?

Bluffant...
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Parfois je mens

Une belle surprise ! Dans le genre thriller psychologique addictif qui rend fou, ce roman est une pépite !

Amber se réveille donc dans une chambre d'hôpital, dans le coma, elle entend tout mais ne peut bouger si s'exprimer. A son chevet notamment, sa soeur Claire et son mari Paul. Elle ne se souvient pas comment elle a atterri ici, nous allons le découvrir avec elle ; elle aura des flash backs de sa vie précédente, et des nous lirons des extraits de journal intime d'une fillette en 1992.

L'autrice prend un malin plaisir à nous balader sans jamais tomber dans le grotesque, elle maîtrise clairement son sujet, et nous avec.

Un régal !
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Lui & moi

UN GROS COUP DE COEUR pour Lui & moi de Alice Feeney.

Si j'avais pu je l'aurais terminé aussitôt commencé tant je voulais connaitre la fin.

Les deux principaux personnages de cette histoire : Anna Andrews présentatrice du journal à la BBC, vit seule à Londres et a un penchant sérieux pour l'alcool.

Lui Jack Harper inspecteur divisionnaire de police judiciaire vit à Blackdown avec sa soeur Zoé et la fille de cette dernière Olivia. Une petite ville à 2h de la capitale où il ne se passe pas grand-chose. Tout autour du bourg il y a une muraille d'arbres qui maintient ce village dans une pénombre constante.

Il ne faut pas oublier la troisième voix ce sont les lettres du tueur.

Anna et Jack était mariés et avaient un enfant, malheureusement la mort subite du nourrisson leur a enlevé ce bonheur. Ce soir là c'est la maman d'Anna qui gardait ce petit ange car ils fêtaient son anniversaire au restaurant autant elle en a voulu à son mari mais aussi à sa mère et elles n'avaient plus guère de contacts.

Par la suite ils ont divorcé, la vie en commun était devenu trop compliqué.

Mais cette quiétude ne dura pas.

Anna perdit son emploi, elle remplaçait Cat Johns qui avait pris deux ans de congé maternité et pensait qu'elle ne reviendrait pas mais un matin elle était de retour et son bonheur s'écroula car c'était le job de ses rêves.

Elle doit reprendre son poste de journaliste sur le terrain et comme si tout s'était ligué contre elle, un meurtre vient d'être découvert là où il ne se passe jamais rien et suite à cette enquête elle se retrouve avec son ex pour essayer de comprendre ce qui s'est passé.

A partir de là accrochez-vous et prévoyez quelques heures car vous n'aurez pas envie de refermer le livre jusqu'au mot fin.

Vont être mêlé à ce passionnant scénario : Priya Patel inspectrice et la collaboratrice de Jack, Cat Johns, Zoé, Rachel Hopkins, Helen Wang et Anna formait la bande des cinq au lycée, trois de ces filles semaient la zizanie et avaient de l'emprise sur les autres. On peut ajouter Richard le cameraman.

Un thriller intense et addictif, bien écrit, bien construit, en un mot tout pour vous emmener dans sa ronde infernale.

Par deux fois j'ai cru deviner l'assassin mais je dois avouer que j'ai compris seulement à la fin.

N'hésitez pas et bonne lecture à tous.



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Dix ans, noces de sang

Encore un livre des éditions Hauterive, celui-ci vient de sortir. Et le titre d'origine est « Rock Paper Scissors » (Pierre Papier Ciseaux). Encore un titre à la c** bien raccoleur pour les lecteurs français ! J'avais gardé un souvenir assez bon des deux précedents livres d'Alice Feeney, ce qui m'a poussée à l'acheter (d'occase). Eh bien je suis dééééçue, mais déçue quoi.



Un couple, le mari s'appelle Adam. (Encooore ??) et sa femme, Amelia. Lui écrit des scénarios adaptés de romans, pour la télévision britannique. Elle travaille dans un refuge pour animaux, à Londres. Lui est très introverti, et il est atteint d'une maladie rare, appelée la prosopagnosie : il ne reconnait pas les visages. Ni les expressions des visages. Il dépend de sa femme dans les réunions ou les évènements, pour lui glisser qui est là, ou qui est la personne qui arrive vers eux.

Leur mariage bat de l'aile, et comme Amelia a gagné un week end en Écosse dans une loterie, elle décide que ce week end loin de Londres sera l'occasion pour eux deux de se retrouver, de faire le point, de se rendre compte si leur couple peut être sauvé, ou non.



Les ennuis au bien être voulu sont qu'une tempête de neige fait rage, et que conduire dans ces conditions pendant huit heures est épuisant. Et que leur gîte est en fait une ancienne chapelle, loin de tout. Et que pendant cette tempête l'électricité est coupée plusieurs fois. Et que cette chapelle, au vu de la poussière partout sur les meubles, semble inhabitée depuis des années.



La narratrice est Amelia, au début, puis certains chapitres viennent d'Adam, entrecoupés aléatoirement par des lettres que la femme écrit chaque année à son mari, tous les ans lors de leur anniversaire de mariage. Lettres qu'elle conserve et ne donne pas à son mari. Ce qui nous permet de comprendre leur vie avant ce week end des dix ans.



Alors pour vous dire, l'auteure fait visiblement des efforts pour installer un suspense, un malaise, mais on n'y croit pas une seconde. Par exemple la découverte du lieu ; Amelia n'a rien lu, rien recherché sur l'endroit où ils partent. C'est un peu bizarre. Et ensuite, l'obsession d'Adam pour un écrivain dont il adapte les thrillers pour la télévision, les sous-entendus tout le long du roman, l'un et l'autre disent qu'un seul d'entre eux repartira de là. Il y a des efforts pénibles de ce genre pour installer le suspense, mais ça paraît tellement « plaqué » que c'en est risible.



Je me suis ennuyée. Je n'ai pas aimé l'histoire. Trop tarabiscotée, trop de détails qui se veulent des retournements de situation sont artificiellement plaqués ici ou là, l'atmosphère du lieu voudrait qu'il soit comme hanté, et on n'y croit pas, c'est mal fait, c'est long, c'est compliqué, on ne sait plus qui est qui, et on ne comprend pas pourquoi ily a une mort à la fin, pourquoi cette personne, pourquoi une mort ? C'est long, pas intéressant, ennuyeux et pas crédible. (Je vais plutôt aller lire le dernier Ruth Ware, moi…)



Ma note : 2 sur 5.
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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Dix ans, noces de sang

Partir un week end en Écosse qu'ils ont gagné semble être une bonne idée pour Amelia et son mari Adam.

Une occasion rêvé pour ressouder un peu leur couple qui bat légèrement de l'aile...

Mais voilà à peine arrivé que des événements étranges commence et le week end de rêve finit par virer au cauchemar...



J'ai adoré les deux précédents livre que j'ai lu de l'auteure.



Dans ce roman les chapitres sont court mais j'ai trouvé des passages un peu long... Et une certaine indifférence aux protagonistes.

Malgré cela j'ai passé un bon moment, j'aime beaucoup les romans chorales, mais surtout c'est ce twist que je n'ai pas vu venir et à partir de la je me suis dit " À oui quand même ".

Alors c'est vrai pour moi ce n'est pas le meilleur de Alice Feeney mais il reste tout de même agréable à lire !
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Dix ans, noces de sang

Adam et Amélia partent en week end en Écosse pour rabibocher leur mariage sérieusement compromis. Adam, scénariste hollywoodien primé, ne vis que par son travail et Amélia, employée dans un refuge pour animaux, espère pouvoir mettre les choses à plat grâce à ce voyage qu’elle a gagné à la loterie au travail.

La route est longue et pénible, la neige et le verglas s’invite jusqu’au seuil de l’église - gîte qui leur a été réservé. L’isolement est complet et ils sont coupés du monde par la tempête de neige. C’est alors que le gîte devient de plus en plus inquiétant et que des phénomènes inexpliqués se produisent…

Ahh… la magie de l’Écosse au bord d’un Loch perdu, en plein hiver et au coeur de la tempête… endroit parfait pour une (mauvaise) rencontre et pour toutes sortes de fantasmes… Ce thriller est palpitant à souhait, on a les cheveux qui se dressent et en même temps on veut savoir ce qu’il va se passer après bref, c’est l’angoisse… que doit on faire??? On ne peut pas aller se coucher sans savoir alors on reste oui mais à quel prix? Celui de nos nuits blêmes et de nos visages tendus…

Bref, un beau brin de flip en ce début d’année… message reçu.
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Lui & moi

Anna Andrews, journaliste pour la BBC doit retourner à Blackdown, charmant petit village ou tout le monde ce connaît... Charmant pas tant que ça, un meurtre y a était commis, et pourquoi Anna ne voulait plus mettre les pieds de ce village, celui de son enfance ?

L'enquête est confié à Jack qui lui vit à Blackdown et qui connaissait la victime !

Ils vont donc mener l'enquête et être confronté au passé..



Je dois reconnaître que je n'étais pas plus que ça emballé par la quatrième de couverture... Mais ayant beaucoup aimé " parfois je mens " je me suis laissée tenter. J'ai bien fait car c'est un beau COUP DE COEUR !

L'écriture est fluide, on veut toujours pousser plus loin, à chaque fois on ce dit "Oh c'est lui, non c'est elle, et ci c'était lui..." tout le long du roman, impossible pour moi de savoir !

Puis j'adore quand une journaliste est mêlée à l'enquête !

Un dénouement sensationnel !

Ici ce sera amour, trahisons, protection er surtout... Vengeance qui vont régner !



Une magnifique découverte que les romans d'Alice Feeney pour mon année 2022 !



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Parfois je mens

Amber est une jeune femme, mariée sans enfants, elle vit non loin de chez sa soeur.

Mais Amber est surtout cette jeune femme dans le coma, elle entend mais ne peut communiquer.

Comment en est elle arrivée la ? Pourquoi ce trouve telle prisonnière de son propre corps ?

C'est à travers son récit, que nous allons tout découvrir !



En ce moment j'ai envie de thriller psychologique et je dois dire que celui-ci est tout à fait ce que je recherché !

On alterne entre présent et passé, ce que j'aime beaucoup, on découvre pas à pas la vie des protagonistes qui sont loin d'être tout rose !



J'ai adoré la construction de ce roman, cette machination, les liens entre les personnages, je me suis embarquée dans ce livre tête baissé ! Quel moment agréable !

Et surtout ne pas oublier que "parfois je mens" c'est pas faute d'avoir été prévenue !
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Daisy Darker

Cornouailles, une demeure encerclée par la marée. Demeure de la famille Darker, c'est la qu'ils vont tous ce retrouver réuni pour l'anniversaire de la grand mère, qui fête ses 80 ans !

Chaque membres de cette famille a quelques choses à cacher ! Et pas des petits secrets mais des lourds !

Une tempête et des membres de cette famille ce retrouvent assassinés les uns après les autres, par qui ? Pourquoi ?



J'adore les romans de Alice Feeney mais avec celui-ci c'est plutôt mitigé...

Commençons par le postif, l'ambiance ! J'ai adoré être prise au piège dans cette maison avec cette famille tres spéciale ! Un bon huis clos. Je me suis beaucoup attachée a Daisy le personnage central, et j'ai aimé le dénouement !

Le négatif... la longueur, j'ai trouvé que ce roman ce répété souvent, ce qui a gâché mon plaisir, pas complètement mais asser quand même.

Ca reste malgré cela un livre agréable mais dans ceux de l'auteure il y a mieux...
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Dix ans, noces de sang

Entre Adam et Amélia, ce n'est plus l'amour fou des débuts, le temps érodant leur mariage aussi sûrement que les vagues sur des falaises.

Un week-end au fin fond de l'Écosse, gagné par Amélia lors d'une tombola, est un lieu unique pour se retrouver et partir du bon pied.

Arrivés au gîte, qui n'est autre qu'une chapelle rénovée, ils seront confrontés à leurs non-dits et leurs mensonges.

Cette virée nuptiale sera t'elle thérapeutique ou palliative ?



Alice Feeney a fait le choix d'une écriture à la première personne en alternant les voix à chaque chapitre. On passe d'Adam, scénariste atteint de prosopagnosie, centré sur son auteur fétiche, à Amélia, sa femme qui travaille au sein d'un refuge pour chiens et qui fait tout pour que son mari lève le nez de ses livres. Puis, à chaque année de mariage, un chapitre est dédié à une lettre écrite à Adam par sa femme, qu'il ne lira jamais, faisant entrer le passé dans la narration sous une forme plutôt sympathique.



Ce premier roman que je lis de cette autrice s'est avéré être une très bonne surprise. Les vérités sur les membres du couple apparaissent petit à petit jusqu'à LA révélation. Hyper excitante, elle risque de vous faire tomber à la renverse! Prenez un peu de temps pour vous, faites vous plaisir avec ces dix années de mariage.
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Lui & moi

Un thriller prenant.



Anna, correspondante à la BBC, se retrouve à couvrir le meurtre d’une amie d’adolescence.

Jack Harper, l’inspecteur en charge de l’enquête, est en difficulté, car il est l’un des derniers à l’avoir vue en vie.



Comment l’enquête va t elle s articuler entre ces 2 protagonistes ? La tension s accentue avec des nouveaux meurtres.

Y a il un lien avec leur passé ?



Très bon moment de lecture.

Rythmé et haletant !

J’ai lu le premier thriller de l’auteure et compte lire le dernier paru.
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Dix ans, noces de sang

Dix ans, Noces de sang Alice Feeney

- C’est un thriller domestique. Adam et Amélia sont mariés, mais rien ne va plus dans leur couple. Suite à l’avis de leur conseillère conjugale et à la pression d’Amélia, Adam accepte qu’ils partent un week -end en Ecosse, loin de tout, pour sauver leur couple. Mais rien ne va se passer comme prévu. L’endroit est glauque et même la météo n’est pas de la partie, il y a une grosse tempête de neige !

- Le récit se fait en alternance, nous montrant le point de vue de chaque époux : Amelia et Adam. Il est entrecoupé de lettres écrites par sa femme à chaque anniversaire de mariage, lettres qu’au final elle ne partage pas avec lui et qui ne se seront jamais lues.

- Ces chapitres rythment l’histoire qui devient très vite addictive car on se rend compte que chacun a des secrets, des choses à cacher et qu’il ment à l’autre.

Le tout est rempli de suspense. La tension monte au fil des pages au point de devenir angoissante.

- La plume est fluide, immersive rendant la lecture très prenante. L’intrigue est bien ficelée et surtout remplie de situations stressantes avec de nombreux rebondissements.

- Le dénouement est incroyable et le final nous retourne complètement le cerveau !

- Un thriller psychologique très réussi que j’ai pris plaisir à lire et que j’ai lu rapidement.


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Lui & moi

Alerte thriller excellent !!

Je viens de le terminer et waouh la fin!!

Bravo à l' auteure car je pensais vraiment avoir trouver le coupable et quelle surprise !



C'est un thriller à deux voix, car il y a toujours deux versions à une même histoire.



Lui, Jack Harper, inspecteur de police,

Elle, Anna Andrews, correspondante pour la BBC.

En commun: un passé douloureux .



Résumé :

Anna Andrews s'était juré de ne plus jamais remettre les pieds à Blackdown, ce village où elle a grandi et vécu un cauchemar qu'elle n'est pas près d'oublier.

Pourtant, c'est précisément à Blackdown qu'on retrouve une femme sauvagement assassinée. Anna, correspondante pour la BBC, n'a d'autre choix que de se rendre sur place pour couvrir l'affaire.



Elle est sous le choc en découvrant l'identité de la victime : il s'agit d'une de ses amies d'adolescence.

L'inspecteur en charge de l'affaire, Jack Harper, connaît bien la victime, lui aussi, il est même le dernier à l'avoir vue en vie.

Jack et Anna vont passer quelques nuits blanches à Blackdown. D'autant plus que le tueur ne s'arrête pas en si bon chemin : les meurtres se multiplient et Anna pourrait bien être la prochaine sur la liste...



Des personnages cabossés, une intrigue extra, et une vengeance très bien réalisée, plusieurs suspects possibles.

C'est ma première bonne surprise lecture de ce mois de décembre. Je vous le recommande.





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