Ils n'avaient pas les jouets que reçoivent d'ordinaire les enfants, mais ils avaient la liberté. Ils faisaient un butin de tout ce qu'ils ramassait. Ils allaient et venaient comme bon leur semblait. Les petites jambes grises et nues, sur les trottoirs et caniveaux des rues voisines, ça sautillait, courait, revenait, s'arrêtait, reprenait.