Alice Melvin

Les boutiques d'Angélique est un joli album, aux illustrations délicates. Un petit bijou à lire et à regarder pour en découvrir tous les secrets.

Les commerces qui semblent dater d'une autre époque, sont pleins de petits détails. Et le personnage d'Angélique faisant ses courses en dilettante est attachant. Si le parent ou l'enfant accroche avec les illustrations, il faudra du temps pour se lasser de cet album !

Le temps de visiter l'intérieur de la maison de cette grand-mère, on retrouve les siens et ce que l'on y associe.

Un album au charme désuet qui aborde avec douceur ce que peut représenter une grand-mère et combien elle peut être importante dans la vie.
Lien : http://boumabib.fr

J'ai bien aimé car j'ai l'impression de me voir faire les courses!!!!!

Y a pas de sel..tant pis prenons des bonbons!

Un album, drôle et intelligent!

Le trait des illustrations est simple, lisible, accessible. Cependant, l'univers d'Alice foisonne d'idées originales, de détails fourmillants... Les formes, les matières créent un charme authentique qui nous donne envie d'ouvrir, de lire et de relire longuement.

La visite débute par le vestibule et se prolonge de pièces en pièces par un savant jeu de transparences rendu ici possible par les fenêtres ouvertes et les rabats secrets. C'est comme en un roman Proustien dans lequel un souvenir en appelle un autre. le temps des secrets est celui du goût des madeleines qui s'allie au verre de lait servi dans une vache en porcelaine; l'odeur d'un vieux tapis persan jure avec le lino crème... Les enfants aiment les trésors que cette drôle de maison chic recèle et jubilent à l'idée de découvrir les jeux entreposés dans le grenier qui se déplie, et se déplie au fur et à mesure que nous montons l'escalier.

ans cette maison où une petite fille déambule à la recherche de sa grand-mère, on entre comme en un espace désuet, un vaste bric-à-brac d'objets hétéroclites qui ne manqueront pas d'étonner les petits et les grands. On redécouvre, le temps de la lecture, la fonction de chaque pièce, toutes marquées d'une association subtile de teintes qui

nous donnent parfois l'étrange sentiment d'être dans un tableau Edward Hopper. le mobilier désuet a le charme des vieilles maisons de nos propres grands-parents et que celle d'Alice ressemble à la nôtre ou pas n'est pas le plus important. C'est d'ailleurs ce qu'évoque l'auteur à la dernière page qui s'adresse aux adultes et rend hommage à sa propre grand-mère et à l'héritage artistique que celle-ci semble lui avoir légué.

En ces lieux, nous reviennent surtout des fragments oubliés de l'enfance, le plaisir de découvrir ou de redécouvrir un lieu autrefois habité et dans lequel l'enfant progresse seul désormais... En effet, il lui/nous faut atteindre la dernière page pour comprendre où se cache sa grand-mère qu'il cherche dans chaque pièce au fil de la visite. Cette recherche nous amène à songer d'ailleurs, de manière très subtile et délicate, à la maison restée vide après le départ de nos très chers grands-parents. Ils ne sont plus mais leurs murs sont chargés d'histoires. A leurs morts subsistent nos souvenirs, ancrages inconscients de notre être le plus profond.

Le texte maintient longtemps cette ambiguïté chez l'adulte, et c'est ce qui rend le livre sublime. Tandis que l'enfant cherchera simplement à savoir où est cachée grand-mère, l'adulte, lui, en relisant l'histoire, saura qu'elle est ailleurs, en ces lieux où les songes, les souvenirs et les fictions rendent vivants.

Vous l'aurez compris, ce livre me touche. En partageant ce que j'ai pu ressentir lors de sa lecture aux côtés de mon fils attentif et surpris, je souhaite rendre hommage à cette femme qui a su si bien exprimer l'attachement et l'importance que les lieux peuvent avoir dans nos vies. Ce n'est pas seulement la visite d'une maison qui est ici proposée à nos enfants, mais bien plus que cela. On lit et relit en s'amusant des objets à nommer de l'entrée au jardin, mais surtout on pense à nos aïeuls et l'on voit autrement ces maisons de nos parents dans lesquelles nos enfants entrent innocemment.



En somme, c'est le livre de toutes les générations!
Lien : http://lilymoods.blogspot.fr..

Dans la maison de ma grand-mère, Alice Melvin, Albin Michel jeunesse, 16€90



De temps en temps, j’ai vraiment besoin de quitter Paris. De changer d’environnement pour profiter d’un endroit plus calme, plus doux, un endroit à la fois familier et apaisant.
Lien : https://www.litterature-enfa..

Dans la maison de ma grand-mère, l'auteur partage les souvenirs de sa grand-mère à travers une balade de pièce en pièce et des gestes quotidiens, accrocher son manteau dans l'entrée, prendre son goûter, fouiller dans le grenier, regarder les photos anciennes... C'est aussi le moment pour Sally de profiter de l'absence des grands-parents pour se balancer à toute vitesse sur le fauteuil à bascule ou pour essayer le chapeau de grand-mère.

Chacun pourra se retrouver dans cet album tout doux. Il a le charme suranné des papiers peints à fleurs, d'une horloge comtoise qui s'est arrêtée, d'un pot à lait en forme de vache et de tout un tas d'objets hétéroclites qu'il est rassurant de retrouver à chaque fois que l'on vient en visite chez ses grands-parents "où tout est unique et où rien ne change jamais..."

Pour moi, c'était le seau à glaçons orange en forme de pomme dans lequel il y avait des bonbons et plus précisément des petits Pimousses...

Un bel album joliment désuet et emprunt de nostalgie.
Lien : http://jeunesse.actualitte.c..

Angélique doit faire quelques emplettes : une sucette en forme de cœur, une rose jaune, un cacatoès, une grappe de raisin… Des courses étranges, me direz-vous ! Nul doute que la fillette trouvera son bonheur dans les boutiques de la grande rue. Faites du lèche-vitrine en compagnie d’Angélique !



Confiserie, boulangerie, fleuriste, quincaillerie, antiquaire et bien d’autres encore, autant de charmantes boutiques que l'on peut découvrir en ouvrant les rabats des pages. Les jolies illustrations d’Alice Melvin, colorées et délicieusement rétro, se dégustent du bout des yeux, avec malice et gourmandise ! Afin de nous guider dans notre promenade, l’auteur accompagne ses dessins d’un texte qui sonne comme une comptine, tout en rimes. Une belle réussite !

Un voyage dans le temps et dans l’espace proposé avec délicatesse par Alice Melvin qui a grandi au nord de l’Angleterre.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..

Sous le charme de l'album "Les boutiques d'Angélique" d'Alice Melvin, je me suis empressée de lire "Dans la maison de ma grand-mère".

Sans surprise, j'ai encore une fois beaucoup aimé les jolies illustrations d'Alice Melvin. Celles-ci sont délicieusement colorées et possèdent un charme un peu désuet. Bien que cet album soit récent (2015), on a le sentiment qu'il s'inspire d'une autre époque, d'un art de vivre différent. Dans cette maison que la fillette nous fait visiter, on a la sensation que le temps est suspendu.



Les illustrations se picorent du bout des yeux, avec malice et gourmandise ! Il faut de longues minutes pour apprécier pleinement le travail des illustrations. Il est flagrant que l'auteure attache de l'importance aux détails car ceux-ci sont nombreux. C'est un vrai régal. Ce soin qu'elle porte aux petites choses, aux objets du quotidien, est émouvant. Parmi tous ceux qu'elle illustre, j'avoue avoir un faible pour les beaux carreaux de ciment dans la saille de bain, la magnifique verrière du jardin d'hiver ou encore les jolis petits fanions colorés suspendus entre les arbres.



En plus d'avoir ce visuel si séduisant, l'histoire est également très touchante. On sent qu'il s'agit là d'un album qui touche de près les sentiments de l'auteure. Le petit mot à la fin de l'album témoigne d'ailleurs de l'émotion qui la lie à cette histoire.

Un livre à regarder, aux illustrations délicates. C'est adorablement rétro et cela permet de passer un agréable moment de partage avec l'enfant à rechercher différents éléments.

Un livre à compter original et poétique, dont les illustrations évoquent les décors baroques des papiers peints, les motifs des tissus et le travail de gravure. Avec pour sujet les oiseaux et la nature, le déroulé d’une journée est ainsi conté : une histoire sans texte, rythmée par quelques interventions des chiffres dans l’image. Un coq, deux perruches, trois canards, et ainsi de suite jusqu'à vingt. Un bel album comme je les aime !

On se sent bien dans son livre. Come in!
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..

Les illustrations détaillées avec finesse sont agréables à regarder, tout comme il est plaisant d’écouter le texte et la ritournelle mélodieuse de cet album.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..