AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alice Pfeiffer (14)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Je ne suis pas parisienne

Avant tout, merci à Babelio et à l'éditeur pour ce livre.

Je suis très mitigée sur cette lecture. On en entend beaucoup parler dans la presse féminine, puisque cela parle de parisienne, mais je m'en étais fait un peu une fausse idée. Je pensais que les différentes images de la non parisienne, c'est à dire la française, seraient représentées. Je ne pensais pas que l'on resterait dans Paris et sa banlieue pour parler de toutes les oubliées des clichés parisiens.



Ensuite, ayant moi même vécu à Paris pas mal d'années, je n'ai, dès le départ, pas forcément accroché à certaines affirmations , sur lesquelles le livre va reposer.

L'étude est intéressante, mais certains passages étaient du déjà lus. J'ai aussi eu un peu de mal avec le style de l'autrice, qui me semblait parfois un peu brouillon, dans ses idées, dans sa façon d'écrire. Passionnée par son sujet, on sent qu'elle veut tout dire et finit par en oublier parfois le sujet de son livre.



Ce livre soulève bien des points intéressants et pertinents, mais n'atteind pas toujours une conclusion évidente.



Pas un coup de cœur pour moi.
Commenter  J’apprécie          10
Je ne suis pas parisienne

Tout d'abord, merci aux éditions Monpoche et à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de l'édition masse critique !

Ensuite, que pourrais-je en dire ?

À vrai dire, si j'ai mis autant de temps à écrire ma lecture, c'est que je suis profondément mitigée quant à mon avis sur ce livre : pour faire bref, si seule la première partie du livre avait été éditée, j'aurais mis 6 étoiles sur 5 ; tandis que si seule la deuxième partie du livre avait été éditée, j'aurais mis deux ou trois étoiles...

Par pitié, ô cruauté, ô désespoir : 3500 caractères de ma critique ont été perdus 😱 !! Je vais donc essayer de les réécrire... Quand je pense que ma critique me semblait parfaite et que j'ai TOUT perdu.

Tout d'abord, intéressons-nous à l'auteure : d'abord parisienne jusqu'à ses quinze ans, elle fut ensuite un temps britannique puis à nouveau parisienne. Et, autre fait intéressant, il s'agit d'une journaliste assez proche du monde de la mode, pas le milieu le plus féministe, vous en conviendrez.

Donc, détail d'importance, il s'agit de ma première lecture de non-fiction et en l'occurrence d'une sorte d'essai féministe. Grand changement pour une fidèle de la fantaisie et passionnée de dystopie.

Autre chose : ce fut en grand partie une découverte pour moi : marseillaise mais irlandaise au plus profond de mon âme qui n'avait qu'une vague image de femme bourgeoise à la française.

Tant que nous sommes sur la première de couverture, autant y rester avec la précision "éloge de toute les Françaises". Bluffante et rondement menée, elle saura vous en apprendre.

Mais arrêtons de tourner autour du pot et de tenter vainement d'éviter the elephant in the room et parvenons à ce qui m'a déplu : à mon goût, une évocation trop présente de la sexualité. Alors, bien sûr, c'est un essai féministe donc je ne le reproche pas à l'auteure : ma seule remarque est que si cette évocation avait été un peu moins présente, Alice Pfeiffer aurait eu, je pense, le temps d'évoquer d'autres problématiques à l'origine du sexisme telles que celles liées au travail, à l'égalité des salaires et tant d'autres choses.

Ouf, voilà une bonne chose de faîte, je n'ai donc plus que des compliments à faire à l'auteure, notamment concernant l'un des derniers chapitres s'intéressant à Madame Tout-le-Monde , nous incluant merveilleusement dans le livre ainsi que le thème du capitalisme fondant son profil sur le mythe d'une parisienne qui, au final, n'existe simplement pas, n'étant qu'un leurre et qu'un mythe.

Ainsi, cet essai, d'autant plus impressionnant qu'il s'agit du premier de l'auteure, m'aura énormément appris et constitue à mes yeux presque une petite merveille des plus instructives alors je vous souhaite une bonne lecture ! Et dommage pour les deux milles caractère de ma critique à jamais perdus...

Commenter  J’apprécie          20
Je ne suis pas parisienne

Un livre que j'ai reçu dans le cadre d'un masse critique de Babelio. Lisant régulièrement des essais sociologiques ou féministes j'étais curieuse de découvrir cet ouvrage, prenant le contrepied du célèbre livre "How To Be Parisian: Wherever You Are". Ma lecture reste cependant mitigée. D'un côté j'ai trouvé le sujet légitime et bien amené, l'essai est bien documenté et dresse un bilan plutôt exhaustif du sexisme, de la pression sociale et des différentes épreuves que les françaises (dans toute leur diversité) doivent affronter, notamment sur Paris. D'un autre côté, le livre ne va pas assez loin, enfonce certaines portes ouvertes. Aussi, je pense que le livre ne parlera pas tout à fait à la population qu'il tente de décrire. Faisant parti de ces "parisiennes" qui sont nées et ont grandit en région parisienne, sans toute fois être riche, ni privilégiée, ni ressembler au stéréotype de "la parisienne", je n'ai pas forcement la même approche, la même vision de la chose, et je trouve malheureusement mon expérience plus complète que celle de l'autrice, qui a grandit à l'étranger et à "redécouvert la parisienne" à l'âge adulte.

Un essai intéressant et facile à lire mais qui ne parlera pas forcement aux femmes confrontées véritablement aux clichés des parisiennes.
Commenter  J’apprécie          30
Je ne suis pas parisienne

Au-delà de détailler les clichés sur la Parisienne, cette illusion de la femme française vu de l’étranger, Je ne suis pas Parisienne est un livre sur les femmes de manière plus générale, sur la pression qu’elles se mettent (ou qu’on leur met) pour qu’elles ressemblent à un idéal, pour entrer dans un moule particulier.



L’autrice, Alice Pfeiffer, s’appuie sur sa propre expérience d’expatriée à Paris pour écrire son livre. Richement documenté avec des analyses, des enquêtes, des articles français et internationaux, elle décrypte l’image que l’on a de la femme française, vivant dans la capitale. A travers des situations du quotidien, des célébrités, Alice Pfeiffer dénonce des discours parfois contradictoires, l’influence des médias, les traditions qui perdurent malgré une société qui se veut de plus en plus ouverte et moderne.
Lien : https://desplumesetdeslivres..
Commenter  J’apprécie          00
Je ne suis pas parisienne

Mais quel essai réussi ! C'est un sujet très intéressant, la femme française et tout les clichés véhiculés à travers le monde. Mais c'est quoi être une parisienne au juste et qu'est-ce que ça cache comme souffrance , comme contradiction, comme injonction et comme pression pour appartenir à cette caste à part, rêvée et fantasmée . Un essai qui déconstruit ce mythe totalement ridicule de la parisienne et par ricochet la française en particulier. L'auteur revient de 10 ans en Angleterre et se retrouve à Paris et vit des expériences désagréables qui l'amène à se questionner sur la parisienne et les codes qui vont avec. Il faut dire que ça lui change de l'Angleterre où tu peux bien être maigre ou grosse, jolie ou moche, hétéro ou LGBTQ, habillée ou chaussée comme tu le désires. La suite dans mon blog : https://revezlivres.wordpress.com/2022/09/18/je-ne-suis-pas-parisienne-alice-pfeiffer/
Lien : https://revezlivres.wordpres..
Commenter  J’apprécie          10
Je ne suis pas parisienne

J’ai absolument adoré ce petit livre, plus qu’un livre sur le cliché de la Parisienne, c’est un livre sur les femmes en général et sur la pression qu’elles se mettent pour « ressembler » à un idéal féminin. Un livre féministe à mettre entre toutes les mains.
Lien : https://mellecupofteabouquin..
Commenter  J’apprécie          10
Le goût du moche

Dans cet essai, Alice Pfeiffer fait le pari de « délimiter et cartographier les différentes émanations du moche ». Je l’avais découvert l’année dernière dans l’émission L’été comme jamais sur France Inter. La journaliste de mode, passe en revue tout ce qui peut être perçu comme « moche » : le raté, le kitsch, le ringard, le vulgaire, le dégueulasse…



Elle explique que la définition de ce qui est moche, ou non, est une question qui a beaucoup à voir avec la classe sociale de la personne qui parle. En effet, le décalage ne peut être compris qu’en appartenant à un même univers de référence.



Elle affirme également que le moche s’inscrit dans une durée relativement proche et est donc finalement assez éphémère. C’est une question de moment : quelque chose de moche a un moment donné peut être perçu comme « radical » à un autre et même tendance, par la suite.



J’ai trouvé ce livre étonnant, et curieusement, plutôt beau (ce jaune fluo émanant de la reliure… ce texte violet et ondulant…) ! L’ensemble est bien écrit et se lit assez rapidement. Le moche, c’est un sujet qui paraît trivial mais qui est finalement très intéressant d’un point de vue sociologique !
Commenter  J’apprécie          20
Le goût du moche

Un savoureux manifeste du mauvais goût à l'usage des amateurs de kitsch de tout bord. Lorsque le moche et le ringard s'élèvent à hauteur d'art c'est l'occasion de réfléchir à ces notions souvent galvaudées. Alice Pfeiffer, journaliste de mode qui cache à tous son amour du moche et du ringard, à l'opposé des tendances dont elle fait la promotion à longueur de journée. A partir de sa propre expérience et de références littéraires pertinentes elle démontre que le moche n'est jamais le contraire du beau. En marge des normes esthétiques, un objet "déclassé" passe à la vitesse grand v de désirable à rebutant, sauf pour certains esprits décalés, qui aiment à vivre à contre-courant... Comment une veste à frange à la pointe des seventies est ressortie des placard par une jeune fille des années 90 qui la trouve trop classe, au grand désespoir de ses parents ! Car la mécanique cyclique de la mode est à l’œuvre dans ce permanent passage du moderne au ringard, d'autant que de nos jours les codes sont bouleversés par un changement frénétique des prescriptions vestimentaires. Le moche était aussi, et il ne faudrait pas l'oublier, l'expression d'un mépris de classe pour devenir aujourd'hui un objet de récupération, de prestige, dans un grand processus de réhabilitation. Un ouvrage décomplexant, qui pique un peu les yeux mais reste passionnant et percutant !
Commenter  J’apprécie          10
Le goût du moche

Après s'être attaquée au mythe de la Parisienne (Je ne suis pas parisienne. Stock. 2019), Alice Pfeiffer revendique aujourd'hui son appétence pour le moche, le vilain, le pas beau. Loin de se contenter de partager avec nous sa vision, elle questionne le mécanisme qui nous pousse à être dérangés, heurtés, par tel ou tel objet/situation. Elle décrypte nos réactions, (parfois épidermiques : ) nos répulsions, et nous amène rapidement à nous questionner sur le sens des émotions qui nous traversent. Car comme il est écrit dans l'ouvrage : « Le moche d'aujourd'hui est le joli de demain et l'étrange d'hier. (…) Mais sa mission est ailleurs. »
Commenter  J’apprécie          10
Le goût du moche

Comme Alice Pfeiffer a le verbe alerte, c’est souvent très drôle [...]. Mais au-delà des anecdotes, elle décortique très bien les enjeux sociaux, politiques et moraux que brasse le jugement de «moche» (et autres «kitsch», «ringard», «plouc»…), mais aussi l’outil de résistance à la doxa que le moche peut être, tout en devenant parfois prescripteur à son tour.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
Commenter  J’apprécie          10
Le goût du moche

Alice Pfeiffer est une journaliste de mode (Vogue, mais pas que) passionnée par le moche, le kitsch, le laid, le ringard ou le dégueulasse… Mais pas que !



Dans ce bouquin à l’image de son contenu (couleurs infâmes, alignements invraisemblables et illustrations curieuses) elle détaille nos visions du goût à travers la mode, la peinture, les objets, le web…



Un état des lieux du moche qui répond partiellement à une question qui me taraude depuis longtemps : peut-on objectiver le beau ou le laid ?
Lien : https://www.noid.ch/le-gout-..
Commenter  J’apprécie          90
Le goût du moche

Alice Pfeiffer est journaliste de mode. Dans cet essai, elle s'interroge sur son propre « goût du moche », c'est-à-dire son appétence particulière pour les objets laids, les objets en plastique fabriqués en série, par exemple. Elle essaie de comprendre d'où lui vient ce goût, s'interroge sur son enfance, son habitus aussi, pour tenter d'élargir ses observations empiriques (ou plutôt ses sensations, ses élans vers le moche) en les analysant à travers des théories sociologiques ou en donnant des exemples concernant l'art, en particulier l'art contemporain et ses théorisations. Elle compare ainsi le « moche » avec d'autres concepts proches comme le kitsch, le vulgaire, ou même le laid.

Beaucoup d'exemples sont donnés, parfois même accumulés, mais la lecture n'est pas si aisée car il n'y a aucune illustration et cela manque beaucoup. On veut voir, on veut admirer par nous-mêmes toute cette mocheté ! Les références nous y invitent, et le livre aurait dès lors mérité d'être éclairé par des photographies bien choisies.
Commenter  J’apprécie          40
Le goût du moche

Le goût du moche est un essai un peu ovni écrit par la journaliste de mode Alice Pfeiffer. Derrière cette sublimissime couverture se cache une intéressante théorie sur ce qu'est le goût, spécifiquement du moche, et en quoi il est intrinsèquement lié à la classe sociale. L'idée de ce livre lui est venu, je cite, "d'une interrogation intime" sur sa passion inexplicable des objets "objectivement affreux". Elle évoque au fil des pages le kitsch, le ringard, le dégueulasse ou encore le vulgaire en les interrogeant d'un point de vue sociétal. J'ai trouvé intéressant qu'Alice Pfeiffer évoque sa "position" de privilégiée (Parisienne, bourgeoise, blanche) car elle lui permet de parler et d'aimer le moche sans être moquée.

Bémol : j'aurais aimé en lire plus sur ce néo-moche, ce joli-laid ou ce kitsch, en effet les chapitres sont un peu courts !

Merci à Babelio pour cet envoi !
Commenter  J’apprécie          20
Le goût du moche

Avez vous pensé que ce qui est moche pour vous peut être le summum de la beauté pour l'autre. En partant des théories de Bourdieu sur la notion "de distinction sociale", l'auteure tente de nous expliquer ce qu'est le "goût" en général et en particulier celui du "moche" en subdivisant les chapitres des différents mots du laid: soit le ratage, le kitsch, le ringard, le vulgaire, le dégueulasse, le joli-laid et le néo-moche .

J'avais écouté sur Arte dans "28 minutes" Alice Pfeiffer présenter son livre avec beaucoup d'humour, j'ai été un peu déçue en le lisant, je n'ai pas appris grand chose à ce niveau.

Merci en tout cas à masse critique pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          50


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alice Pfeiffer (68)Voir plus

Quiz Voir plus

Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
Shinning
La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

10 questions
966 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur cet auteur

{* *}