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Critiques de Alice Quinn (306)
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 3 : Le carne..

Une incursion à Cannes à la Belle Époque. Quelle chance! Très intéressant de retrouver l'élégance, les façons de faire ,la politesse, cette civilité, toutes manifestations d'un monde révolu. Étonnant. La vie des bourgeois grands et plus petits, leurs manières et leurs privilèges détestables; les petites gens partie prenante de leur mode de vie. "Le carnet volé, une enquête à la Belle Époque" est le dernier tome de cette trilogie. On y retrouve certains des mêmes personnages dont Maupassant, très cher ami de notre courtisane Lola. Une enquête sur des meurtres bien sûr mais aussi un excellent portrait de cette société en mutation. Et la Cannes de l'époque, toujours belle et invitante. J'ai aimé cette lecture et ce , grâce à #NetGalley . Merci.
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Brille, tant que tu vis !

Pour faire baisser ma PAL je me suis enfin plongée dans : Brille, tant que tu vis ! d'Alice Quinn.

Anita Moreau vis dans un deux pièces à Jersey, au-dessus d’un restaurant Thaï. Le jour de son anniversaire, elle décide de se tuer.

Pourquoi ? Car elle est en colère, a appris qu'elle était malade et refuse d’être le jouet du destin. Elle voit peu son fils et sa petite fille, elle ne leur manquera pas. Et surtout, elle ne laissera pas la maladie gagner, elle partira avant !

Un coup de fil de son fils va tout remettre en question.

Il a besoin qu'elle vienne sur l'île de Noirmoutier pour quelques jours, garder la maison car un artisan doit y faire des travaux.

La vie, pleine de surprises, joue des tours aux plus méthodiques et se ligue contre Anita pour la faire changer d’avis.

Quand un beau ténébreux croise sa route, elle découvre qu’elle n’y est pas insensible.

Pourtant elle refuse ce bouleversement de toutes ses forces.

Anita va devoir se battre pour atteindre son objectif : mourir tranquille. Et si l’existence n’était pas toujours aussi bien calibrée qu’un haïku, pour le pire, mais parfois aussi pour le meilleur ?

Brille, tant que tu vis ! est un joli roman, tout en sensibilité.

Anita est une femme qui apprend qu'elle a une maladie grave mais elle refuse d'accepter celle-ci. Alors elle prépare son suicide avec panache. Tout, elle a tout prévu.. sauf, bien sur.. l'imprévu ! Celui ci se manifeste sous la forme de son fils, qui a besoin d'elle pour garder sa maison et partir avec sa femme et leur fille à Disney-land. Le premier réflexe d'Anita est de refuser, préférant se suicider. Mais finalement elle accepte et part donc pour Noirmoutier.

Elle va y croiser René. Il a plus ou moins l'age de son fils, et pourtant il l'attire, il la séduit..

Alice Quinn nous dresse un remarquable portrait de femme.

Je n'ai pas toujours été séduite par le personnage d'Anita car elle m'a parfois agacée. Son obsession du suicide m'a quelque peu lassée. Pourtant, je comprend cette idée fixe, qu'elle préfère mourir quand et comment elle l'a souhaité plutôt que souffrir. Néanmoins je trouve ça dommage qu'elle ne pense qu'à ça alors que quand même la vie vaut la peine d'être vécue.

J'ai été plus touchée par le personnage de René. Il a vécu des trucs difficiles, a vécu au Japon, a une passions pour les Haïkus. J'ai apprécié sa personnalité, sa façon de voir les choses. Son approche avec Anita.

Tous deux forment un duo improbable mais touchant.

L'histoire quoique simple fonctionne parfaitement. Il y a des quiproquos, des surprises et j'ai apprécié ma lecture.

C'est triste par moment mais également très positif.

L'ensemble donne un joli roman et la fin est réussie.

Je vous recommande Brille, tant que tu vis ! et je le note quatre étoiles :)
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Une enquête à la Belle-Epoque, tome 2 : Le Port..

Le portrait brisé Alice Quinn Amazon Publishing France

avril 2019

#LePortraitBrisé #NetGalleyFrance



Que du plaisir vraiment.

1888, Cannes. La crise immobilière a frappé de plein fouet nombre de spéculateurs immobiliers audacieux et imprudents. Le seul à se réjouir est le banquier Cousin.

Cannes est devenue une ville à la mode fréquentée par le gratin de la bonne société et bien sure "squattée" par des demi-mondaines. Lola est l'une de ces jeunes femmes sortie de la misère en quête d'ascension sociale.Or même si elle a beaucoup d'amis elle n'est pas tolérée dans le cercle fermé des gens biens. Malgré la présence réconfortante de sa gouvernante Miss Fletcher et de son ami inconditionnel Guy de Maupassant elle ne rêve que de fréquenter la bonne société. Elle a pris sous son aile une jeune orpheline Anna qu'elle élève comme sa fille. les évènements vont cependant se précipiter et la menace de voir Anna condamnée à tort pour meurtre se précise d'heure en heure. Notre trio de choc parviendra t'il a élucider le meurtre et ainsi à sauver Anna?

Ce roman écrit de belle façon nous plonge dans la vie à la belle-époque. Cannes sert d'écrin à une histoire habilement ficelée et l'idée de plonger Maupassant au coeur de l'enquête est bien amenée aussi incongrue peut elle paraitre au premier abord.

Alors n'hésitez pas , plongez dans ce roman il ne peut que vous plaire.

Un très grand merci aux éditions Amazon Publishing France pour ce partage apprécié.
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 1 : La lettr..

Amazon Publishing France et net galley sont vraiment très généreux avec moi. J'ai pu découvrir cette fois-ci le roman : Le lettre froissée. Tome un de la série : Une enquête à la belle-époque de Alice Quinn.

J'ai adoré ce roman qui met en scène Miss Gabriella Fletcher, une aristocrate déchue, Miss Lola, une fille de petite vertu mais également.. l'écrivain Guy de Maupassant :)

Un trio surprenant dont l'aventure m'a captivée. J'ai adoré les trois personnages, qui ont chacun un sacré caractère, ils sont attachants et c'est un plaisir de les découvrir.

J'ai aimé l'histoire, classique, mais très bien ficelée.

Et l'ensemble est une vraie réussite.

Je suis ravie de ma lecture, et je mets évidemment cinq étoiles à La lettre froissée, que je vous invite à découvrir à votre tour.
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Une enquête à la Belle-Epoque, tome 2 : Le Port..

Je n ai pas pu classer ce bouquin dans les polars malgré l intitulé " Une enquête à la Belle époque " . Une histoire sociétale : bourgeois hypocrites et grandes horizontales , morale étriquée et lesbianisme provoquant pour la fin XIX ° , vision britannique du sud de la France ( même si Mme Quinn est française ) avec la Cannes des rupins et l 'accent du petit peuple imaginé par l auteure et un Maupassant qui nage au milieu pour donner de l'épaisseur au récit ,donc plus d action que d'enquête , mais ce qui m 'a étonné c est que j ai cru lire un livre des éditions Harlequin tant je barbotais dans les ondes sucrées des amours , aboutis ou pas des héros .Certes dans ma jeunesses j 'étais fort romantal et sentimentique , mais avec l 'âge les émois s' apaisent ( un peu ) et changent Comme dans la chanson de Julien clerc "Mon coeur volcan devenu vieux bat lentement la chamade ...." Bref je ne penses pas poursuivre les tribulations de Lola et ses amies et amants
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 1 : La lettr..

La découverte de cette trilogie est un coup de coeur. J’avais les tomes 2 et 3 dans ma PAL depuis l’an dernier, je dois d’ailleurs lire le deuxième opus prochainement dans le cadre d’un challenge sur notre forum, du coup j’ai décidé de commencer par le début et cette lecture m’a enchantée.



Alice Quinn nous plonge en 1884, à Cannes, dans la Belle Epoque, en fait pas si belle pour tous ceux qui ne sont pas des privilégiés. Miss Gabriella Fletcher of Ramsey est une aristocrate anglaise désargentée, elle vient d’être renvoyée par Lady Sarah, sa patronne et surtout amante, qu’un corbeau a menacé de révéler sa liaison homosexuelle. La peur du scandale étant bien plus forte que l’amour, elle n’a pas hésité une seconde. Miss Fletcher se retrouve en bien triste posture et tente de se suicider, mais elle s’accroche finalement à une annonce vue sur le journal qu’elle prend comme un signe du destin : On engage une gouvernante à la villa des Pavots. C’est ainsi qu’elle est embauchée par Mademoiselle Lola, une courtisane qui veut apprendre les bonnes manières. Lola vient de se faire quitter par son amant, un fils de bonne famille qui l’entretenait et dont les parents sont intervenus. Elle perd sa rente et la maison est vendue à un de ses amis qui pensait l’acheter avec les meubles. Lola n’aime pas Philémon et se rebiffe, elle va chercher un moyen de devenir indépendante financièrement. Maupassant vient lui annoncer la mauvaise nouvelle, mais essaie aussi de l’aider en lui permettant d’assister à des soirées de la bourgeoisie cannoise. C’est en rentrant d’un spectacle qu’ils tombent tous les deux sur le corps de Clara dans le jardin de l’Hôtel Beau Rivage, elle y était femme de chambre. Lola est bouleversée par la mort de son amie d’enfance et surtout par le fait que la police et le directeur de l’établissement font tout pour étouffer l’affaire. Elle est sûre que ce n’est pas un accident et décide de mener l’enquête avec l’aide de Miss Fletcher et de l’écrivain. On suit les péripéties de ces trois personnages qui se démènent pour découvrir la vérité sur la mort de Clara et sur celles de plusieurs orphelines, qui vivent dans des conditions terribles à côté de la villa, tandis que Lola essaie de trouver de l’argent pour vivre et faire vivre tout son petit monde.



Ce polar historique est une grande réussite, l’intrigue est très bien ficelée et malheureusement très vraisemblable. Le style est très fluide et agréable, les pages se tournent toutes seules, il n’y a pas de longueurs, de très nombreux rebondissements, sans oublier un dénouement qu’on ne voit pas du tout venir, bref un excellent polar. Il s’apparente aux cosy mystery, il est peu violent, même s’il commence par l’assassinat de Clara. L’aspect historique est très documenté et l’auteure nous donne de nombreux renseignements sur la ville de Cannes à la Belle Epoque dans l’annexe. Comme je ne connais pas du tout cette région, j’avoue que ça m’est passé un peu au-dessus de la tête, mais les descriptions dans le livre ne sont jamais lourdes et l’aspect régional passionnera ceux qui connaissent la contrée, c’est vraiment un plus dans les polars.



Les personnages sont très intéressants, en particulier les deux héroïnes qui se partagent l’enquête, elles n’ont pas leurs entrées dans les mêmes milieux et sont complémentaires. J’ai une petite préférence pour Lola, qui est moins transparente que Miss Fletcher. Cette dernière est plutôt coincée dans les conventions et elle ne veut pas fréquenter certaines soirées, elle a l’impression de déchoir, son côté pessimiste et très centré sur elle-même est aussi un peu lassant. Lola est au contraire une femme lumineuse, elle ne pense pas qu’à soi et ne se laisse pas décourager par les circonstances, c’est une battante habitée par une idée de justice. Elle a connu la pauvreté et est prête à tout pour accéder à une vie meilleure, en particulier vendre son corps. Elle sait manipuler les hommes et aussi parfois Miss Fletcher dont elle a vite compris qu’elle était tombée amoureuse d’elle.



Le thème de l’homosexualité est très présent, en particulier du côté féminin, mais pas que. Toutefois à l’époque c’était complètement tabou et caché. Les moeurs étaient parfaitement hypocrites, en particulier dans la bonne société, on se rendait dans des maisons de rendez-vous pour des rencontres tarifées, même les dames de la haute société se prostituait à l’occasion pour s’offrir des bijoux ou des vêtements si leur mari était pingre, car les femmes mariées n’ont pas accès à l’argent de leur dot.



L’autre thème est la condition des femmes, en particulier des plus humbles. Elles avaient le choix entre des travaux pénibles et la prostitution. Elles subissent de plein fouet la violence des hommes. Pour les privilégiés elles ne sont que des objets et leur sort n’intéresse personne, ainsi Lola s’est fait violer enfant et les orphelines meurent dans l’indifférence générale. La belle vie n’est réservée qu’aux riches et aux aristocrates qui viennent passer l’hiver dans le Midi. Maupassant fait la liaison entre les différents milieux.



J’ai beaucoup aimé ce livre et je découvrirai les deux autres très prochainement avec plaisir.


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Une enquête à la Belle-Époque, tome 3 : Le carne..

Un nouveau coup de coeur pour ce dernier volume de cette magnifique trilogie que j’ai beaucoup aimée et que je recommande chaleureusement.



Nous sommes à la fin de l’année 1891 à Cannes, un bourgeois se suicide, et deux autres meurent dans des accidents divers durant la même semaine. Basile, le jeune messager semble complètement changé, il a perdu son insouciance. Il finit par se confier à Lola et à Miss Fletcher : sa soeur Thérésine a disparu et il ne sait que faire. Les deux femmes lui conseillent de signaler sa disparition à la police. Mais à cette époque, les plus pauvres n’ont pas intérêt à s’adresser aux autorités, Basile l’apprendra à ses dépens en croisant le terrible brigadier Rodot, l’un des deux pires ennemis de Lola.Celle-ci voyant que le commissaire Valantin bâcle son enquête comme à son habitude, reprendra les investigations de son côtés avec Miss Fletcher. Elle a pu récupérer un carnet volé à l’un des morts et possède un coup d’avance sur les pandores. Lola a aussi de graves soucis personnels, mais elle a promis à Basile de retrouver Thérésine.



L’enquête est très sympathique, prenante et pleine de suspense, elle a d’ailleurs une fin ouverte et les rebondissements s’enchaînent. Lola, Anna et Miss fletcher, la narratrice ont chacune une vision différente de l’identité de l’assassin, car contrairement à ce que croit le commissaire, ces accidents n’en sont pas. L’auteure ne tranche pas et j’ai beaucoup aimé cette incertitude finale. Dans ce dernier tome, l’enquête policière passe finalement au second plan au profit de l’aspect historique et de la vie des protagonistes. Nous continuons de visiter le Cannes de la Belle Epoque animé par les têtes plus ou moins couronnées, les nobles et les riches, tandis que dans l’ombre les petites gens font tourner le système. Nous découvrons une nouvelle catégorie sociale, celle de la bourgeoisie, avec les victimes des meurtre ou la famille de Paul Antoine, le seul homme avec Maupassant qui ait un rôle positif. On nous parle aussi des anarchistes, cet aspect est juste effleuré, mais c’est un vrai sujet d’inquiétude pour la communauté russe importante dans la région. Maupassant est désormais très malade et Lola assiste à ses derniers jours de liberté avant qu’il ne sombre complètement dans la folie, il sera moins présent dans ce roman mais aidera ses amies dans la mesure du possible. Sa maladie affecte les deux femmes.



Outre la bourgeoisie, représentée par Paul Antoine et sa mère, le grand thème du livre est toujours la triste condition des femmes de cette époque, qui ne sont guère plus que des objets à la disposition des hommes qui ont tous les droits. Beaucoup sont victimes de violences sexuelles et enfermées contre leur gré dans des maisons de passe d’où elles ne peuvent fuir. Les mécanismes de la prostitution forcée, toujours actuels pour les victimes des mafias de l’Est, étaient monnaie courante à l’époque et de nombreuses femmes pauvres y furent soumises. Le viol n’est pas considéré comme un crime et les femmes n’osent guère s’en plaindre, les autorités fermaient lâchement les yeux sur ce phénomène bien connu.



Les protagonistes doivent faire des choix, la vie libre des Pavots se termine au bout de huit ans, Anna a grandi, Lola se trouve dans une situation difficile et doit envisager de se marier, Miss Fletcher retrouve l’amour avec une comtesse russe. Le roman se termine avec l’enterrement de Maupassant et le départ de chacune vers une nouvelle page de son existence. La fin est ouverte mais c’est avec un gros pincement de coeur que j’ai quitté les héros si attachants de cette trilogie. Lola est de loin le personnage le plus réussi, elle arrive finalement à intégrer la bonne société comme elle le souhaitait tant. C’est vraiment une très belle série, très bien écrite et elle plaira à tous ceux qui s’intéresse à la fin du dix-neuvième siècle.



#LeCarnetvolé #NetGalleyFrance
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La petite fabrique du bonheur

D'Alice Quinn je ne connaissais que ses Enquêtes à la Belle -Epoque ,c'est donc tout naturellement que j'ai sollicité son dernier roman sur la plate-forme simplement, roman publié en auto-édition. Je la remercie beaucoup pour sa confiance.

Meryl est danseuse, mais un grave accident a brisé sa carrière. La voilà descendue dans le Sud pour sa rééducation ,des trombes d'eau s'abattent sur la ville et son destin va prendre un chemin inattendu lorsqu'elle franchit le seuil de la Petite fabrique, un café pas comme les autres tenu par Amanda et Antoine, ils ont besoin d'une serveuse, ce sera Meryl.

Alice Quinn avait envie d'écrire un roman feel-good, et le personnage de cette jeune danseuse fracassée dans la vie et dans sa tête s'est imposé à elle. Elle était en pleine écriture lorsque Wuhan a occupé les écrans.. Alors la pandémie s'est imposée dans le décor. Alice Quinn a réussi à trouver l'équilibre parfait entre fiction et réalité , chapeau.

J'ai savouré ce roman bien loin de mes lectures habituelles, j'ai apprécié la qualité de l'écriture, la consistance des personnages avec leur faiblesse et leur force , des personnages capables de résilience pour eux et pour les autres.

Un roman feel-good de qualité que je vous recommande.
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Au pays de Rosie Maldonne, tome 1 : Un pala..

Une déception que cette lecture cela se lit rapidement mais je n'ai pas du tout adhérer ni au style, ni aux personnages c'est dommage il est rare que je n'aime pas la chick lit mais la c'est arrivé.



Lu en 2 petits jours mais je n'ai pas du tout aimé le personnage de Rosie Maldone jeune maman vivant dans une caravane près de la gare avec ses enfants, celle-ci trouve un jour des enveloppes pleines de billets dans différentes poubelles.



Grâce à cela sa vie va changer Rosie Maldone étant Rmiste, s'ajoute à cela la disparition du petit dernier de son amie Véro, un flic qui est sur cette enquête qui est supe mignon et une rencontre su un quiproquo avec Gaston poète.



Le personnage de Rosie qui veut se faire appeler Cri-Cri j'ai déjà eu du mal à suivre cette partie la reçoit de sa mère défunte des messages sous forme de chanson. La je n'ai pas très bien compris non plus, tout comme avec le personnage de Gaston qui apparaît lui propose de lui acheté une nouvelle caravane sans raison.



Pour moi ce livre n'a pas fait son job de livre détente, n'est pas Stéphanie Plum ou la famille Spellmann qui veut, je n'ai même pas esquissé un seul sourire durant cette lecture.



Le personnage de Rosie étant pour moi détestable et beaucoup trop d'invraisemblance pour moi dans cette lecture.

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Le Chat du Rocher : Un pudding de Noël funeste

Etre un chat, c’est difficile, et ce n’est pas Poker qui dira le contraire !

Quelques mois se sont écoulés, paisiblement, depuis le premier tome, et Calypso Finn, ex-actrice de telenovela, essaie d’écrire un premier roman, tout en aidant sa tante Peggy à tenir sa brocante. Si elle s’est liée d’amitié avec plusieurs personnes, il en est une qui a pris ses distances de manière inexpliquée, le commandant Vadim Pavlov, depuis, justement, qu’elle l’a aidée à résoudre une enquête ! C’est presque à n’y rien comprendre. Mais les fêtes de Noël approchent et Calypso, ainsi que Poker, sont invités à réveillonner chez lady Margareth. Non, ce n’est pas parce qu’elles sont devenues amies, c’est plutôt parce que Lady Margareth craint que son frère ou ses enfants ne l’assassinent ! L’on pourrait penser qu’elle est légèrement paranoïaque, elle qui vient de perdre tragiquement son secrétaire et fiancé. Mais… le réveillon ne se passera pas tout à fait comme prévu. Il semblerait bien que lady Margareth avait raison d’avoir peur.

J’ai presque envie de rassurer à la fois les amateurs de polar et les amateurs de cosy mystery. Nous sommes dans un authentique huis-clos ! Si, si, si : le ou la voire les coupables étaient forcément des participants au réveillon, et même si lady Margareth avait réuni autour d’elle non seulement sa famille mais aussi des artistes, des sportifs venus d’horizon variés, force est de constater que rares étaient les personnes présentes pleinement ravies d’être là et que le responsable peut ne pas être une des personnes soupçonnées par Lady Margareth. Pour encore compliquer l’affaire, un fantôme s’est invitée, celui de lady Sarah, qui aurait elle aussi été assassinée, un demi-siècle plus tôt. De quoi donner du fil à retordre non seulement à l’enquêteur officiel – Vadim qui n’est pas prêt de partir – et à Calypso. Non, je ne vous dirai pas non plus que l’alliance des deux enquêteurs fera des étincelles puisque Vadim ne-veut-surtout-pas que Calypso enquête, il faut laisser cela aux professionnels de la profession. Comme si elle allait l’écouter !

Celle qu’elle écoute, cependant, c’est Zaza Pinto. Oui, le personnage qu’elle a incarné. Cette détective est toujours de bons conseils et n’intervient que lorsqu’elle sent Calypso sur la mauvaise voie – et elle dit clairement sa façon de penser. Autre personnage important, Poker, que j’évoquais au tout début de mon billet, et qui lui aussi guiderait bien Calypso, si tant est qu’elle veuille bien comprendre les messages qu’il lui envoie. Non, les chats ne pensent pas qu’à manger, même ceux qui, comme Poker, ont dû se débrouiller pour subsister dans la rue une bonne partie de leur vie.

Léger, loufoque, drôle ? Oui, mais pas seulement. Ce roman évoque aussi des thèmes graves comme celui du désir et du non-désir d’enfants. Entre celle qui a souffert de ne pas pouvoir avoir d’enfants, et celle qui a souffert de devoir mettre au monde des enfants parce que son mari en voulait absolument, il n’est pas de destinée heureuse, non plus pour les enfants nés en sachant pertinemment pour quelles raisons ils sont nés. Il est question de justice, aussi, qui tarde à être rendu, tant certaines morts peuvent « arranger » certaines personnes.

Un pudding de Noël funeste, un roman à déguster sans attendre les fêtes.
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Le parfum de la tendresse

J’ai découvert Alice Quinn sur les réseaux sociaux alors que j’ouvrais mon blog. Si j’ai pu lire plusieurs de ses romans, il est incontestable que j’adore sa plume, et que je suis toujours aussi captivée par les histoires qu’elle écrit. J’ai été ravie de faire partie de cette expérience de lecture commune, en avant-première, auprès des autres blogueuses, que je salue au passage (@thelovelyteacher, @livre_et_livresque, @juju_et_ses_livres, @les.livres.de.laube, @lecturedemarie, @cora_lit_78, @Les_soeurs_addicts_aux_livres, @Tapagelecture, @florence.clerfeuille)



La lecture de ce nouveau roman m’a accompagnée en cette fin d’année scolaire. Quel autre lieu qu’un collège pour lire l’histoire d’un prof ? Parce que, oui, un prof – quelle que soit la discipline qu’il enseigne, a une vie en dehors des cours. Clin d’oeil à mes élèves de quatrième que j’ai pu avoir en cette fin d’année scolaire ; )



Le mercredi 30 juin, nous avons pu échanger en direct, et en visio, avec Alice Quinn. A la question « quel mot pour caractériser ce livre? », j’ai répondu « Papillon ». En effet, on assiste à l’épanouissement du personnage principal, qui prend véritablement son envol à la fin du livre. Plus que ça, et comme l’a souligné ensuite Alice Quinn, c’est un « bouquet de papillons » qui se tient devant nous à la fin ! Un moment de partage autour de ce livre qui n’est pas encore sorti. Mais ne vous inquiétez pas : il arrive ! Vous pouvez déjà le précommander, ou le retrouver dès le 7 juillet, au format e-book sur Amazon puisqu’il participe au Concours des plumes francophones, au prix de 0,99 euros,. Si vous êtes un lecteur papier, il est déjà disponible sur Amazon sinon il vous faudra patienter quelques semaines avant de le retrouver chez votre libraire préféré ! Mais je ne manquerai pas de vous avertir de sa parution !



Nous avons eu l’honneur de choisir la couverture définitive du roman : c’est celle que vous voyez sur la photo. Personnellement, je n’ai pas voté pour celle-ci… Je remercie @alice.quinn.romans ainsi que @palabrasocialmedia pour cette superbe aventure !



Joseph est gentil. Peut-être trop. On peut même dire que sa gentillesse le perd parfois. Alors qu’il ne se remet pas de la mort de sa femme Catherine, un félin domestique fait son apparition: Sissi. L’animal adopte l’être humain. La fille de Joseph, avec laquelle il n’arrive plus à échanger, trouve la mort dans un accident de la route, avec son mari. Joseph, en plus du chagrin, doit prendre sous son aile Rohan, son petit fils devenu orphelin, et inconsolable depuis que son chien, Pouf, demeure introuvable… Comment Joseph va-t-il trouver le courage d’affronter tous ces évènements qui le sortent de sa routine ?



Un roman que j’ai lu avec des images bien précises en tête. Pour cause, j’ai fait mes études à Aix-en-Provence, et découvert tous les matins à mon réveil, la grande dame qui veille sur la ville: la Sainte Victoire. J’ai arpenté de nombreuses fois les rues de la vieille ville. On s’attache à Joseph, ce prof complétement (é)perdu, mais Pouf, le petit chien aux airs de Snoopy attire toute notre attention. Une histoire chargée d’émotions, qui prend une autre dimension ; une prise de conscience, et un changement de posture font de ce roman conduit habilement par Alice Quinn, un véritable prisme.



Pour aller plus loin : une construction en arche, où les caractères des uns font écho à ceux des autres. Un rapport dialectique où chacun trouve sa tempérance dans la synthèse de ce rapport. Un duo humain qui trouve son reflet poétique dans le duo composé par Sissi et par Pouf.
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Le garçon qui rêvait de voler en Cadillac

Voici un livre que je n’aurais sûrement jamais lu sans le défi abécédaire et cela m’aurait privé d’un gros coup de coeur.



Ranko, douze ans, vit dans un foyer de la Ddass, car sa mère est en prison et il n’a pas de père. Il a bon nombre de fugues à son actif et compte bien recommencer. Il dit à son ami Tarzan (Marc) que son père est pirate à la Réunion et qu’il va le rejoindre. Il est accro aux séries policières et en a conclu qu’il a besoin d’une vraie arme pour réussir. Il s’enfuit de manière rocambolesque et se fait prendre en stop par Bloody Theo, un gangster qui vient d’attaquer un fourgon de transports de fond. Le garçon lui vole son arme et une clé de consigne, puis rejoint Paris où il commence à braquer des personnes âgées pour se payer son billet d’avion. Il croise Jo Tourneur, ancienne star de l’accordéon et sa Cadillac rose bonbon, décide de lui voler son magot et sa vie va changer à jamais.



J’ai adoré ce polar jeunesse très feel good, plein d’humour et de tendresse. Les rebondissements ne manquent pas puisqu’on assiste à plusieurs braquages, un enlèvement et plein de projets délirants. Les deux personnages principaux sont vraiment très attachants. Ranko est un jeune qui fuit sa dure réalité dans des rêves peu réalistes, il fait tout pour les concrétiser. L’inspecteur Morelli le recherche, il représente ce monde réel qui n’a jamais fait de cadeaux au garçon. Ranko joue au dur pour masquer ses blessures et sa sensibilité, mais comme ses amis il espère une famille aimante. Jo est un personnage haut en couleur avec un coeur en or, il saura comprendre Ranko, ne pas le juger et venir à son secours. Il aime les enfants, en particulier sa petite fille Victoria. Il s’oppose à son gendre BCBG, et le repas du dimanche est des plus savoureux.



Sous son aspect de comédie délirante et d’aventures rocambolesques, ce livre parle de sujets profonds comme les blessures de l’enfance qui durent toute la vie. Jo a aussi connu la Ddass dans sa jeunesse et il trouve immédiatement les mots pour parler à Ranko, il délivre un message d’espoir alors que les autres adultes du roman ne le comprennent pas et veulent imposer leur vision terre à terre. Par sa fibre artistique, Jo sait parler directement au coeur de l’enfant. Il arrive à le ramener à la réalité en douceur, lui offrant un vrai avenir.



Je recommande chaleureusement ce beau roman plein d’émotion, de drôlerie et de tendresse, le tout avec une histoire sans aucun temps mort, un gros coup de coeur.


Lien : https://patpolar.com/
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Love me doux

Et maintenant, je peux déclarer ouverte la saison des romances de Noël – et je le fais le jour d’Halloween.

Nous avons deux personnages qui ont été proches, à une époque, et que la vie s’est chargée de séparer. Oui, écrit ainsi, je donne l’impression de chroniquer un mélo. Il n’en est rien ! Angela avait 15 ans quand elle a quitté la Provence, quinze ans plus tôt. Elle ne voulait plus vivre auprès de son père, dont elle se sentait totalement incomprise : elle n’était pas le fils qu’il aurait aimé avoir, le fils qui aurait pu lui succéder. Angela a quasiment réalisé son rêve : elle est photographe de mode à Londres ! Elle fait le maximum pour satisfaire sa chef, qui veut que ses ordres soient exécutés immédiatement (le plus rapidement possible, c’est encore trop long). Elle est en couple à un bel anglais, qui souhaite la présenter à ses parents. Pour lui, pour eux, Noël, c’est sacré. Pas pour Angela, et ce serait beaucoup trop long à lui expliquer pourquoi. Cependant, par facilité, pour ne pas avoir à s’expliquer, justement, elle accepte. Cependant, un contretemps la sauve (de son point de vue, pas de celui d’Edward) : elle doit se rendre en Provence pour régler la succession de son père, décédé six mois plus tôt. Elle doit donc retourner, pour la dernière fois pense-t-elle, sur les lieux de sa jeunesse.

Là, se trouve Matias. Lui adore Noël, en dépit des épreuves que la vie lui a réservé : la mort de ses parents, et, six mois plus tôt, la mort de son mentor, le père d’Angela. Matias est vigneron, et il s’inquiète de l’avenir de ce domaine qu’il aime tant. Casanier, il ne voyage que pour son travail, promouvoir « son » vignoble. Aussi le retour d’Angela lui permettra de savoir ce que deviendra le domaine – et ce qu’est devenue Angela.

Le retour d’Angela provoquera quelques étincelles, un choc des cultures, si j’ose dire. Et quand Angela se retrouve coincée pour cause de neige… oui, elle aura de la peine à faire contre mauvaise fortune bon coeur.

Oui, nous avons là tous les ingrédients d’une bonne romance : deux personnages que tout semble séparer, et qui ne demandent, finalement, qu’à se retrouver. Le comment, c’est ce doux récit qui nous le montrera. Doux, mais piquant aussi parfois : Angela a son franc-parler, et cela ne fait pas plaisir à tout le monde. Dans certaines situations, c’est tout de même très utile ! Et Matias a beau aimé Noël, être rempli de joie de vivre, il est aussi capable de dire tout ce qu’il a à dire. Romance de Noël ne signifie pas fadeur. Alors oui, nous aurons un happy end. Nous aurons même des recettes qu’il ne tient qu’à nous de tester. Bref, ce livre a tout pour faire passer un bon moment de lecture.
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Le parfum de la tendresse

Tout d’abord, je tiens à remercier Alice Quinn, qui m’a permis de découvrir son nouveau roman en avant-première. Comme d’habitude, je le chronique …en retard.

Joseph serait quelqu’un de trop gentil aux yeux de tous. Et « tous », ce sont ses collègues, ses voisins, même les gens qu’il côtoie. Que signifie être « trop » gentil ? La gentillesse est en effet une qualité qui est totalement dévaluée depuis des décennies. Quand on est gentil, il est facile pour les autres de « profiter », pour ne pas dire d’abuser de la gentillesse, et de croire que la personne « gentille » ne s’aperçoit pas des services qu’elle a rendues, des petites choses sur laquelle elle a fermées les yeux, tout simplement parce qu’elle se demande bien qu’elle est l’intérêt, pour l’autre, de ses petites victoires absolument absurdes et un peu méchantes (voir les scènes chez le boulanger). Etre gentil, pour certains, c’est aussi être suspect. Comme si la gentillesse cachait nécessairement quelque chose, comme si la personne en face attendait quelque chose en échange. Scoop : non. Voilà pour mon introduction sur Joseph.

Etre « trop gentil » ne lui apporte pourtant aucun apaisement, parce qu’un conflit existe entre lui et sa fille, un conflit si fort du côté de sa fille qu’elle refuse de le voir et de lui présenter son petit-fils Rohan. Joseph ne renonce pas, il tente de maintenir un lien, il garde espoir, jusqu’au jour où une nouvelle tragédie surgit dans sa vie.

Cela pourrait être le drame de trop. Alors oui, ce que vivra Joseph sera très douloureux, et il ne s’en remettra pas en deux temps trois mouvements, comme dans les (mauvaises) séries télévisées (il m’arrive d’en voir en cas d’insomnie). Mais, et ce mais est important, il n’est pas question pour lui de baisser les bras face à ce bouleversement qui entre dans sa vie. Il n’est pas question non plus de délaisser ses élèves, surtout pas Jimmy, cet adolescent qui doit déjà faire face à des responsabilités qui ne sont pas de son âge. Etre gentil, c’est aussi faire attention aux autres, c’est repérer le mal-être d’un ado, ses qualités, son potentiel et surtout, ne pas faire comme si l’on n’avait rien vu, ne pas détourner les yeux, ne pas se fier aux apparences.

Joseph peut aussi compter sur Gladys, sa toute nouvelle voisine, pour qui cette installation signifiait donner une nouvelle orientation à sa vie après son départ anticipée à la retraite, et certainement pas y faire entrer un quinquagénaire, son petit-fils, un chat, un chien.

Tous les personnages de ce récit sont importants, tous, même celui qui passe son temps à s’occuper de la vie des autres, à croire que la sienne est tellement vide qu’il faut qu’il la remplisse en prenant des morceaux de celles d’autrui. Je voudrai parler de Pouf, le beagle adopté par la fille de Joseph. Il a été abandonné, comme beaucoup trop d’animaux, il est une victime collatéral du drame qui a frappé Aurélie et son compagnon. Livré à lui-même, il mettra tout en oeuvre pour retrouver Rohan, son petit maître, à qui il est déjà très attaché. Oui, l’on ne sait pas vraiment par quel sens, par quel instinct un animal peut retrouver, même à des centaines de kilomètres ceux à qui il tient. Et pourtant, c’est possible.

Beaucoup de thèmes forts sont abordés dans ce livre, vous l’aurez compris. La protection des mineurs et ses failles, le rôle des parents, la solidarité, l’entraide – à force de semer des petites graines de gentillesse avec constance, on peut finir par récolter beaucoup.

A découvrir.
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 1 : La lettr..

1880 la belle époque...Le roman se passe à Cannes, On y côtoie une aristocrate ruinée Gabriella, une jeune femme bien "affranchie" Lola et Maupassant himself.

.Ces trois là vont résoudre une énigme. Qui a pu empoisonner Clara, femme de chambre dans l'un des premiers palaces de la côte et amie d'enfance de Lola ?

Beaucoup aimé cette histoire et ses personnages hauts en couleurs.

Lola est belle, jeune et généreuse. Solaire. Gabriella est plus sur la réserve. Chacune avec ses atouts va participer à la résolution de cette histoire.



Alice Quinn a fait pas mal de recherches sur la vie à Cannes à cette époque, sur celle de Maupassant également et je l'ai bien perçu car le "décor" est bien planté.

J'ai vraiment beaucoup aimé et suis ravie de savoir que l'auteure a écrit deux autres histoires avec ces trois personnages.



A bientôt pour le deuxième tome.

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Une enquête à la Belle-Époque, tome 3 : Le carne..

Remontons le temps jusqu’à la Belle-époque. Nous sommes à Cannes.Une ville bourgeoise paisible. Pourtant, les accidents (en sont-ils vraiment?) et les mystères s’accumulent: suicide, incendie, disparition. Miss Fletcher et Lola, accompagnés du célèbre Maupassant vont mener cette enquête hors du commun. Et si la clé était ce carnet volé ? Ou bien Miss Fletcher ? Ou Lola ?



Quel plaisir d’être projetée dans ces années, de plus, à Cannes – ville que j’ai côtoyée pendant mon cursus secondaire. Un puzzle qui se met en place au fil du roman, avec des rebondissements auxquels on ne peut s’attendre. La présence de Maupassant rend l’histoire d’autant plus intrigante. On retrouve le style délicat et littéraire d’Alice Quinn. Un livre qu’on dévore, en se projetant dans le passé.
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Une enquête à la Belle-Époque, tome 3 : Le carne..

Intéressant de lire les désavantages ou avantages liés au rang dans lequel tu es né. Basile et Thérésine issus d'un milieu populaire, ne peuvent pas se plaindre auprès de la police. Basile en a fait les frais en se confiant au brigadier Rondot. Il voulait seulement signaler la disparition de sa sœur. Que lui est-il arrivé ?

Dans ce roman, les hommes n'ont pas le beau rôle sauf Guy de Maupassant et Paul Antoine Isnard de la Motte. Pour eux, les femmes sont encore des objets. Ils veulent le pouvoir et le bénéfice dans toutes les situations.

J'ai aimé l'histoire par elle-même mais j'ai trouvé l'écriture un peu brouillonne. Il fallait, assez souvent, que je relise plusieurs fois pour savoir qui parlait. Un acteur m'a marqué, c'est Basile. Pour les autres, pas d'attirance particulière.

Quelques longueurs sont préjudiciables à une lecture coulée.

Une bonne lecture pour l'ambiance. Le côté policier est bien mené, sans précipitation, un peu comme un Hercule Poirot.


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La petite fabrique du bonheur



La Petite Fabrique, c'est un bistro, quelque part sur Cannes, tenu par Amanda et Antoine. C'est le refuge d'Amédée, un vieil aveugle, qui s'y pose chaque jour en compagnie de sa chienne Flora. C'est aussi là que Robin vient tous les jours tenter d'oublier depuis une table du fond qu'il est responsable de l'accident qui a cloué son frère dans un fauteuil roulant. Et surtout, c'est à la Petite Fabrique que Meryl, dont le rêve d'être danseuse étoile s'est fracassé sur le capot d'une voiture, trouve un job de serveuse, lui permettant de regagner peu à peu son indépendance.



Annoncé d'emblée comme un roman feel-good, le livre tient toutes ses promesses après avoir rassemblé tous les ingrédients du genre. Bien sûr, ça frôle la caricature à plusieurs moments tant les personnages sont tous représentatifs d'une personnalité en particulier. Surtout que l'autrice a intégré la crise sanitaire de 2020 à son intrigue, ce qui oblige bien entendu chaque personnage à réagir aux déclarations successives du gouvernement et aux bavardages de la presse. Mêler ce type de situation anxiogène à un feel-good, il fallait oser; et l'autrice a réussi une belle performance.

Vu le contexte, situer l'action dans un bistro, et y rassembler des personnes souvent seules chez elles dont une infirmière dont le fils est sous la garde d'un père violent, c'était joliment pensé. Bien entendu, feel-good oblige, tout s'arrangera pour tout le monde, mais si ça peut éveiller l'esprit de certains qui ont vécu cette période comme une parenthèse enchantée leur permettant de ne pas aller bosser ou de gérer leur névrose hypocondriaque, c'est déjà ça de pris. Parce qu'on n'a pas souvent parlé de ces gens coincés à 5 ou 6 dans un 30 mètres carrés sans balcon, de ces personnes âgées qu'au prétexte de protéger on faisait crever de solitude, des ces enfants enfermés avec un parent violent, de ces hommes ou des ces femmes confinés avec un partenaire à la main lourde... Dans ce roman, ce type de réflexion est subtilement amenée et n'alourdit pas l'intrigue.



Je ne suis pas une adepte du genre, c'est surtout que je voulais un truc léger en audio et que ce titre était repris dans l'abonnement Audible. J'avoue avoir eu quelques difficultés au début avec la lectrice qui s'est ingéniée à prendre différentes voix pour incarner les personnages, pas toujours avec bonheur. Avec le temps, je me suis cependant habituée et ne regrette pas ma pioche.

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Une enquête à la Belle-Epoque, tome 2 : Le Port..

Il s’agit du deuxième tome de cette trilogie de polars historiques se déroulant à Cannes à la fin du dix-neuvième siècle. Nous retrouvons avec plaisir Lola, Miss Fletcher et Maupassant quatre ans après la fin de La lettre froissée. Lola cherche toujours un riche protecteur, elle a beaucoup d’amis, mais n’est pas acceptée dans la bonne société où elle aimerait tant s’intégrer. De plus la crise financière sévit et complique d’autant sa situation. Les faillites se multiplient et le banquier Cousin en est le seul bénéficiaire, il devient de plus en plus riche et détesté par ses victimes. Lady Sarah demande à Lola de récupérer un document compromettant chez lui, elle a spéculé alors qu’elle n’avait pas le droit d’utiliser sa dot et craint la vengeance de son mari. Lola, Miss Fletcher et Anna se rendent chez le banquier, qui tombe immédiatement sous le charme de la jeune fille. Celle-ci comprend comment Lola gagne sa vie et se révolte. Quelques jours après, le banquier est assassiné et Anna accusée du meurtre. Les trois amis ne peuvent croire à sa culpabilité et se lancent aux trousses du véritable assassin. Par ailleurs, Hervé, le frère de Maupassant sombre peu à peu dans la folie et Guy, lui-même très éprouvé par de terribles migraines, doit lui chercher un établissement de soins. Cela tombe bien, il y a à Cannes une clinique réputée tenue par le docteur Vidal et financée par le banquier Cousin. Mais en y regardant de plus près, les trois amis s’aperçoivent que ce médecin est loin d’être irréprochable.



Ce roman est très agréable à lire et l’auteure a une très belle plume. Les mots locaux ou peu courants sont expliqués en fin de chapitre. Le contexte est vraiment très bien rendu et on se sent vraiment plongé dans la Belle Epoque cannoise. Toutefois je trouve que l’intrigue est moins riche et moins élaborée que dans le premier tome, même si l’identité de l’assassin est inattendue jusqu’à la fin. Les personnages sont toujours aussi attachants, en particulier Lola et Rosalie. L’hypocrisie de la bonne société y est aussi très bien dépeinte, la grande majorité des hommes connaît Lola, mais elle est traitée comme une pestiférée en public, le gros lot revenant au père d’Eugène lors de la cérémonie en l’honneur des soldats tués à Madagascar. Guy de Maupassant fait le lien entre les différentes couches de la société, il peut aller où il veut, toutefois il a aussi sa vie secrète et sa famille cachée.



A part la crise financière et ses ravages, encore pire à l’époque que maintenant vu l’absence de filet social, le thème principal du roman est la psychiatrie et ses débuts difficiles. En 1888, cette science est encore balbutiante et les malades servent de cobayes à des médecins pas toujours très compétents, à l’instar du Dr Vidal du roman. Il traite ses malades avec des bains froids et une thérapie basée sur l’électricité, malheureusement ces méthodes inhumaines dureront très longtemps, jusqu’à ce que la recherche en pharmacie fasse des progrès notables. On ne connaissait pas les différentes maladies mentales et on mélangeait tout le monde. En dehors de vrais malades, ce type d’établissements hébergeait de nombreuses personnes qui dérangeaient leur milieu par leur comportement, à l’instar de Lady Sarah, internée par son mari pour avoir voulu toucher à sa dot.



Le roman insiste toujours sur l’oppression subie par les femmes, les plus pauvres ayant le choix entre de durs travaux et la prostitution, plus ou moins haut de gamme. Si Lola peut sembler assez privilégiée et libre malgré le rejet de la bourgeoisie, de nombreuses femmes exercent dans les maisons de passe dans des conditions déplorables. Des policiers corrompus en profitent et la hiérarchie trouve tout à fait normal que des agents abusent de femmes dites vénales, qui n’en sont pas à ça près à leurs yeux. Et dans la haute société, on peut toujours faire interner sa femme et profiter tranquillement de sa dot en toute impunité. On voit toujours le chemin qu’il reste à parcourir pour arriver à une vraie égalité homme/femme, mais pour une fois apprécions les progrès réalisés en un peu plus d’un siècle.



De nombreux artistes sombraient dans la folie à l’époque et on ignorait que c’était le dernier stade de la syphilis. La famille Maupassant, comme d’autres écrivains y a payé un lourd tribut. Je suis étonnée de la tolérance de la société de l’époque vis à vis de cette maladie, on est à des années-lumières de la dictature sanitaire qu’on vit en ce moment, ou même du rejet qu’a engendré l’épidémie de sida un siècle plus tard. On dirait que tout le monde ignorait la maladie et multipliait les partenaires. Sous des dessous très policé, cette société vivait dans la débauche et personne ne semble prendre conscience de l’étendue de la catastrophe. Vu le nombre de célébrités qui en sont morts, on peut penser que le degré de contamination de l’ensemble de la population était très élevé. Même Lola, pourtant futée, ne semble pas du tout consciente des risques encourus, alors que la tuberculose faisait figure d’épouvantail.



J’ai préféré le premier tome de la trilogie, même si celui-ci m’a aussi beaucoup plu. Je vais directement enchaîner sur le troisième. Un grand merci à Netgalley et Amazon pulblisher pour ce beau moment de lecture.



#LePortraitBrisé #NetGalleyFrance
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Le Chat du rocher : Fatale Monna Lisa

Poker est de retour ! Il devient, au fil des tomes, un enquêteur de plus en plus affuté.

Pardon ? Ce n'est pas lui l'enquêteur, c'est Calypso ? Sincèrement, que ferait-elle sans lui ? Plus les enquêtes passent, plus celui-ci se montre investi dans sa mission de chat détective. Il est aussi fortement dépité parce que Calypso ne comprend pas tout ce qu'il essaie de lui faire comprendre (les gestes remplacent la parole, pas le choix) et parce qu'elle se retrouve toujours dans des situations pour le moins :

- loufoques ;

- rocambolesques ;

- dangereuses.

Non, il ne s'agit pas de faire un choix, il s'agit des trois à la fois.

Tenez, alors que le calme était revenu sur le rocher après la dernière enquête, Voilà qu'un homme se présente et prétend être en possession de la vraie Joconde, volée par son ancêtre un siècle plus tôt. Invraisemblable ? Incroyable ? Disons que les deux autrices se sont basées sur des faits bien réels et pas forcément si anciens que cela pour écrire leur récit, et nous transporter dans le milieu de l'art, avec tout ce qu'il contient de passionnés, de personnes prêtes à tout pour acquérir des oeuvres qui leur sont chères ou pour les conserver par devers elles. Cela fait beaucoup de monde, et beaucoup de suspects possibles quand un meurtre est commis.

Et même s'il y a eu un meurtre (ce qui est le propre des romans policiers, cosy mystery compris), c'est un véritable plaisir de retrouver Poker, Calypso, Zézé Pinta (oui, la détective qu'incarnait Caly à la télévision brésilienne et dont elle entend la voix, ce qui la guide dans ses enquêtes) et toute leur bande d'amis. Ils sont toujours prêts à la soutenir, à l'aider, pour ne pas dire à voler à son secours si nécessaires - et réciproquement. Si le récit est aussi agréable à lire, c'est aussi parce que les personnages sont humains, très humains. Ils ont des valeurs (Arlette ou l'incarnation de la cause des animaux), mais aussi des soucis, des préoccupations, en bref, ils ne pensent pas qu'à eux-mêmes mais aussi aux autres. Oui, les personnages évoluent, et c'est normal, l'on ne s'attend pas à ce que tout reste figé sur le rocher.

Une nouvelle enquête à lire en toute saison.
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