Possessive. Agressive. Son baiser est chargé de tristesse, de douleur et de passion à la fois. Il semble incontrôlable, désespéré. Il passe les mains dans mes cheveux et me retient contre ses lèvres comme s’il avait peur que je m’enfuie.
Après son accès de schizophrénie, cette crainte n’est peut-être pas totalement infondée. Enfin, ce serait le cas si le baiser ne me privait pas de toute volonté. Je suis comme une poupée pendue à ses lèvres. Je n’ai qu’une envie : continuer. Continuer jusqu’à être à bout de souffle. Jusqu’à ce que je ne sache plus comment je m’appelle.
Un violent fracas retentit dans le couloir…