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3.55/5 (sur 175 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Liverpool , le 09/09/1932
Mort(e) le : 08/03/2005
Biographie :

Alice Thomas Ellis (née Anna Margaret Lindholn) est une écrivaine britannique.

En 1944, elle épouse Colin Haycraft qui devient directeur de la maison d’édition Duckworth en 1968. Deux ans plus tard, elle est en charge du secteur fiction.

En 1977, elle publie Natural Baby Food sous son vrai nom ainsi que The Sin Eater, sous pseudonyme celui-là.

Alice Thomas Ellis signera par la suite une vingtaine de romans, avec une prédilection pour les réunions familiales qui tournent au drame.

Les Éditions de l’Olivier en ont publié sept : les trois tomes de La Trilogie du jardin d’hiver, Les Oiseaux du ciel, Un rire inexplicable, Un réveillon mortel et Un rideau de flammes. On peut également lire Le Vingt-Septième Royaume (Éditions des Cendres, 1991 ; Points, n°241).

Elle a obtenu de nombreux prix littéraires et une nomination pour le Booker Prize en 1982. La Trilogie du jardin d’hiver s’est vendue en Angleterre à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires.

Chroniqueuse, elle est restée célèbre pour sa colonne « Home Life » dans The Spectator, ainsi que pour ses contributions dans The Universe et The Catholic Herald.

Elle meut le 8 mars 2005 d'un cancer du poumon.
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Source : Editions de l'Olivier
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Bibliographie de Alice Thomas Ellis   (9)Voir plus

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Alice Thomas Ellis : un réveillon mortel
Olivier BARROT, en visite en Corse, évoque le roman policier "Un réveillon mortel" d'Alice Thomas ELLIS. Il est filmé devant une belle demeure d'un village Corse transformée en café-restaurant.

Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Comme tout le monde,elle avait transféré à la ville sa terreur atavique des bois et du monde sauvage. L'Affreux Pan avait abandonné les campagnes désertes, passé un masque noir et s'était faufilé dans les rues de la cité pour se changer en voleur de sac à main. L'épouvantable désolation des grands ensembles avait pris le dessus sur la terreur atroce des petits bois sombres.
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Les baptêmes, les mariages et les enterrements sont à la vie ce que le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner sont au jour, dit Lydia. Aucun n'est strictement nécessaire, mais ils font des pauses dans ce temps qui dure et donnent aux gens l'impression de faire des choses, de les réaliser. Je me contenterais bien d'un pique-nique pour ma part. Un petit viatique.
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Les hommes et les femmes sont des êtres incompatibles qui passent beaucoup trop de temps en compagnie les uns des autres.
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Elle n'était pas faite pour la vie. Peut-être, malgré la dévotion manifeste de sa mère, n'était-elle pas venue au monde par les voies habituelles ; il lui semblait plutôt être tombée d'une branche, considérant comme elle le faisait le bonheur avec la même méfiance et la même maladresse qu'un singe en cage se voyant offrir une banane.
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Alice Thomas Ellis
Les hommes et les femmes sont des êtres incompatibles qui passent beaucoup trop de temps en compagnie les uns des autres.
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Il percevait confusément la nature du problème qui les séparait, un problème aussi vieux que l'humanité: la croyance ancrée dans chaque être selon laquelle tous les autres sont semblables à lui, désirent le devenir, ou méritent de l'être. De même que les gens en bonne santé pensent que les malades feignent la faiblesse, les malades pensent que les gens en bonne santé n'ont pas encore découvert leurs propres symptômes; alors que les homosexuels pensent que les hétérosexuels sont victimes de leur refoulement, les hétérosexuels pensent que les homosexuels peuvent se "soigner"; les vieux pensent que les jeunes envient leur sagesse, les jeunes que les vieux convoitent leur jeunesse, les Noirs que les Blancs envient leur virilité, les Blancs que les Noirs aimeraient être comme eux, les riches que les pauvres aimeraient être comme eux, les pauvres que les riches sont en fait comme eux, sauf qu'ils sont plus riches et moins heureux.
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Sam détestait et redoutait la police pour d'autres raisons qui n'étaient pas exclusivement fondées sur le social. Les élèves de sa classe qui obéissaient scrupuleusement à tous les professeurs lui avaient toujours paru louches - comme des serveurs trop polis. Sous leur masque d'obéissance et de soumission, ils devaient, sentait Sam, se moquer de tout. D'une minute à l'autre, il s'attendait à les voir se défaire du manteau de l'humilité, donner un coup de coude jovial dans les côtés de leurs maîtres et faire comprendre à tous que leur petit jeu était fini. Les soldats aussi lui semblaient avoir des motivations incompréhensibles. Le fait d'accepter, volontairement ou par obligation, de se soumettre à une vie de contraintes et de règlements dépassait son entendement, de même que tout le concept de royauté et de nation.
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Elle avait en horreur l'opulence funéraire de Noël, les excès de chère angoissés auxquels se livrait un peuple froid au cœur de l'hiver, la gaieté forcée et la dépense absurde. Noël aurait dû se vivre dans l'impatience du printemps, de la lumière subtile et claire, des averses d'espoir; au lieu de ça on n'avait que le fracas et le sifflement d'une révolte incertaine contre la tristesse glacée du dénuement hivernal.
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Lorsqu'elle eut fini de parler de peinture, elle se mît à parler d'amour. Personne avant elle n'avait parlé d'amour dans le salon de ma mère et j'eus l'impression que les paroles de Lili allaient s'incruster dans les rideaux et dans les housses de coussin, comme de la fumée de tabac, et que la pièce ne serait plus jamais comme avant.
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J'avais encore besoin de croire que c'était une vieille bique, stupide et malveillante, parce qu'un jour je m'étais mal conduite avec elle. Je me dis que la mauvaise conduite est bien pire qu'on ne l'imagine, parce qu'elle déforme les relations.Si l'on verse de l'huile bouillante sur les ailes d'un ange, on met des années avant d'aimer de nouveau ou d'apprécier l'ange en question à sa juste valeur, parce que l'on pense qu'il a tout arrangé pour subir notre méchanceté , pour nous rendre cruel et nous mettre dans notre tort. Vous voyez ce que je veux dire ?
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