Aliénor Eusimarok

J'ai beaucoup apprécié suivre les aventures de cette jeune femme qui cherche par tous les moyens à allier ses talents et sa personnalité à son statut de femme.



Ce n'est pas un livre féministe lourd, c'est un livre qui montre une tranche de vie.

La plume est fluide, et les différents protagonistes sont attachants. Il est toutefois un peu difficile de s'y repérer au début, car chaque protagoniste a un nom et un prénom ( of course) mais aussi un nom de code ( normal, c'est la guerre). Bref, je me suis un peu emmêlé les pinceaux et puis je me suis habituée. Le roman choral fonctionne en général bien chez moi.



Si j'ai trouvé un défaut à ce livre, qui découle du roman choral, justement, ce serait une certaine redondance des évènements, comme ils sont vécus des différents points de vue. Ceci dit, ce défaut s'amoindrit à mesure du texte. Et si, comme moi, vous n'êtes pas fan de triangle amoureux, vous êtes prévenus par ici, c'est un risque à courir...



Ce que j'en retiens surtout, c'est l'énorme travail documentaire qui a dû être effectué, rendant le livre crédible et réaliste et l'histoire de femmes cachée derrière. Chapeau donc, madame Aliénor, vous avez retenu mon attention !

Il faut que je vous dise un secret… J’ai fait des études d’archéologie, et… je ne suis pas férue d’Histoire ! Étrange, non ? Pas tant que ça, en réalité, ce que j’aime c’est l’art… et mon « problème » avec l’Histoire est d’autant plus vrai lorsqu’on s’approche trop de notre époque. Alors c’est vous dire que lire un roman historique relève pour moi presque d’un challenge ! Et pourtant… Aliénor Eusimarok a réussi à me prendre dans ses filets grâce à ses Anges d’acier. Et ce n’était pas gagné : on parle de Seconde Guerre mondiale (pour moi qui suis bien plus attirée par les pharaons et les Vikings, c’était un pari risqué !), donc en termes de proximité avec notre époque… On est très très près ! Oui, mais voilà, la série les Anges d’Acier n’est pas qu’une série historique. Non, Aliénor va bien au-delà en nous livrant les aventures d’une escadrille complète, basée à Beachy Head en Angleterre. Amitié, Fraternité, Complicité, Inimitié et surtout Entraide et Camaraderie représentent à la perfection le cocktail présent dans cette série. C’est avant tout l’histoire de nos personnages qui est au cœur du récit et non l’Histoire avec un grand H. Celle-ci n’est là qu’en filigrane, sert de « base » au récit d’Aliénor (une base extrêmement bien documentée, mais qui n’est pas lourde ou envahissante).

J’avais déjà beaucoup aimé le tome 1 (L’Escadrille) et le tome 2 (Instructeurs) a su me séduire encore plus. On retrouve notre trio de tête (Félicien, Steel Bird et Saint-Ange) là où nous les avions laissés et ce sont de nouvelles péripéties qui les attendent. Si le tome 1 avait eu son lot de surprises en matière d’alliance et mésalliance, dans le tome 2 nous ne sommes pas en reste : sur un fond de WW2 un peu plus « sombre » de par l’avancée de la guerre et la découverte de ses horreurs, ces alliances se font et se défont (j’en veux à Aliénor d’ailleurs), les comportements haineux s’intensifient entre certains personnages (il y en a un en particulier… grrrrrrrrr), et on découvre un autre aspect de nos trois héros. Celui qui m’a le plus surprise est Steel Bird : sous ses airs d’homme un peu froid par moments se cache un personnage très intéressant et sur lequel je suis impatiente d’en apprendre davantage.

Et, oui, il y a une romance également et… elle n’est pas forcément là où on l’attend ! Des surprises dans ce tome, donc, certaines bonnes, d’autres étonnantes et énervantes, d’autres encore m’ont mis les nerfs à vif (parce que je dois attendre pour la suite ! Aliénor, tu es méchante avec moi !). Un Roman Historique que je recommande les yeux fermés

Le postulat de départ est très intéressant. Que savez-vous de la place des femmes à cette époque dans l'aviation militaire ? Sûrement pas grand chose, tout comme moi. Venez donc la découvrir auprès de Léontine pilote émérite qui, travesti sous les traits du jeune Félicien, va progressivement trouver sa place dans cette escadrille.

Avec ce thème rarement abordé, une préface bien documentée comme une mise en bouche, le quotidien de la vie à la base entre la camaraderie et les combats, les opérations de sauvetage et autres péripéties, l'auteure nous emporte avec talent, dans ce premier tome.

Bien écrit, doté d'une intrigue intelligente et diversifiée, j'ai apprécié grandement cette lecture et je remercie l'auteure de m'avoir permis de la découvrir.

Mon seul regret, la romance à un moment prend davantage de place que je l'aurais voulu mais ceci est un détail.
Lien : https://www.facebook.com/voy..

𝐿𝑒𝑠 𝐴𝑛𝑔𝑒𝑠 𝑑'𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 d’Aliénor Eusimarok est un roman historique teinté d’une douce et discrète romance. Sur fond de Seconde Guerre mondiale, cette histoire se déroule au cœur d’une base aérienne alliée. Le jeune Félicien Lesage, un pilote brillant et ingénieux, a intégré l’escadrille de la RAF Beachy. Un personnage au caractère bien trempé qui va devoir affronter, outre la dure réalité de la vie en temps de guerre, les difficultés liées au secret qu’il cache. Car Félicien est en fait Léontine (non, pas de panique, je ne vous spoile pas !) !

Je dois avouer que je ne suis, à la base, pas friande de romans historiques, mais (si j’ai eu quelques difficultés avec les parties un peu plus ancrées dans l’Histoire) je me suis laissé prendre au jeu, intriguée à la fois par la romance qui se dessine doucement (et que l’auteure sadique nous dévoilera davantage dans le tome 2… la vilaine), la vie de tous les jours à la base, et les amitiés et inimitiés qui se créent. Car en filigrane de ce roman peignant les difficultés auxquelles ont dû faire face ceux qui ont vécu cette guerre et ses horreurs, c’est avant tout une belle histoire d’amitié, de cohésion de groupe, de partage et de confiance entre ces personnages qui se côtoient et se soutiennent malgré leurs différences (clin d’œil à Marcel et Éliane).

En parlant d’Éliane ! En voilà un personnage mystérieux ! Car c’est aussi ça, Les Anges d’acier, les prédictions d’Éliane, qui sont toujours exactes ! D’ailleurs, elle me souffle dans l’oreillette que le tome 2 sortira bientôt !

Une bonne lecture que je conseille à tous et plus particulièrement à ceux qui aiment les romans historiques traitant de la Seconde Guerre mondiale, mais pas que !

Je remercie chaleureusement Aliénor Eusimarok pour l’envoi de son roman. Je suis toujours contente de faire de nouvelles découvertes, surtout lorsqu’il s’agit d’en faire en romance historique. Grâce au groupe facebook de Thalie Perrot, Aliénor fait partie des auteurs que j’ai pris plaisir à découvrir.



Ce que j’apprécie particulièrement ici, c’est le cadre utilisé et l’originalité de ce dernier. En effet, Aliénor Eusimarok ne choisit pas la facilité puisqu’elle nous plonge dans une intrigue qui prend place lors de la seconde guerre mondiale. J’ai aimé l’angle pris, les décors, les idées. Cela change vraiment de ce que j’ai déjà pu lire en romance historique et franchement : cela fait du bien !



On fait la rencontre de Félicien qui cache un profond secret. Félicien est, en fait, Léontine. Léontine est une jeune femme de 20 ans qui fait partie de la RAF. Jeune pilote pour l’armée française, elle est sous couverture : tous les jours, elle cache ses formes et tout ce qui pourrait trahir sa féminité. Elle devient alors Félicien, un jeune pilote extrêmement doué. Accompagnée de sa cousine Penny, Léontine va faire tout ce qui est en son pouvoir pour vivre sa passion sans se faire découvrir.



Le cadre historique est assez bien trouvé je trouve. J’ai apprécié la manière dont Aliénor Eusimarok met en place la place de la femme dans ce monde. Tout est verrouillé. La femme n’a pas sa place dans ce monde d’homme : elle ne peut pas faire la guerre, elle ne peut pas se battre pour sa patrie. La femme est naturellement moins douée que l’homme. Léontine va mettre à mal cette manière de pensée. C’est un personnage fort et courageux. Il faut déjà avoir du cran pour se déguiser et prendre l’apparence d’un homme pour vivre de sa passion, mais il en faut encore plus pour évoluer dans un monde où l’on doit survivre.



L’auteure apporte assez de détails au niveau du contexte historique. On est littéralement plongé dans un monde incroyable. On se rend vraiment compte de tout le travail de documentation que l’auteure a fait pour son roman. C’est crédible et prenant. Pour ajouter de la crédibilité à son intrigue, l’auteure décide de partager la narration en trois points de vue : celui de Félicien, de Steel Bird et Saint Ange qui sont des personnages récurrents dans ce premier tome.



La plume d’Aliénor Eusimarok est incroyable. Fine et délicate, elle nous propose une intrigue fluide et dynamique. Elle ne souffre d’aucune longueur. Cela donne envie de découvrir le deuxième tome. Le cliff hanger à la fin de ce premier tome est juste incroyable. Lorsque je suis arrivée à la fin du roman, j’ai crié de frustration. Impossible. Comme l’auteure peut jouer ainsi avec mes nerfs ?! Ah la vilaine ! 😉



Entre France & Angleterre, nous allons suivre Léontine dans son aventure. J’ai trouvé l’équilibre assez sympathique. Il y a autant de place pour l’action que pour les émotions. J’ai aussi apprécié la construction narrative qui permet de mieux comprendre nos personnages principaux. Nous entrons vraiment dans l’intimité des personnages et la dimension psychologique est assez bien construite.



C’est une lecture très agréable que nous propose donc Aliénor Eusimarok. Je ne pensais pas que j’apprécierai autant ce premier tome. J’ai toujours un pied de recul lorsque l’intrigue est mise en place dans le cadre de la seconde guerre mondiale. C’est tellement vu et revu … Mais Aliénor Eusimarok est parvenue à me surprendre de la plus belle des façons.



En définitive, j’ai apprécié ma découverte et j’ai hâte d’avoir la suite entre les mains. C’est formidable de mettre en place des figures féminines aussi fortes dans un cadre aussi dur que celui de la seconde guerre mondiale. En toute honnêteté, je suis bluffée. C’est juste excellent : l’intrigue est forte et riche. La documentation est utilisée à bon escient. Bref, aucune fausse note pour moi. J’ai hâte de retrouver les personnages pour un deuxième tome ! Bravo à l’auteure pour ce formidable premier tome qui se montre à la hauteur de mes espérances.
Lien : https://satinesbooks.wordpre..

Dans ce roman, on se retrouve donc à Eastbourne en Angleterre, en 1943 ; et on débute notre aventure aux côtés du plus jeune pilote français à intégrer la RAF – j’ai nommé Félicien. Attendez, attendez, j’ai dit Félicien ? Félicien, c’est son nom d’emprunt, son pseudo, quoi. Pourtant, en 1943, il n’y avait pas Instagram, alors pourquoi ce faux nom ? Eh bien tout simplement parce que Félicien est en réalité une femme, partie outre-manche, pour défendre les couleurs de son pays.

Aliénor Eusimarok nous gâte avec son texte qui nous dépeint un univers sans pitié.

Sans pitié parce que c’est la 2nde guerre mondiale, et que c’est clairement pas le monde des bisounours.

Sans pitié, aussi, parce que dans un monde d’hommes, une femme qui en vient à se travestir pour pouvoir exister, c’est un sacré combat également.

Et puis sans pitié, parce qu’au-delà de tous ces conflits, il y en a autre que l’auteure a choisi de nous raconter ; il s’agit des luttes des minorités juives, tziganes, noires, mais également les combats intérieurs qu’un cœur peut mener. Vous l’aurez compris, dans son texte, l’auteure fait la part belle à l’amour.

_______

Dans le roman, l’amour s’invite sur la pointe des pieds, et l’amour s’invite sous toutes ses formes ; l’amour d’une patrie, la loyauté entre les membres d’une même escadrille, mais aussi les premiers émois de l’amour, qui surprennent Léontine (ou Félicien si vous le préférez) parvenu.e aux portes de l’âge adulte, sans oublier l’amour maternel, ou encore l’amour entre deux personnes de même sexe.

_______

Avant de vous lister tout ce qui m’a séduite dans ce récit au potentiel énorme, il faut savoir qu’avant même d’avoir terminé ma lecture, j’avais envie de RELIRE ce roman. Ça faisait des lustres que ça ne m’était pas arrivé, c’est vraiment rarissime et donc ça méritait que je vous le signale.

_______

La couverture du roman, qui constitue la porte d’entrée du récit, ni plus ni moins, est superbement réalisée, et vous en conviendrez, la couv’ peut d’emblée nous générer un horizon d’attente.

_______

Les personnages avec lesquels on évolue incarnent la diversité : qu’il soit question des nationalités ou des caractères des protagonistes, on a quelque chose de très riche qui nous permet d’avoir des regards croisés sur tout ce qui se déroule dans le texte. Ceci est d’ailleurs accentué par le côté polyphonique du roman puisque la narration y est à 3 voix.

Toujours au sujet des personnages, ils sont loin d’être parfaits, ils ont donc l’air vrais ; sans trop vouloir vous spoiler, il y a peut-être même ds ce roman un personnage qui fut une grande figure de notre histoire…

D’ailleurs, sans être non plus un ouvrage pédagogique, on sent qu’il y a eu un sacré travail de recherche en amont, et c’est quelque chose que j’ai vachement apprécié et je salue les efforts de l’auteure à ce niveau.

J’ai réussi à passer outre les coquillettes du texte grâce à l’intrigue, originale s’il en est, mais que l’auteure a su amener avec génie puisqu’en tant que lecteurs, nous sommes un peu plus que de simples témoins de ce qui se déroule dans l’histoire. En effet, Léontine travestie en Félicien, joue un double-jeu et nous sommes de mèche avec ce personnage. En étant dans la confidence, on se moque donc gentiment de tous ceux qui se triturent l’esprit à essayer de résoudre le mystère que représente notre protagoniste.

Pour autant, malgré ce lien de connivence que l’auteure établit avec nous, lecteurs, il m’a été impossible de deviner ce que me réservaient les 76 chapitres qui composent le roman et c’est précisément ce sentiment désagréable de ne pas parvenir à deviner la suite des événements qui m’a poussée à engloutir le texte quasiment d’une traite.

_______

J’ai vraiment passé un joli moment de lecture en découvrant ce premier tome de la saga Les anges d’acier, et j’ai été agréablement surprise par le fait qu’il comportait presque un petit côté feel-good, malgré la noirceur du contexte historique dans lequel le récit est ancré.



Sans mauvais jeu de mots, la fin m’a laissée sur ma faim, et je reconnais être curieuse de savoir ce qu’Aliénor nous réserve avec son tome 2 !