Une des branches du Zi Feng s’était spécialisée dans la programmation de villas, simili- villages et quartiers conçus sur une thématique d’allure européenne. Elle réalisait ainsi des ensembles imitant des figures bien connues du patrimoine occidental.
Comme tant de grandes nations et d’empires, l’accession à la puissance de la Chine se doublait d’une volonté de regrouper toutes les splendeurs du monde sur son sol afin de ramener le monde à soi.
Matteo Ponzini planta ses baguettes dans son bol de riz, comme pour signifier qu’il avait conclu son repas.
Ce qui plongea Fu dans la consternation, bien qu’il n’en laissât rien transparaître. Tout Chinois savait la portée funèbre d’un tel geste : pareil à deux bâtons d’encens dressés, les couverts évoquaient la mort.
La contrefaçon était le domaine par excellence où les lignes se brouillaient entre légalité et illégalité.
(….) Au final, on estimait que la contrefaçon représentait deux pour cent et demi du commerce international, un chiffre somme toute modeste, mais l’essentiel provenait de l’empire du Milieu.
Du plus infime des grades jusqu’aux arcanes du pouvoir, toutes les familles qui disposaient d’un membre bien placé en attendait des retours, des facilités ou des revenus réguliers. Maximiser l’usage qui pouvait être tiré d’un poste – parfois acquis moyennant finances – était officieusement admis.
…c’est aussi du paysan qu’il tirait sa subsistance, un chef ne devait jamais perdre cela de vue.