AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alison Weir (44)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Lady Elizabeth

C'est toujours avec plaisir que je retrouve l'univers impitoyable des Tudor.

Après avoir lu pas mal de biographies romancées sur les épouses d'Henry VIII, je m'attèle cette fois-ci à la jeunesse de la fille d'Ann Boleyn, qui n'est autre que la future Elizabeth Iere.

J'ai envie de dire que cette biographie fait bien le job. L'écriture est fluide et agréable, les personnages bien peints et l'histoire tient debout !

Il m'a cependant manqué un petit je-ne-sais-quoi qui m'a empêché de savourer pleinement les déboires de la jeune Elizabeth. L'histoire est un brin répétitive et c'est cela qui a sans doute fini par me lasser un peu.

Toutes ces chamailleries de Haute-Cour plus ou moins funestes ( surtout plus d'ailleurs...) finiront-elles par émousser mon intérêt pour cette période historique ?

A voir...

Commenter  J’apprécie          330
Lady Elizabeth

Qui veut abattre son chien dira qu’il a la rage. C’est à peu de chose près le raisonnement qu’a tenu Henri VIII d’Angleterre pour se séparer de deux de ses six épouses qu’il fit exécuter. La rage ayant été avantageusement remplacée dans le propos par les motifs d’inceste et d’adultère, voire de trahison, plus adéquats pour faire condamner une femme, justifiant ainsi d’atteinte à la dignité royale.



C’est par l’enfance d’une de ses filles, celle qui devint la reine Elisabeth première du nom, qu’Alison Weir nous fait pénétrer l’intimité de cette famille pour le moins singulière, les derniers de la dynastie Tudor.



Excellent et volumineux ouvrage qui ne manquera pas de ravir l’amateur d’histoire. Il est roman quand il comble les oublis de d’histoire, il est biographie quand il s’appuie sur les faits que cette dernière a retenus. Le talent d’Alison Weir étant de passionner son lecteur en mettant l’accent sur la sensibilité de celle qui est encore adolescente quand il lui faut affronter la rudesse d’un père autoritaire, les affres de la politique et la convoitise d’hommes en quête d’un bon parti. Et plus tard la rancœur d’une sœur ne partageant pas ses choix religieux. Ouvrage fort bien documenté qui est tout sauf la mise en forme d’une ennuyeuse chronologie.



Elle a choisi de relater la vie de celle qui aurait pu être princesse si la primauté n’avait été donnée au descendant mâle pour assurer la succession royale, le candidat fût-il né après sa sœur. C’est donc reléguée au rang de Lady, d’où le titre de l’ouvrage, après la mort par décapitation de sa mère Ann Boleyn, qu’Elisabeth vécut une enfance à l’avenir incertain, y-compris quant à sa propre survie. Le lecteur vit cette période de son existence comme un suspense même si ses connaissances en histoire le rassurent sur le sort de la jeune femme. Elle n’en devint pas moins souveraine d’un royaume qui n’avait alors encore rien d’un Royaume-Uni.



La menace la plus évidente sur son sort ne venait pas d’éventuel concurrents mais bien de sa propre sœur Marie lorsque cette dernière eut accédé au trône après la mort de son frère Edouard VI. Toutes deux ayant adopté des religions antagonistes en ces temps d’obscurantisme. Elisabeth eut le tort de se situer sur la voie la plus déviante du dogme officiel de Rome au point d’embrasser la Réforme. La ferveur catholique de Marie étant telle qu’elle alimentait volontiers les buchers auxquels elle condamnait sans scrupule les réfractaires à la soi-disant « vraie foi ».



Cet ouvrage se conclut avec l’accession au trône de celle qui régna en Angleterre sous le qualificatif de reine vierge. Il est fort bien écrit et décrit avec talent les épreuves que dut subir Elisabeth pour accéder au trône de son pays. Alison Weir nous fait percevoir les doutes de la jeune fille qui ne manquait pourtant ni de force de caractère ni d’ambition. Elle dut endurer de grands moments de faiblesse et de solitude tant elle craignit pour sa vie, livrée au bon vouloir de sa propre sœur. Ouvrage d’histoire dans lequel le romanesque a toute sa crédibilité et rend la discipline plus digeste. Une grande réussite à mes yeux.

Commenter  J’apprécie          200
Lady Elizabeth

Je découvre Alison Weir par ce récit sur la vie d'Elizabeth juste avant qu'elle ne monte sur le trône. Son enfance, adolescence et jeune vie d'adulte sont ici relayées par le biais de trois parties, chacune à l'aune d'un règne différent : celui de son père, de son frère et de sa soeur.



Ce qui 'ma réellement séduite dans ce récit est tout le travail autour de la psychologie des personnage, notamment celui d'Elizabeth. L'autrice parvient à planter des graines là où il faut pour nous donner un portrait crédible de la princesse et future reine. Sa curiosité intellectuelle, son amour pour son peuple, son désir de rester célibataire, ses opinions religieuses mais aussi sa vanité et frivolité par moments sont ici amenés et présentés avec soin, lui donnant un portrait authentique et surtout sans de trop gros bouleversements ou de retournements de situation.



Ayant lu beaucoup de Philippa Gregory, qui traite de la même famille, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer. J'avoue avoir apprécié qu'Henri VIII, tout tyran soit-il, ne soit pas présenté aussi cruel et sadique que peut le dépeindre Philippa Gregory.



En revanche, j'ai déploré beaucoup de longueurs, notamment sur les deux dernières parties. La séduction de l'Amiral ainsi que la méfiance de sa soeur qui la pousse à mettre Elizabeth en captivité s'talent sur des pages et des pages. Cela a eu pour effet de me sortir de ma lecture, ce qui est bien dommage.
Commenter  J’apprécie          180
Les Reines maudites, tome 1 : Catherine d'A..

J'ai lu La princesse d'Aragon de Philippa Gregory en 2023 et le tome 2 de la série Les reines maudites d'Alison Weir consacré à Anne Boleyn en janvier de cette année. le tome 1 consacré à Catherine d'Aragon étant disponible à la bibliothèque, j'ai décidé de voir si une autre romancière anglaise pouvait avoir un point de vue plus favorable sur la première épouse d'Henri VIII d'Angleterre.



Philippa Gregory avait écrit La Princesse d'Aragon après le succès de son livre consacré aux soeurs Boleyn. Elle donnait beaucoup d'importance à sa jeunesse andalouse et son premier mariage avec Arthur, frère ainé du futur Henri VIII alors âgé de 15 ans. Elle y décrivait les jeunes époux ayant consommé le mariage, alors que ce point n'est nullement attesté. Alison Weir, dans la postface, dit que "les historiens ont la quasi-certitude que le mariage de Catherine avec le prince Arthur n'a jamais été consommé et qu'Arthur est mort de la tuberculose." Alors qu'un mariage princier à l'époque était déclaré "consommé" dès que les deux époux avaient été mis au lit en présence de de nombreux témoins. C'est sur la virginité de Catherine que repose toutes la controverse qui devait aboutir à l'annulation du mariage proclamée par Henri VIII vingt ans après et la naissance de nombreux enfants, dont une seule - Mary - avait survécu.



Si Alison Weir prétend faire le portrait d'une "femme indomptable, courageuse et fidèle à ses principes", elle la montre bien plus souvent en larmes et follement amoureuse de son second mari, jusqu'à sa mort. Sous sa plume, Catherine d'Aragon n'est qu'une idiote sentimentale, aveuglée par la "beauté" d'Henri VIII. Elle semble persuadée qu'il est faible et manipulé par ses conseillers et Anne Boleyn.



Exemples :

p. 471 "Henri était un bel homme, athlétique et puissant. de surcroît, il était le roi. Tout cela le rendait irrésistible. Beaucoup de femmes auraient été prêtes à se donner à lui sans hésitation."

p. 546 "Elle contempla avec émotion ce bel homme de trente-six ans, dans la force de l'âge. Il était son mari - quoi que l'on pût en dire. A présent qu'elle craignait de le perdre, elle le trouvait plus séduisant que jamais. Il lui appartenait et elle ne laisserait aucun mortel les séparer. Elle s'en fit la promesse à l'instant."

p. 715 "Il avait eu récemment quarante ans, l'âge de la maturité pour un homme, ce qui rendait encore plus cruelle pour lui l'absence d'un héritier mâle et ne l'incitait pas au pardon. Mais elle ne parvenait pas à cesser de l'aimer. C'était encore un très bel homme, impressionnant et majestueux. Chaque fois qu'elle le regardait, alors même qu'il lui reprochait son obstination avec une expression dure et accusatrice, elle était frappée par sa beauté et regrettait le temps de leur intimité."

p. 763 "Catherine ne dormait toujours pas, car elle songeait à Henri. Au fond, ce n'était pas un mauvais homme. Tout cela, c'était la faute de cette Anne Boleyn, qui faisait de lui un être méchant et pervers."





















Commenter  J’apprécie          170
Les Reines maudites, tome 2 : Anne Boleyn, ..

Henri VIII et ses six épouses ont toujours fasciné les historien.ne.s et écrivain.e.s anglais.es. Le cinéma et la télévision se sont également largement inspirés de cette page d'histoire, capitale pour l'histoire d'Angleterre. De nombreuses zones d'ombre demeurent, même après cinq siècles dans lesquelles s'engouffrent les romanciers pour donner à l'histoire des relents de saga de fantasy pour passionner un nouveau public.

Avec Anne Boleyn, l'obsession d'un roi, Alison Weir a adopté un point de vue féministe, montrant une Anne Boleyn intelligente et ambitieuse, bien décidée à se faire une place dans un monde d'homme.
Commenter  J’apprécie          170
Les Reines maudites, tome 1 : Catherine d'A..

Mea culpa, mea maxima culpa.



Je n’aurais pas, mais alors vraiment pas dû lire ce roman peu de temps après l’excellente Trilogie Cromwell d’Hilary Mantel. Car à côté du chef-d’œuvre de Mantel, ce roman d’Alison Weir m’a paru bien mièvre et ennuyeux.



Le premier quart du roman semble n’être consacré qu’à deux choses : l’attente, par Catherine, de ses fiançailles avec Henri et ses pleurnicheries sans fin. Du coup, sur un roman aussi long, ça fait beaucoup de pages où Catherine se jette sur son lit pour « tremper son oreiller de larmes ». C’est marrant (enfin, en réalité, ça ne l’est pas tant que ça) mais je voyais la fille des intransigeants Rois catholiques comme quelqu’un de plus pugnace et résilient, d’autant plus lorsque l’on connaît le destin de son mariage avec Henri VIII et la ténacité dont Catherine a fait preuve pour tenter de conserver sa place de souveraine.



Ensuite, une fois le mariage conclu, on part dans la romance sirupeuse à souhait pour quelques centaines de pages (et je n’aime pas les romances. J’ai commencé le premier tome des Bridgerton trois fois sans aller plus loin que la page 20 dans les trois cas). Parce que, bien sûr, comme tout le monde le sait, Henri VIII était un mari si charmant… Je veux bien admettre que le souverain avait des qualités, notamment le don de savoir bien s’entourer d’hommes d’exception qui dirigeaient le royaume à sa place, jusqu’au moment où ils devenaient aussi encombrants que les épouses du monarque… et finissaient comme elles. Mais Weir force le trait en dépeignant Henri comme l’homme idéal que toute femme souhaiterait épouser. Notre vision a posteriori par rapport à celle de Catherine et des femmes de l’époque biaise sans doute notre jugement, bien entendu. Mais même sans cela, pourquoi vanter sans cesse les qualités d’Henri dans une série de romans consacrée aux femmes qu’il a fait périr soit La rigueur historique oblige-t-elle à se montrer honnête jusque dans une fiction historique ? Ne peut-on pas prendre quelques licences avec un monarque dont on sait qu’il fut un abominable prédateur quand on écrit une fiction et pas un ouvrage de référence sur le règne d’Henri VIII Tudor ? Quand on lit une fiction sur Catherine d’Aragon et son destin tragique, on ne s’attend pas vraiment à lire un panégyrique d’Henri VIII et c’est un peu l’impression que j’ai eue durant les trois quarts du roman.



Ces considérations philosophiques mises à part, je me suis beaucoup ennuyée en lisant ce roman dont j’attendais peut-être trop. Je ne suis pas parvenue à m’attacher au personnage de Catherine, que j’avais pourtant hâte de découvrir en tant qu’héroïne de sa propre histoire, car elle reste une épouvantable pleurnicheuse tout au long du récit. Par curiosité et juste pour pouvoir râler un peu plus sur cette lecture, j’ai compté le nombre de fois où les termes « sanglots » (ou « sangloter » et ses variations conjuguées), « larmes », « pleurs » (ou « pleurer » et ses variations conjuguées également). Résultats respectifs : 51 « sanglots » et variations, 81 « larmes » et 101 « pleurs » et variations. Et même quand Catherine passe son temps à pleurnicher, le côté hyper romantique continue avec des passages tels que celui-ci : « Elle sentit des larmes couler sur ses joues. Henri la dévisagea avec un regard chagriné et elle crut qu’il allait la prendre dans se bras, mais il la lâcha et s’écarta d’elle. Elle demeura agenouillée un instant, incapable de bouger, puis, comprenant qu’elle ne parviendrait pas à l’émouvoir, elle trouva la force de se relever et retourna s’asseoir, résignée. » Et voilà Catherine qui, en plus de pleurer, se lance dans le chantage affectif...



Je sors donc déçue de ce roman consacrée à la première épouse Tudor. Elle aurait pu être une vraie héroïne d’un roman lui étant consacré, elle que l’histoire oublie souvent au profit d’Anne Boleyn, probablement plus charismatique, mais ce n’est pas le cas. Et la note finale de l’auteure, dans laquelle elle explique que nos points de vue féministes modernes ne peuvent s’appliquer à quelqu’un comme Catherine n’y change rien. Nous savons tous qu’à l’époque des Tudors, les femmes n’avaient pas d’autre choix que de se soumettre à leurs époux, qu’elles soient reines, tenancières d’auberges ou bergères. Le sort des reines était même peut-être pire, car à une époque où les femmes n’avaient aucun droit de succession au trône, les femmes des rois n’étaient que des utérus sur pied, chargées de mettre au monde un maximum de mâles avant de se retirer dans leurs appartements, au milieu de leurs dames d’honneur, une fois leur tâche accomplie. Triste vie que celle d’une femme épousée simplement pour sa fertilité supposée.



Ce n’est donc pas, la façon dont elle s’est accrochée à son titre de reine ou sa fidélité à la foi catholique qui me gênent chez cette version romancée de cette reine venue d’Espagne, c’est ce côté femme fragile et « nunuche » que l’on retrouve tout au long du roman. Par comparaison, Marie (la fille d’Henri et de Catherine, qui deviendra Marie Ie Tudor, Bloody Mary) paraît bien plus courageuse : plus jeune que sa mère et en contact fréquent avec son père et sa belle-mère (Anne Boleyn, qui la détestait), Marie était bien plus exposée aux accès d’humeur et aux revanches mesquines de son père, et à la jalousie d’Anne Boleyn. Pourtant, cette très jeune femme n’hésitait pas à camper sur ses positions et à s’opposer frontalement à son père en ce qui concernait l’Acte de Suprématie, proclamant Henri chef de l’Eglise d’Angleterre, et le Premier Acte de Succession, faisant d’Elisabeth la seule héritière légitime d’Henri et déclarant Marie illégitime. Alison Weir me semble traiter bien plus justement la mère que la fille, vantant plusieurs fois ses vertus et son courage face à l’adversité, l’injustice et la terreur que les menaces de son père provoquaient chez elle.



Seuls quelques éléments sont parvenus à m’intéresser. Ce fut le cas de la correspondance entre Catherine et l’ambassadeur Chapuys, que j’ai aimé retrouver après la lecture des romans d’Hilary Mantel. Les personnages secondaires sont relativement bien « croqués », ce qui rachète un peu le fait que les souverains eux-mêmes ne le soient pas.



Espérons que le second tome, consacré à Anne Boleyn, soit plus intéressant.
Commenter  J’apprécie          144
Les Reines maudites, tome 1 : Catherine d'A..

Coup de coeur absolu pour ce roman qui retrace la vie de Catherine d'Aragon, première femme du roi anglais Henry VIII. L'auteure, historienne spécialiste des Tudors, sait rendre son sujet absolument passionnant. En effet, la "véritable" reine nous apparaît, à travers son écriture habile, comme un personnage de chair et de sang, une femme dont la foi, chevillée au corps, lui permettra de résister aux pressions politiques et aux menaces à peine voilées émanant de l'entourage du roi. Pourquoi? Parce que Henry VIII veut divorcer et épouser une femme susceptible de lui donner un héritier mâle, ce que Catherine n'a pu lui offrir. Mensonges, coups politiques, poison et trahisons sont au programme de ce roman conséquent, mais que je recommande chaudement, puisque je ne me suis pas ennuyée une seconde en le lisant.
Commenter  J’apprécie          100
Lady Elizabeth

Il ne m'a pas fallu longtemps pour m'immerger dans ce roman historique et pour m'attacher à cette petite Elizabeth.

Elle est la fille d'Anne Boleyn et du roi Henry VIII, et troisième dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre.

Quel destin incroyable, c'est fou le nombre de fois où sa vie était en danger et où elle a frôlé l'échafaud.

Elizabeth est perspicace et futée, elle comprend vite que sa vie ne sera plus jamais la même quand son statut passe de Princesse à Lady Elizabeth.

Très attachée à son père Henry le roi d'Angleterre, elle n'en oublie pas moins sa mère et son destin funeste. Anne Boleyn accusée des pires crimes a été condamnée à mort par son propre mari le roi.

Le triste sort de sa mère agira sur Lady Elizabeth toute sa vie comme un terrifiant avertissement.

Lady Elizabeth est brillante et très douée dans l'apprentissage de l'histoire et des langues.  C'est une petite fille intelligente et dotée du même esprit que sa mère.

Elle sera tout aussi charmante et beaucoup verront en elle un vrai danger.

On y suit sa tumultueuse relation avec sa grande sœur Marie,et avec ses futures belles-mères.

La relation qui m'a le plus touché est celle qu'elle entretient avec Kat, sa fidèle gouvernante.



J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture en découvrant une partie de la vie haute en couleur des Tudors.

En revanche j'ai trouvé quelques passages trop longs et répétitifs notamment lorsque Lady Elizabeth est une jeune femme et qu'elle subit les visites insistantes de son beau-père dans sa chambre.



Entre trahisons, exil, complots, guerre de religions, Lady Elizabeth a un destin incroyable et j'ai aimé cette version romancée par Alison Weir.



Je vous le recommande chaleureusement si vous aimez les romans historiques.
Commenter  J’apprécie          90
Les Reines maudites, tome 2 : Anne Boleyn, ..

👸 Les reines maudites tome 2 - Anne Boleyn : l'obsession d'un roi  - Alison Weir 👸

Traduction : Barbara Versini



Résumé :

Au  printemps 1522, la jeune Anne Boleyn rentre de France et se fait remarquer à la cour du roi Henri VIII par son esprit et son charme. Fougueux, il est prêt à tout pour posséder celle qui incarne à ses yeux la perfection et va jusqu'à répudier la reine, Catherine d'Aragon.



Après avoir perdu l'homme qu'elle aimait, Anne n'apprécie guère les avances de Henri, à qui elle ne pourra jamais offrir son coeur. Mais, portée par son ambition, elle cède au roi, tout en refusant avec ruse le statut de simple maîtresse. Elle se lance alors dans un jeu dangereux pour monter sur le trône, sans se douter qu'elle court à sa perte...



Ce tome 2 est consacré à Anne Boleyn, celle que j'avais fini par détester dans le tome précédent va finalement se révélait une personne plus complexe qu'une simple voleuse de mari.

En retraçant la jeunesse d'Anne à la cour de Marguerite d'Autriche puis à la cour de France on comprend mieux la femme qu'elle est devenue, car c'est là-bas qu'elle a lu des traités féministes et des pamphlets dénonçant la corruption de l'Eglise de Rome qui ont refaçonné sa vision du monde. Elle y a également appris les règles de l'amour courtois, ce jeu de séduction qui se veut exaltant mais qui doit rester innocent, elle va se révéler très douée pour cette activité. On comprend également que ce sont ses déboires sentimentaux qui vont la pousser vers l'ambition et la vengeance et on finit même par ressentir de la sympathie pour elle, elle qu'on a honnis lors de la "grande affaire" du roi. J'ai adoré ce roman comme j'avais adoré le premier, j'avais peur qu'il n'y ait trop de répétitions mais le changement de point de vue complète formidablement l'histoire sans ennuyer ou lasser.

La mauvaise nouvelle est que maintenant il faut attendre juin 2024 pour le tome 3.



Commenter  J’apprécie          72
Les Reines maudites, tome 3 : Jeanne Seymou..

Troisième épouse du célèbre roi d'Angleterre, Henry VIII, Jane Seymour reste une reine méconnue. Voilà pourquoi je ne m'attendais pas à être aussi emportée par le récit romancé, néanmoins construit sur des sources historiques, de la vie de Jane . Cette femme discrète, la seule qui a offert au roi son plus grand désir: un héritier mâle puisqu'une femme ne pouvait régner, m'est apparue sous un jour nouveau, l'auteure ayant fait le choix de la présenter comme une femme fidèle à ses convictions religieuses, désireuse d'apporter paix et stabilité au royaume d'Angleterre en redonnant sa place à la première fille du roi, Mary, sans toutefois priver Elizabeth, la seconde enfant d'Henry, du train de vie qu'elle a toujours connu.

Un troisième tome à l'image d'une série très prometteuse dont chaque livre m'apporte un peu plus de connaissances sur une période que j'affectionne particulièrement. Alison Weir n'a pas son pareil pour faire revivre une époque et aider ses contemporains à la comprendre.
Commenter  J’apprécie          60
Les Reines maudites, tome 1 : Catherine d'A..

Coup de cœur!

J'ai adoré ma lecture! J'y ai appris énormément de choses. On a tous déjà entendu parler du roi Henri VIII et des femmes qu'il a eues mais pour ma part je n'en savais pas beaucoup plus. Alison Weir a consacré une série où chacune de ces femmes, ces reines ont le droit à un tome relatant leurs vies, leurs histoires, leurs règnes. Le tome 1 commence naturellement avec Catherine d'Aragon, la première épouse d'Henri VIII. Catherine est une jeune femme très pieuse, cultivée, élevée pour être une bonne épouse et une reine, elle se fait tout de suite aimer du peuple anglais. Si les premières années de son mariage avec Henri pourraient ressembler à un conte de fées, l'absence de venue d'héritier mâle va pousser le roi à trouver une manière d'évincer son épouse afin de se remarier et d'enfin avoir un fils. Catherine après avoir connu la grandeur de la Cour va découvrir sa bassesse. Elle va devoir faire face aux humiliations et faire preuve de courage et d'abnégation pour tenter de sauver son mariage et garder sa couronne.

Que d'intrigues et de rebondissements! J'ai dévoré chaque paragraphe de ce roman avec avidité, allant de surprise en surprise, effarée de me dire que toute cette histoire s'est réellement passée des siècles plus tôt. Quelle femme extraordinaire! Ce roman est un petit pavé mais à aucun moment je ne me suis ennuyée. Je vais enchaîner avec le tome 2 consacré à Anne Boleyn que nous avons déjà pu un peu suivre dans celui-ci.
Commenter  J’apprécie          60
Les Reines maudites, tome 1 : Catherine d'A..

J'appréhendais un peu la lecture de ce roman après la déception d'il y a quelques mois avec Aliénor, reine captive mais j'ai vraiment adoré ce Catherine d'Aragon, qui a été pour moi un vrai page turner malgré ses quasi 900 pages. Et sur un sujet similaire, je l'ai trouvé bien meilleur que La Princesse d'Aragon de Philippa Gregory, car beaucoup plus fidèle historiquement (Alison Weir l'indique d'ailleurs dans la postface, avec au passage une petite pique déguisée envers Philippa Gregory !)



C'est vraiment passionnant et fascinant de faire la connaissance de Catherine d'Aragon et de suivre son évolution au fil des ans, de la jeune fille timide qui doit apprendre une nouvelle langue et une nouvelle culture à la reine adorée du peuple anglais qui souffre en silence du rejet du roi et de la haine de sa remplaçante, malgré toutes les épreuves difficiles auxquelles elle doit faire face. On ressent vraiment beaucoup d'admiration et de compassion pour cette femme que la vie a durement éprouvée (le récit de la perte de quasi tous ses enfants à leur naissance ou dans les jours qui suivent brise le cœur, sans compter les moments où on lui arrache progressivement ses proches et sa liberté, torture psychologique destinée à la faire accepter le divorce avec Henry VIII) mais qui n'éprouve aucune rancœur ou haine envers ses ennemis et qui restera toute sa vie fidèle à ses principes et à sa religion. C'est vraiment digne de respect une telle attitude et on ressort de cette lecture avec un regard totalement neuf envers cette femme trop souvent résumée à l'épouse négligée car devenue trop vieille pour donner au roi le fils qu'il espérait tant.



J'ai beau connaître quasi par cœur les évènements racontés dans Catherine d'Aragon (grâce aux nombreux romans historiques et essais lus sur cette période, mais aussi les innombrables visionnages de la série The Tudors ^^), j'ai vraiment été captivée par cette histoire, par l'envie de savoir ce qu'il allait arriver dans les pages suivantes au point que j'ai eu du mal à interrompre ma lecture une fois plongée dans ce roman. Toute la partie entre la mort du prince Arthur et le mariage de Catherine avec Henry VIII est toutefois un peu longuette (c'est une période où notre pauvre héroïne est déjà quasiment cloîtrée dans un palais, sans contact avec l'extérieur et dans une position difficile) mais cela ne m'a pas gêné outre mesure.



D'autre part, comme dans tout roman historique (et plus particulièrement un roman historique qui se déroule à l'époque des Tudors, une de mes périodes préférées de l'Histoire), la reconstitution de la cour anglaise de cette époque, la description des décors des différents châteaux où se déroule l'intrigue et des costumes des différents personnages est vraiment soignée. On prend plaisir à (re)découvrir certains moments de l'histoire des Tudors, à faire la connaissance de personnages centraux (et qui, pour certains, réapparaîtront dans les tomes suivants) mais aussi à suivre toutes ces intrigues de cour, ces alliances et ces trahisons, ces rumeurs qui se révèlent parfois vraies et souvent dévastatrices pour les principaux concernés.



Bref, si vous avez envie d'en savoir plus sur Catherine d'Aragon et Henry VIII, je vous recommande vivement ce passionnant roman d'Alison Weir !
Commenter  J’apprécie          60
Les Reines maudites, tome 2 : Anne Boleyn, ..

J'avais adoré le premier tome (consacré à Catherine d'Aragon), j'attendais avec impatience de lire celui-ci : Anne Boleyn a toujours été l'épouse d'Henry VIII que je préfère et j'étais curieuse de voir comment Alison Weir allait raconter son histoire (d'autant plus que dans le premier tome, on la voit à travers les yeux de Catherine donc pas du tout sous un jour favorable). Et j'ai à nouveau eu un coup de cœur pour ce roman, qui nous présente Anne Boleyn sous un jour nouveau et très intéressant.



La première partie du roman s'intéresse aux années où Anne Boleyn a été dame de compagnie de Marguerite d'Autriche à la cour des Pays-Bas, puis de Marie Tudor et de Marguerite de Navarre à la cour de France. J'ai beaucoup aimé ces passages car je crois que c'est la première fois que je lis un roman qui s'intéresse à cette partie de sa vie et c'est vraiment très intéressant de découvrir la vie à la cour dans ces deux pays, l'ambiance qui y règne mais surtout la personnalité des femmes qui les dirigent. Alison Weir nous dépeint une Anne Boleyn qui, au contact de ces femmes, partage leurs idées sur l'éducation des femmes, le rôle des femmes royales dans le développement des arts et des lettres, mais aussi sur la possibilité qu'une femme gouverne un état tout aussi bien qu'un homme (voire même mieux), ce sont des éléments très intéressants et importants pour la suite.

Alison Weir développe en effet dans les deux parties suivantes de ce roman l'idée qu'Anne Boleyn n'était pas du tout intéressée par Henry VIII (et ne l'a même jamais aimé) mais a saisi l'opportunité de l'intérêt que lui portait le souverain pour devenir reine et appliquer ces préceptes appris à la cour de Marguerite d'Autriche et de Marguerite de Navarre. C'est un parti pris audacieux (je ne crois pas avoir lu d'autre ouvrage, fiction ou essai, qui présente cette théorie) mais il est bien traité dans le roman et plutôt crédible.



Le roman retrace également des évènements plus familiers des amateurs de cette période historique (la "grande affaire du roi", la réforme religieuse, le rapide déclin d'Anne Boleyn aux yeux du roi...) : cela pourrait être lassant pour qui connaît ces événements mais pas du tout, Alison Weir parvient avec brio à les rendre fascinant, d'une part parce que cela nous donne un autre point de vue sur des passages déjà traités dans le premier tome, d'autre part car cela reste passionnant et terrifiant de voir comment les choses se délitent rapidement entre Henry VIII et Anne Boleyn et surtout comment les éléments du drame se nouent peu à peu.



La dernière partie est en toute logique la plus émouvante : on assiste aux derniers jours d'Anne Boleyn, enfermée à la Tour au départ dans l'effroi de ne pas savoir ce qu'on lui reproche, ensuite dans l'attente de la mort. Même si le personnage est parfois pétri de méchanceté dans les chapitres précédents, on ressent énormément de tristesse et de pitié pour elle dans ces derniers chapitres. Même en sachant le dénouement, on dévore là-aussi ces dernières pages tant on est happé car l'écriture d'Alison Weir et par l'envie de savoir comment elle va décrire ces événements. On referme ce roman avec beaucoup de tristesse et un sentiment de gâchis devant ce qu'a été la vie d'Anne Boleyn et ses espoirs déçus.

Commenter  J’apprécie          52
Les Reines maudites, tome 2 : Anne Boleyn, ..

Ce tome consacré à la reine Anne Boleyn est passionnant, que ce soit d'un point de vue historique autant qu'au plan humain. Cette femme, certainement la plus connue des épouses d'Henri VIII apparaît sous un autre jour dans ce roman. En effet Alison Weir lui donne une dimension résolument humaine, entre l'ambition démesurée qui la mènera à sa perte et ses idées libérales sur la condition des femmes au XVIe siècle.

Hâte de découvrir le roman suivant sur Jane Seymour.
Commenter  J’apprécie          50
Lady Elizabeth

Dans ce roman Alison Weir nous invite à découvrir la jeunesse de la future Élisabeth Ière, sa vie avant son arrivée au pouvoir.

Cela commence à ses trois ans, au lendemain de l'exécution de sa mère Anne Boleyn. Nous suivons donc l'enfance puis l'adolescence de la future reine, entre découverte de la culture, des jeux de pouvoir et de sa vie de femme. Elle est entourée de nombreux personnages importants parmi lesquels on peut citer son père, Henri VIII, son frère Édouard VI, sa sœur Marie Tudor pour les plus connus. On se souviendra également de celle qui l'a élevée, sa gouvernante puis amie, Kat Ashley ou encore de son beau-père Thomas Seymour.

Alison Weir précise bien en fin de roman sur quels éléments réels elle s'appuie et ceux qu'elle a choisis de davantage romancer car plus objets à discussion.

J'ai apprécié ce roman qui s'attache à la jeunesse difficile de cette reine, aux épreuves et aux complots qu'elle a vécus. J'ai également aimé le fait d'avoir un portrait davantage nuancé que celui que peut faire Philippa Gregory qui n'apprécie pas beaucoup le personnage. En résumé une bonne lecture historique.
Commenter  J’apprécie          40
Les Reines maudites, tome 1 : Catherine d'A..

Catherine d Aragon, première épouse du célèbre Henri VIII. Alison Weir grande historienne, particulièrement des Tudor, nous fait vivre au fil des pages la vie bien triste de cette reine.

J apprécie énormément cette période de l histoire de l Angleterre, j ai appris encore beaucoup d anecdote et j ai hâte de lire le tomeb2 qui sera sur Anne Boleyn.
Commenter  J’apprécie          40
Les Reines maudites, tome 1 : Catherine d'A..

Chers ami(es) lectrices et lecteurs,

encore un beau pavé de terminé. C'est avec délice, étant féru d'Histoire, que je me suis plongé dans le roman d'Alison Weir : Catherine d'Aragon, les reines maudites.

Comme le titre nous l'indique, le roman va évoquer la vie tumultueuse et captivante de Catherine d'Aragon, princesse espagnole, fille d'Isabelle de Castille, dont le destin est de se marier avec le prince Arthur, futur roi d'Angleterre. Ce mariage est d'abord une alliance politique entre deux grandes puissances européennes, l'Espagne et l'Angleterre, et l'amour ne compte pour rien. Un destin qu'acceptera Catherine, dans lequel elle mettra tout son cœur. Le mariage tourne court, puisque peu de temps après les noces, Arthur décède. Il est donc décidé qu'elle épousera son frère, Henri, qui régnera sous le nom d'Henri VIII. Catherine devra absolument assumer son rôle premier : assurer une descendance mâle à la lignée des Tudors. Mais Dame Nature est capricieuse ! Aucun prince ne verra le jour ! S'ensuivra pour Catherine une longue descente aux enfers, délaissée par son roi de mari qui n'aura de cesse de faire annuler ce mariage infécond, usant de tous les stratagèmes. Une situation qui révolutionnera durablement, et jusqu'à aujourd'hui encore, l'histoire de ce pays.

En temps que grand fan de la série télévisée « Les Tudors », je ne pouvais qu'apprécier grandement ce roman, qui met en lumière la vie cette grande reine, à laquelle rien ne sera épargnée et qui tiendra tête, contre vents et marées, pour rester fidèle à ses convictions. Voici un roman qui ne lasse pas, un récit vivant et extrêmement bien documenté que je conseille à tous ceux qui veulent comprendre le règne de ce roi, un « Barbe bleue » qui n'aura pas moins de six épouses consécutives. Un livre addictif dont il me tarde de lire la suite, Anne Boleyn, roman qu'il va falloir attendre jusqu'au mois de septembre prochain.
Commenter  J’apprécie          40
Aliénor d'Aquitaine : Reine de coeur et de colère

Histoire et destin passionnant, Aliénor d'Aquitaine semblait être paR bien des côtés une femme extrêmement moderne pour l'époque, que cela soit dans ses amours, sa soif de culture mais surtout celle de liberté.



Commenter  J’apprécie          40
Les Reines maudites, tome 2 : Anne Boleyn, ..

Printemps 1522, Anne Boleyn arrive à la Cour de France après plusieurs années en tant que dame de compagnie à celle des Pays-Bas. Tandis qu'elle accompagne Marie Tudor puis Marguerite de Navarre, de charmants courtisans croisent sa route et sont prêts à voler son coeur. Mais ce dernier a déjà été pris par un homme dont on l'a séparée alors qu'elle l'aimait. Bien décidée à ne plus jamais souffrir pour un homme et à protéger sa vertu le plus longtemps possible, ses dons de séductrice l'aident à les tenir à distance. Mais l'un d'entre eux, le roi Henri VIII, n'en a que faire de ce jeu et voit en Anne la femme de sa vie. Pris d'un véritable coup de foudre pour celle qui représente selon lui la perfection et l'espoir d'un futur héritier au trône, il n'hésite pas à lui faire des avances et à répudier sa femme, la reine Catherine. Portée par son ambition, Anne finit par céder après de longs mois tout en refusant le statut de maîtresse. Elle sera reine ou rien. Mais jouer ce jeu dangereux avec le roi pourrait bien la mener à sa perte ...







Si vous connaissez l'Histoire avec un grand H vous savez de quelle manière Anne termine sa vie et ce n'est pas très gai, mais j'ai aimé en découvrir plus sur cette femme qui a souvent eu le mauvais rôle dans les manuels d'histoire, les romans et les films. L'autrice qui s'est autant documenté (si ce n'est plus) pour ce tome deux nous offre une vision nouvelle de celle qui a été considérée comme la traitresse qui a brisé le couple royal. On s'intéresse à sa vie de jeune adulte, à ses premiers amours et à ses choix de vie (le fait de vouloir conserver sa virginité le plus longtemps possible par exemple). Même si certains de ses choix sont évidemment critiquables il faut rappeler que c'était un autre temps, d'autres manières de vivre et de penser et qu'elle a tout de même su faire face avec la tête haute aux attaques, aux horreurs racontées à son sujet (quasiment toutes fausses) et à la haine du peuple. J'ai donc apprécié découvrir une femme cultivée et fière de ses convictions qui s'est impliquée dans la réforme de l'Eglise, l'éducation des femmes à la Cour et le développement des arts et des lettres alors qu'elle aurait pu se contenter de "profiter" de sa situation de reine. Ce côté femme de pouvoir qui veut fonder sa dynastie sur un chemin semé d'embûches ravira tous les amateurs de romans historiques désireux d'en savoir plus sur la deuxième reine maudite 👑







La seule chose que l'on pourrait reprocher à ce roman mais que je ne ferai pas est la présence de certaines longueurs qu'elle a réellement vécu dans sa vie et notamment toutes ces années durant lesquelles Henri lui faisait la cour et où elle l'envoyait promener. Ces longueurs ayant existé dans sa vie, on ne peut donc pas les retirer du récit ! 
Commenter  J’apprécie          30
Les Reines maudites, tome 1 : Catherine d'A..



À 16 ans, Catherine d'Aragon quitte enfin l'Espagne pour épouser le prince Arthur, le futur roi d'Angleterre. Malheureusement tout ne va pas se dérouler comme prévu et son époux va mourir prématurément. Des années plus tard elle va finalement remonter sur le trône en épousant le frère de son défunt époux, Henri VIII. Après des années de bonheur et après avoir eu une fille, l'enfer va s'abattre sur elle 🥲.



Je connaissais dans les grandes lignes l'histoire de Catherine mais je ne savais pas par quoi elle était passée exactement. C'est une femme d'une grande résilience, loyale et fidèle à ses principes. J'ai pris plaisir à la voir grandir et évoluer de jeune fille timide à une grande reine. Pareil je voulais savoir comment Henri VIII avait pu changer à ce point et je pense avoir eu mes réponses à ce sujet même si j'ai creusé un peu plus de mon côté 🤭. Complots et trahisons ponctuent ce récit de grande qualité. On sent que l'autrice s'est fortement renseignée. Il y a une multitude de détails entre les décors, les événements historiques, les échanges entre les différentes personnes....

Malgré un sujet passionnant que j'aurai quand même dévoré, j'ai quand même ressenti quelques longueurs vers la fin et j'ai lu quelques pages en diagonale 🙈. J'ai quand même hâte de lire le tome 2 que Anne Boleyn pour avoir son point de vue!



Tu aimes cette période? Quel roman me conseilles-tu sur la dynastie des Tudors ?!
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Alison Weir (179)Voir plus

Quiz Voir plus

L'ÎLE DES ESCLAVES, de Marivaux

PARTIE 1 : COMPRÉHENSION - Où se situe l'île des esclaves ?

Au large de la Grèce
Au large de l'Espagne
Au large de l'Angleterre

10 questions
1294 lecteurs ont répondu
Thème : L'Île des esclaves de Pierre de MarivauxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}