La légende antique veut que le basilic soit né du sang que perdit Méduse lorsque Persée lui coupa la tête.

Gabriel Camps, préhistorien célèbre, affirme que l'on peut "dater" le passage de l'homnidé à l'être humain proprement dit à la notion qu'il a de l'Au-delà. Les premières tombes, les premiers rituels seraient donc la preuve évidente de l'humanité, de la conscience humaine ou de son intelligence. Comment s'étonner, dès lors, que les civilisations les plus anciennes aient donné la priorité à la mort et à l'après-mort ? et c'est exactement ce que l'on constate lors de l'étude des mythologies archaïques. Une étude qui trouve également son plus grand intérêt dans la comparaison entre ces différentes mythologies archaïques qui toutes témoignent de la croyance profonde de l'homme en l'éternité.
(...), la croyance en l'Au-delà, s'il est prouvé qu'elle date des premiers hommes -ne surnomme-t-on pas l'homme de Néanderthal "homo religious" ? -, ne doit-elle pas logiquement se retrouver dans toutes les religions, toutes les mythologies ? reste la " forme " de cette vision. Et sans doute est-ce là que se trouve la preuve la plus évidente d'une religion originelle commune, d'une mythologie première. car toutes les mythologies indo-européennes -celte, scandinave, grecque ou romano-étrusque- sont également des mythologies de la Mater prima, de la Déesse-mère. Toutes affirment la réalité d'une divinité originelle unique, naturelle. Toutes voient dans cette divinité primitive le principe unique de toutes choses. La Terre, réalité cosmique, pourvoyeuse de vie et de fertilité, apparaît également comme le réceptacle d'une humanité appelée à se régénérer en son sein. La Terre fait l'homme, le nourrit et recueille son corps, parfois son âme. C'est certainement là que se trouve le principal point commun entre les différentes mythologies étudiées dans ce dictionnaire. Là et dans le devenir de cette divinité archaïque qui, de divinité unique, va devenir une divinité aux multiples visages avant d'être dotée d'enfants, d'ersatz, de complices divers ; avant d'être détrônée par les divinités les plus récentes, les plus éloignées aussi de cette vision, simple et naturelle, du monde divin.
Comme chacun le sait, la mythologie grecque est loin d'être uniforme. Elle se joue en deux temps forts : le temps des Titans - c'est la mythologie ancienne ou archaïque et le temps des Olympiens. Ce sont ces nouveaux dieux qui, au final, régneront sur les croyances grecques
Ils ont, d'une certaine manière, formé un tout; ils ont, définitivement fait la France. On doit aborder cette histoire dans son ensemble afin d'acquérir une vision la plus exacte possible; (...).
L'art, la littérature, la religion, les grandes découvertes et les inventions, les événements majeurs de l'histoire mondiale enfin permettent de voir l'histoire des rois de France dans son contexte, avec les personnages majeurs qui ont marqué les siècles.
*Athéna
La déesse aux yeux pers, qu'Athènes a prise comme fondatrice et protectrice de la cité, est née de l'amour irrépressible de Zeux pour la nymphe Mêtis. Un amour tel que Zeus dévora la nymphe, entraînant ainsi une gestation au bout de laquelle devait naître Athéna. Et ce n'est certes pas anodin si cette déesse de la guerre, des arts et de l'intelligence sortit directement de la tête de Zeux. Protectrice des hommes et plus particulièrement des Grecs, elle est le symbole absolu de la domination grecque, l'image parfaite de toute une civilisation.
A aucun moment, Morgane n'apparaît dans les premiers récits arthuriens, que ce soit l'oeuvre de Monmouth ou celle de Wace. C'est Chrétien de Troyes qui va faire entrer le personnage dans la légende.
*Bifrost
Pont sous forme d'arc-en-ciel reliant Asgard, le domaine des dieux, le monde de l'Au-delà, et Midgard, la terre des hommes.
*Ragnarök
Crépuscule des dieux qui eut lieu après un terrible hiver de trois ans, le Ragnarök opposa les dieux aux géants de la glace et devait voir la fin des dieux eux-même. Après ce cataclysme, le monde resurgit plus vert, plus beau et plus fertile.
*Thor
Si Odin est bien le maître incontesté d'Asgard, le dieu préféré des Scandinaves est, sans aucun doute, son fils, Thor. Au point, d'ailleurs que les Vikings se désignaient généralement sous le nom de "peuple de Thor". Armé de son marteau, Mjöllnir, Thor, le tueur de géants et le guerrier par excellence, consacrait également les mariages et les naissances des hommes. Débordant d'énergie, ce géant roux, bon vivant, bon père de famille, était l'image même du "Viking moyen", ce qui explique sa popularité. Armé de son marteau magique, il était seul capable de tuer les géants de la glace, ce qui ne l'empêchera pas d'être tué par le serpent Jörmungand au Ragnarök.
Il fut un temps, explique Claude Lecouteux, où l'on croyait tout possible. Ce temps, c'était le Moyen Âge. Une époque pétrie de religion chrétienne mais qui ne craignait pas d'évoquer l'existence des fées, des nains, des dragons ou des licornes.