A partir de la Renaissance, deux images cohabitent. Il y a d'un côté la sorcière jeune et sensuelle, tentatrice par excellence. De l'autre, l'hideuse vieille au savoir maléfique exhibant en grimaçant ses cheveux hirsutes et ses seins tombants. Les deux sont nues, signe de leur sexualité dévoyée, ou vêtues comme des paysannes. Les accusées de sorcellerie sont souvent issues d'un milieu rural, pauvre et isolé.