Demain, on reprend les mitaines et les bottes. et la tuque ! J’aime l’hiver, mais pas au printemps.
Il faut faire savoir que les étrangers ne peuvent plus trouver de travail à la tuque. Plus de place pour de nouveaux commerces, les affaires sont au ralenti. la crise de 1929 nous fait encore mal. Il faut contrer les mauvais effets de l’annonce du grand barrage où, de toute manière, la préférence est donnée aux habitants de notre ville, en majorité de bons catholiques : neuf mille trois cent cinquante-deux bien comptés. qui veulent gagner honnêtement leur vie.
Son histoire de mère célibataire surprend quand même. Chez nous, ça se passerait autrement. la fille-mère ne peut ici garder son enfant. on n’est pas des gens assez riches pour faire fi des bonnes mœurs.