Allen Kurzweil

J'ai un pécher mignon : les livres qui parlent de bibliothèques, de bibliothécaires ou de libraires et ceux où un objet mystérieux est au cœur d'une énigme à percer. Donc je ne pouvais qu'être attiré par ce titre. Hélas à mi-chemin l'histoire s'essouffle et devient aussi poussiéreuse qu'un vieil exemplaire de la classification Dewey. On le relègue donc aux archives sans aucun remords.

Un bibliothécaire, se fait aborder par un client pour faire une recherche personnelle. Cela va le mener bien plus loin qu’il n’y pensait. Ce livre est pas mal dans l’ensemble, mais parfois l’auteur se perd dans des descriptions un peu trop pointues à mon goût.

Laissez-vous entraîner dans la France du XVIII siècle en compagnie d'un incroyable abbé qui a décidé de parfaire l'éducation artistique, scientifique, philosophique et sexuelle d'un adolescent aux mains de fée.



Distrayant mais sans surprises.

Alexander Short est bibliothécaire à New York, où il vit avec sa femme qui est artiste. Au sein de la bibliothèque dans laquelle il travaille, il va un jour faire la connaissance d'un personnage excentrique, Henry James Jesson III, qui va l'embaucher pour retrouver une célèbre montre Breguet ayant appartenu à Marie-Antoinette.

Un livre à mi-chemin entre le polar et le roman d'aventures, qui repose sur un fait divers bien réel: le vol de cette fameuse montre.

La description de la bibliothèque et de son fonctionnement sont un régal, l'auteur faisant preuve de beaucoup d'humour. De plus, il n'hésite pas à malmener son héros pour le plus grand bonheur du lecteur.

Le roman est très bien documenté et le rapport entre Short et Jesson tourne souvent à la lutte entre érudits.

L'auteur ne se prend pas au sérieux outre mesure et cela n'est pas sans réhausser l'intérêt du livre.