Citations de Alma Brami (78)
Elle avait compris que les choses devenaient différentes quand elle s'était aperçue que, seule, elle se sentait moins bien qu'avec lui, moins jolie, moins brillante. Il lui fallait son regard pour se sentir vivante. Il partait avec son espace de vie à elle, la laissait vide de lui, vide de toute cette part d'âme qu'elle lui offrait. Il repartait rempli, ragaillardi, l'abandonnant craquelée, bogue de châtaigne fissurée
Elle m'a dit que Solène était si merveilleuse que Dieu l'avait ramenée à lui, pour qu'elle lui tienne compagnie. J'ai pensé fort à Dieu et je me suis dit que c'était un égoïste et que Solène, c'est à nous qu'elle devait tenir compagnie.
Le mariage, c’est juste un bout de papier pour certifier que notre amour est véritablement de l’amour, merci j’ai besoin de personne pour en être sûr.
Le temps n’effaçait rien, un mensonge de plus. Le temps émoussait les forces, les ressources. Le temps amoindrissait, écrasait, rendait muet.
Les hommes sont fragiles, je n’avais jamais attendu de mon mari qu’il devienne un héros.
"Ah si seulement, tu étais aussi impliqué pour tes devoirs que pour t'abrutir devant des âneries", m'aurait asséné Mémé à son âge, et ma ferveur aurait été hachée menue comme mes testicules.
Si tu étais autant impliqué pour faire ta toilette que pour caresser le cocker de la voisine, si tu étais aussi doué en sport que pour ronger tes ongles, si tu étais autant réactif quand ton père te demande quelque chose, que quand c'est moi.
Mon premier compare l'incomparable, mon deuxième inocule la honte et mon troisième réduit mon fils au désespoir, mon tout est un fléau. Qui suis-je ?
Mentir devient quotidien, c'est tellement simple que de décevoir ?
Le jeune con met la tête en arrière, en avant, arrange sa mèche, il n'écoute pas vraiment, c'est le patron, un patron n'écoute pas vraiment.
Mon mari avait toujours travaillé dur, contrairement à moi, la bonne éducation des enfants, c'était à lui qu'on la devait, la maison et la tonnelle aussi. Il n'avait pensé qu'à nous, qu'à notre confort...Quelle femme de mon âge pouvait se vanter d'être choyée encore de la sorte, après autant d'années?
J'étais née avec mon mari, le reste n'existait pas. J'avais tout oublier pour me modeler à lui
Ma chérie, la clef d'un mariage réussi, c'est la politique des petits singes, on fait semblant de ne pas voir, de ne pas entendre, et on ne pose aucune question, m'avait enseigné ma belle-mère.
Il était si gentil, si aimant, il ne me manquait rien. Je devenais une femme pathétique, il avait raison, il falait que je me reprenne. Après ce serait trop tard.
Il m'a fallu du temps avant de rentrer dans ce roman.
Je fus tres decontenancee car le debut de ce livre ne ressemble en rien a mes yeux aux livres habituels.
Mais quel livre choc.
Quel realisme...
Gerault pense ce que nous pensons tous.
Tous ces on dits, toutes ces paroles refoulees, nous les avons tous deja eus en pensee.
Quelle claque ce roman...
Quelle auteure ingenieuse d'avoir pu tourner un roman sur cette trame. Chapeau bas!
Le droit d’être en vie devient un devoir, le devoir d’être heureux pour apaiser les souffrances passées
Y a deux types d’hommes, ceux qui m’ont déjà touchée, et ceux qui en rêvent.
C’est dans le cœur qu’on est pur, moi je pense. Le corps, ça compte pas.
la gloire c’est un combat permanent, si tu crois que c’est gagné, t’es K-O...
Alors c’est ça, un psy ? Un endroit qui sonne tellement creux qu’on est obligé de parler tout le temps pour le combler ?
On pourrait joindre l’utile à l’agréable, un deux en un, quoi ! Faire l’amour et gagner de l’argent, une pierre deux coups, comme on dit !
Une ardoise magique, on écrit dessus et après ça s’efface. Comme si de rien n’était. Moi, c’est pareil, j’ai l’impression que si je m’habille, je reste nue.
C’est simple, vous savez, y a une chose qui arrive une fois, et la deuxième fois, c’est déjà une habitude, et si c’est une habitude, on revient plus dessus.