Quand je m'efforce d'évoquer ces jours-là, il m'arrive de ne pouvoir distinguer le réel de l'imaginaire, ce qui s'est réellement passé de ce qui n'a existé que dans mes rêves, parce que je me suis trop attardée dans ces souvenirs et que je les ai gâchés ou parce que désir et réalité n'avaient jamais été si proches, fondus l'un en l'autre, qu'à ce moment-là.