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Citations de Alphonse Allais (364)


Alphonse Allais
Un homme qui sait se rendre heureux avec une simple illusion est infiniment plus malin que celui qui se désespère avec la réalité.
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Alphonse Allais
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux.
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Alphonse Allais
Suissesses : je suis épouvanté par la quantité de "s" absorbée par ce mot.
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C’est un peintre.
Un peintre de beaucoup de talent et qui a choisi comme spécialité les effets de soleil fulgurants, aveuglants, ophtalmisants !
Il est en quelque sort le chef de l’École Éblouiste, chef d’autant plus incontesté qu’il ne compte pas encore d’élèves.

[in "Ingéniosité d’un jeune peintre de talent"]
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La mer est salée parce qu'il y a des morues dedans .Et si elle ne déborde pas, c'est parce que la Providence , dans sa sagesse, y a placé aussi des éponges .
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Alphonse Allais
Oui dès l'instant que je vous vis
Beauté féroce, vous me plûtes
De l'amour qu'en vos yeux je pris
Sur-le-champ, vous vous aperçûtes
Ah, fallait-il que je vous visse
Fallait-il que vous me plussiez
Qu'ingénument je vous le disse
Qu'avec orgueil vous vous tussiez
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu'enfin je m'opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez.

Complainte amoureuse ( à l'imparfait du subjonctif )
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Alphonse Allais
La mort est un manque de savoir-vivre.
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Alphonse Allais
L’Enfant caméléon


Cet enfant est maigre et né pour la peine.
Son père, ouvrier lâche et violent,
Le bat constamment, le nourrit à peine.
Le petit Gustave est pâle, tout blanc.

Le petit garçon, toujours assez sage,
Vient de renverser par mégarde un seau.
Son père lui fait un mauvais visage :
Le petit Gustave est rouge ponceau.

Ce père cruel, d’une main trop sûre,
Se fait de le battre un barbare jeu.
Le corps de l’enfant n’est que meurtrissure :
Le petit Gustave est devenu bleu.

Pauvre créature, enfin elle est morte
Ainsi qu’une fleur au souffle de l’air,
Dans la tombe froide un jour on l’emporte :
Le petit Gustave est devenu vert.
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Ce vieux excellent bourgeois de Munich – car il était excellent – me raconta le "coup du bouchon".
La chambre en question, celle qu’à l’auberge des Trois-Rois on réserve aux jeunes ménages, est garnie d’un lit qui est précisément situé juste au-dessus d’une petite salle du rez-de-chaussée, laquelle sert d’estaminet privé où, le soir, viennent s’abreuver, toujours les mêmes, quelques braves commerçants de Kleinberg.
Au sommier du lit est attachée une ficelle qui, passant à travers un trou pratiqué dans le parquet, pend dans la petite salle du dessous.
Au bout de la ficelle, un bouchon.
Vous devinez la suite, n’est-ce pas ?
Le moindre mouvement du sommier agite la ficelle et se traduit, en bas, par une saltation plus ou moins désordonnée du bouchon.

[in "Le bouchon"]
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Paris est une drôle de ville, tout de même : les meilleurs amis restent quelquefois des années sans se rencontrer, et puis, tout à coup, dans la même semaine, on a l’occasion de se voir trois ou quatre fois et de se serrer la main dans les endroits les plus diffus de la capitale.

[in "Une nouvelle décoration"]
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Socialisme n.m. Doctrine politique qui aime tant les pauvres qu'elle en fabrique.
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Voyageant à l’étranger, que quelqu’un vienne à vous dire : « Vous êtes un cochon ! », il n’arrive souvent, si vous êtes plus raisonnable que lui, qu’à vous faire hausser les épaules ; mais qu’il ait la mauvaise inspiration de préciser : « Vous êtes un cochon de Français ! » Ah ! malheur !
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Alphonse Allais

Le tic-tac des horloges, on dirait des souris qui grignotent le temps.
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- Messieurs, de tous les pays du monde où existent des femmes — et il y en a beaucoup, il y en a des tas — la France possède le privilège de compter le plus de femmes fidèles… je ne dis pas dans le mariage, mais dans l’amour.
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Alphonse Allais
Ève est la première femme qui ait fait manger une pomme à une poire.
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Alphonse Allais
Il faut prendre l'argent là où il se trouve, c'est-à dire chez les pauvres. Bon d'accord, ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais il y a beaucoup de pauvres.
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Alphonse Allais
C'est comme un coup qu'on reçoit là, pan ! dans le creux de l'estomac. Très curieux le coup de foudre !
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Dans le temps (oh ! comme ça ne me rajeunit pas, tout ça !), je menais au Quartier Latin une vie d’étudiant d’autant plus douce que j’en avais soigneusement banni les formalités les plus ennuyeuses, entre autres : les cours à suivre et les examens à passer.

Quand il faisait beau, je vivais dans le Jardin du Luxembourg ou aux terrasses des cafés.

Quand il faisait vilain, je me décidais à pénétrer dans l’intérieur des brasseries.

[in "L’or mussif"]
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CHAPITRE CINQUIÈME. — Dans lequel la science va se trouver en conflit avec l’esthétique, mais dans des conditions si peu graves que je me suis longtemps demandé si c’était seulement la peine d’en parler.
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"Chexpire"...Quel vilain nom! On croirait entendre mourir un Auvergnat.
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