Ça me gênait un peu qu’il soit si repentant. Moi aussi, au fond, je regrettais presque de m’être enrôlé derrière l’oriflamme du général, ça me paraissait fou d’avoir risqué le grand cimetière sous la lune pour. Si je me suis dégagé définitif des options politiques et patriotiques ! Au bout du compte il faut pouvoir accepter de mourir et de tuer les autres, on a beau tortiller de la dialectique, on en arrive là fatal… même avec des idées bien généreuses au départ, ça se termine toujours avec des poteaux d’exécution, des barbelés, des tortures…