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Citations de Alwyn Hamilton (51)


En une seconde, je compris ce que Jin ne pouvait pas ressentir. La liberté de planer, d'oublier un moment d'où l'on venait et de ne pas se soucier de là où on allait. Juste un instant, n'être nulle part.
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"J'ai un conseil à te donner." Il était tout près de moi, aussi près que lorsque nous nous étions embrassés. "N'essaie pas de frapper un homme au visage quand il te regarde droit dans les yeux. Ton regard te trahit, Bandit."
Je lui balançai mon autre poing dans le ventre. Jin se plia en deux et toussa. "Merci pour le conseil." J'aurais aimé que mon sentiment de victoire ne s'accompagne pas de l'impression de m'être brisé la main.
"De rien." La main sur le ventre il avait l'air de rire. J'eus très envie de le frapper à nouveau. Au lieu de cela, je soulevai ma chemise et sortis mon pistolet.
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Les baraquements de l'armée n'étaient pas loin, mais dans l'ai frais précédant le crépuscule, les rues étaient bondées. Je me frayai une chemin, les yeux baissés. J'avais presque oublié ce que c'était une femme dans le Miraji. Je passais inaperçue, pas de la même façon toutefois qu'en tant que garçon. Pas parce que j'étais comme tout le monde : parce que je n'avais aucun importance.
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« Je me forçais à ne pas bouger, comme si j’étais à nouveau face à la balle de Jin. Je ne mourrai pas aujourd’hui. Je m’écartai juste avant qu’il ne m’atteigne et levai la main, le clou entre les doigts ; ma peau frotta sa croupe puis contre son flanc.



Le Bouraq poussa un cri strident. Je faisais corps avec la bête immortelle qui luttait furieusement. Je vis l’angoisse dans ses yeux : il ne voulait pas non plus se faire piéger, mais cela n’avait aucune importance.



Mes mains entourèrent son cou musculeux. Le monde semblait rapetisser alors que le Bouraq haletait contre ma poitrine. Sous mes doigts, le soleil et le sable se métamorphosaient en chair et en sang. Je sentis sa force, aussi ancienne que le monde, plus vieille que la mort, les ténèbres ou le péché. Tout ce que j’avais à faire c’était grimper sur son dos et le laisser m’emmener jusqu’au bout du désert. »
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Amani, répéta Jin. Tu es très douée pour rester en vie, ne perds pas ce talent.
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Je m'aperçus soudain que mon chèche n'était pas serré autour de mon cou et que mes cheveux n'étaient plus retenus ; j'étais redevenue une fille. Une fille portant des vêtements de garçon. Alors que je nouais mon chèche, un bras s'enroula autour de ma taille et une main couvrit ma bouche. Mon assaillant m'emmena à l'écart et me plaqua contre la paroi du train, entre deux lits superposés. Je regardai droit dans ses yeux à la fois étrangers et familiers.
"Toi, dit Jin en m'immobilisant, tu es vraiment un sacré numéro."
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"T'as déjà tiré au pistolet, numéro vingt-sept ?", me demanda-t-il alors que je passais la ficelle autour de mon cou. La plaque rebondit sur les écharpes qui aplatissaient ma poitrine.
"Quelques fois", répondis-je. A Dustwalk, voire dans toute la région du Dernier Comté, nous étions à court de tout. De nourriture. D'eau. De vêtements. Nous n'avions que deux choses en trop grande quantité : du sable et des armes.
Hassan grogna : "Alors tu devrais pouvoir empêcher tes mains de trembler."
Je plaquai mes mains contre mon corps pour les calmer et m'avançai jusqu'à la fosse. Si je n'étais pas capable de tenir un pistolet fermement, peu importait que j'aie appris à viser avant d'apprendre à lire.
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Ce devait être l'aube. Pourtant, mon corps était encore lourd d'épuisement, comme si je n'avais dormi que quelques heures. J'avais même l'impression qu'une année entière de sommeil ne suffirait pas à me défaire de cette fatigue. Mon épuisement provenait de la douleur et du chagrin.
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A notre entrée, les murmures cessèrent. Les slogans scandés dans les rues nous parvenaient jusqu'ici. Un ronron constant. Comme un battement de cœur. Bien. Le silence équivalait à la mort. Et la Rébellion n'était pas encore morte.
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Je détestais le silence. J'y entendais davantage mes peurs.
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Mon Dieu. Déjà à l'époque, je savais que j'étais mal barré. J'essayais de sauver ma peau, je pissais le sang et tout ce que je voulais, c'était t'embrasser. Je me fichais de me faire capturer.
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Aujourd'hui le temps ne s'était pas arrêté. Il manquait déjà. Il n'y avait pas le temps de courir chercher des renforts ou même une arme. Je ne savais pas quoi faire. Ni vers quoi je m'élançais. Tout ce que je savais, c'était que je courais vers le palais, au milieu de la foule.
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Et je crois que ma poussière passera l'éternité à essayer de se rapprocher le plus possible de la tienne dans cet immense désert.
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Toute ma vie se trouvait dans le sac que j'avais sur l'épaule, alors que tous ceux que je voyais devant moi paraissaient transporter une dizaine de vies dans leurs lourdes malles.
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Appuyée contre une colonne de la cour au pied de l'escalier, je m'efforçais de sécher mes larmes et de me souvenir que j'étais une fille du désert. Je ne pouvais pas me permettre de gâcher de l'eau. Et ce n'était pas le bon endroit pour faire preuve de faiblesse. Le palais était tout aussi dangereux que le désert la nuit.
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La vallée de Dev ressemblait à une profonde blessure dans la peau du désert, et sa rivière à une veine saillante.
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Crois-moi quand je te dis que je connais le Bandit aux yeux bleus et que tu n'es pas moi. Alors qui est-tu réellement ?
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Je rangeai mon pistolet en espérant qu’on ne me tirerait pas dans le dos. « Comme je m’apprêtais à le dire avant d’être interrompu, nous vivons à une époque moderne. Je n’ai pas besoin d’être très musclé pour appuyer sur une détente. »
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- Je n'ai jamais compris ce pays. Je n'ai jamais compris pourquoi il a choisi de tout abandonner et de rester. Jusqu'à ce que je te rencontre.
Tu es ce pays Amani. Tu es faites de feu et de poudre à canon, un doigt toujours sur la détente.
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Puis il sourit, avec ce sourire qui pouvait faire tomber des empires. J'eus soudain le sentiment de le comprendre alors que je ne savais rien de lui.
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