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2.92/5 (sur 30 notes)

Biographie :

Amanda Lind est le pseudonyme de la fameuse romancière suédoise Johanna Nilsson, déjà récompensée pour son oeuvre par différents prix, dont le Stockholm Reader Prize en 2006 couronnant le meilleur roman se déroulant à Stockholm. À la sortie du premier volet de sa nouvelle trilogie, l’auteur a révélé sa véritable identité et va continuer à publier des livres sous ses deux noms, à l’instar d’une Ruth Rendell/Barbara Vine, dont elle a l’étoffe.

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L'Evangile selon Francy par Amanda Lind parution le 15 septembre aux Editions First À trente-cinq ans, mère de deux enfants et accro au travail, Francy a parfois du mal à combiner vie privée et vie professionnelle. Comme beaucoup de femmes. À cette différence que Francy est la reine de la mafia de Stockholm. Ses deux Commandements : tenir d'une main de fer l'empire illégal familial tout en offrant une vie normale à sa progéniture. Pour l'aider dans cette tâche, elle peut compter sur ses disciples : la Petite Marie, son bras droit, une prostituée toxico repentie en mal de maternité ; Jim et Louise, les jumeaux nettoyeurs ; Johansson, un flic ripou ; Kim, transsexuel spécialisé dans les armes de guerre ; Lisa, passionnée de bombes et d'autres substances explosives ainsi que trois jeunes gardes du corps bodybuildés. Mais quand un ennemi anonyme ose s'attaquer à ses positions et s'en prendre aux siens, Francy doit à tout prix découvrir le Judas qui l'a trahie dans son propre camp. le début d'une guerre sans merci, qui lui réserve de terribles surprises... LA PRESSE « La rencontre explosive du Parrain et de Lisbeth Salander. » Bibliotekstjänst « On sent que Johanna Nilsson s'est beaucoup amusée à écrire les aventures de Francy sous pseudonyme et le résultat est un régal pour le lecteur. » Dalarnas Tidningar

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Une Mercedes rouge familière attendait devant la porte de la prison depuis presque aussi longtemps qu'elle, c'est-à-dire depuis l'aube. Il était treize heures à présent. Nick, son informateur derrière les murs, n'avait pas pu lui indiquer un horaire précis, raison pour laquelle elle avait préféré jouer la sécurité. En dehors d'une pause pour se dégourdir les jambes, elle était restée les jumelles vissées aux yeux quasiment tout le temps. Elle avait avalé en tout et pour tout une tasse de café et la moitié d'un petit pain au fromage. Son appétit n'était plus ce qu'il avait été et son corps s'étiolait sous ses vêtements. Josef, qui avait passé plusieurs heures par jour à faire de la musculation tout le long de son séjour à l'ombre, n'aurait eu aucun mal à la porter.
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Il n'avait pas grand-chose à sa sortie. Juste un sac de sport et des tatouages de prison qui s'enroulaient autour de ses bras musclés. Malgré la température négative, il ne portait qu'un T-shirt. Il voulait sans doute sentir la liberté sur sa peau. La bedaine et le double menton avaient disparu. Cependant, il n'était pas particulièrement baraqué en dépit du temps passé au gymnase ; c'était tout de même un homme âgé et son corps ne répondait sans doute plus aussi bien à l'entraînement. Son visage était ridé et sensiblement plus hâve qu'elle ne l'avait connu. Une barbe de quelques jours brillait sur son menton tandis que son crâne était complètement rasé.
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Ton père est à la rue, pensa Francy. Notre maison n’est plus la sienne. Natacha erre dans son pays natal; ses affaires seront jetées dans une décharge, et tu n’entendras plus jamais parler d’elle.
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Elle pénétra dans sa pièce de travail avant de s'affaler dans son fauteuil de direction et, fidèle à son habitude, elle posa les pieds sur le plateau de son bureau. En chaussettes. Un modèle à orteils. Oui, comme des gants, mais aux pieds. En laine, à rayures bleues, roses et vertes. Elle les avait achetées toute seule. C'était d'ailleurs le seul vêtement qu'elle achetait elle-même, tout le reste provenant de la vente par correspondance, ou alors c'était quelqu'un comme Natacha, la nounou ou le factotum qui s'en chargeait.
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Elle lui pressa la bouche, lui conférant une allure de guppy. Ils avaient sûrement la belle vie, les guppys. Ils parcouraient leur aquarium, nageant tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, faisant demi-tour, le coeur joyeux, après chaque choc contre la paroi de verre. Ce qui venait de se produire était déjà oublié. Aucun souvenir à ressasser. Aucun péché à avouer. Aucun remords. Aucun autre désir que de continuer à nager et découvrir ce qui - bing - se dissimulait au prochain détour de leur univers infini.
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Encore et toujours cette pluie grise et sans charme qui tombait sur le jardin, comme un homme sans caractère - même la statue du mignon petit chérubin qui trônait sous l'hibiscus ne trouvait pas grâce aux yeux de Francy. Elle en avait déjà assez de l'automne. Si seulement elle avait pu choisir sa saison. Si seulement elle avait été Dieu
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- Je te laisse une dernière chance, dit-elle en relevant le menton, bleui par une barbe naissante, d'Hannes, cette espèce de grand morveux et de petite frappe, qui n'avait jusque-là pas eu assez de présence d'esprit pour lui balancer le nom de celui qui revendait de la came à l'élite de Stureplan, en plein sur le territoire de Francy.
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Elle avait craqué, surtout parce que, pour la première fois, elle avait entrevu une chance de devenir la préférée de son père. Le besoin de reconnaissance qui remontait à son enfance était intact ; rien n’était plus profondément inscrit en elle que la volonté de décrocher la médaille d’or de son père, et pas seulement celle d’argent.
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Elle s'était laissé duper et avait cru qu'il était un gentleman gangster. Elle avait joint les mains et imploré de pouvoir devenir comme lui. Elle l'avait aimé et avait satisfait au moindre de ses désirs.
Puis était venue la trahison, si colossale que Francy ne parvenait toujours pas à l'appréhender intellectuellement.
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Le jour, vivre dans deux mondes différents ne lui posait pas de problèmes ; la nuit, en revanche, tout ce qui lui faisait mal revenait, souvent en compagnie de l’insomnie. Il ne se donnait pas la peine de compter les moutons ou d’avaler des somnifères. Il préférait se lever et sortir pour flâner dans les ruelles sombres et se mêler aux nombreux oiseaux de nuit. Il se sentait chez lui parmi les marginaux, les prostituées, les criminels et les ouvriers effectuant les trois-huit. Il connaissait leur langage, leurs codes, et envisageait souvent de rester dehors pour de bon, mais il songeait alors à Léon et regagnait son domicile. Il ne tardait pas à se retrouver dans sa cuisine douillette à tourner sa cuiller dans sa tasse de thé, sans rien boire, mais le rituel en lui-même était apaisant, puis il réussissait à dormir quelques heures avant que tout ne recommence.
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