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Citations de Amanda Stevens (31)


Elle était jolie femme, indubitablement. Ni trop mince, ni trop grande, elle n’était pas d’une beauté parfaite, mais possédait néanmoins une aura indéfinissable qui piquait sa curiosité.
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une femme policier pouvait être aussi, voire encore plus, chatouilleuse que ses collègues masculins lorsque le service auquel elle appartenait était mis en cause.
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« Ruby avait toujours été gaie. C'était une enfant adorable, heureuse de vivre, douce et aimante, mais parfois si têtue que la patience de Claire était mise à rude épreuve. »

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Les hommes jouissaient de privilèges que n’avaient pas les femmes. Un policier surpris à avoir une liaison n’encourait pas les mêmes conséquences que son homologue féminin.
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Il y a dix ans, disparut le premier enfant d’Eden.
L’enlèvement eut lieu par un lourd après-midi d’août. Les classes
maternelles de Fairhaven Academy, une école privée des quartiers nord de la
ville, venaient de fermer leurs portes. En attendant l’arrivée de leurs parents,
et malgré la chaleur, les enfants s’étaient engagés dans une bruyante partie de
cache-cache dans la cour de récréation.
Au début, personne n’avait remarqué l’absence de Sadie Cross. Des petits
écoliers à l’institutrice chargée de les surveiller, chacun avait simplement
imaginé qu’elle s’était dissimulée dans l’une de ses cachettes favorites jusqu’à
ce que l’un ou l’autre de ses camarades la trouvât, ou que sa mère vînt la
chercher.
Lorsque cette dernière se présenta, l’alarme n’avait pas encore été donnée.
Ne s’agissait-il pas d’Eden, après tout ? Une petite ville tranquille et
rassurante, où presque tout le monde se connaissait ? Ici, les enfants ne
disparaissaient pas d’une école en plein jour. Sadie devait être tapie quelque
part, frémissante d’excitation, à moins qu’elle ne se fût trop éloignée pour
entendre les appels. Elle finirait bien par se montrer, avaient assuré à Naomi
Cross les autres mamans. Ce n’était qu’une question de temps.
Pourtant, Sadie n’avait pas réapparu. Ni ce jour-là, ni ceux qui suivirent. Et
en dix ans, aucune trace d’elle ne fut jamais retrouvée. Elle semblait s’être
évanouie dans l’atmosphère évanescente de cette chaude journée d’été.
Et aujourd’hui une autre enfant venait de disparaître à Eden.
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Rien de tel qu’une bonne humiliation pour faire rentrer ta sournoise petite libido dans sa cage.
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Où ces femmes puisaient-elles donc les ressources morales pour ne pas sombrer dans la dépression ?
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Sadie avait disparu de la cour de la même école dix ans jour pour jour avant
Emily Campbell. Si l’auteur de l’enlèvement était le même, la petite risquait
fort de connaître un sort identique à celui de la première victime.
— Ne saute pas trop vite sur les conclusions, conseilla Abby. Nous ne
disposons encore d’aucune information précise. Dix ans, cela représente une
très longue période.
— Je ne cesse de me répéter qu’il ne s’agit peut-être que d’une horrible
coïncidence, soupira Naomi, une main glissée dans les cheveux.
Malgré l’épuisement, sa beauté demeurait resplendissante. Elle était
toujours la grande soeur fascinante qu’Abby n’avait cessé d’idolâtrer depuis
son enfance.
— Je sais mieux que personne ce qu’elle doit ressentir en ce moment précis,
reprit-elle en reportant son attention sur Tess. La terreur, la culpabilité… Les
questions qui vous harcèlent continuellement sans trouver de réponses. Mais
en même temps…
Elle se tourna de nouveau vers elle, les sourcils froncés.
— Vois-tu, je persiste à penser qu’il s’agit là de la première ouverture qui
nous soit offerte depuis la disparition de Sadie. Peut-être… peut-être auronsnous
enfin la chance de savoir ce qui est advenu de mon bébé.
— Naomi…
— Oh, je sais. Après tout ce temps, pourquoi entretenir encore des espoirs ?
Je me sens même coupable rien que d’y songer. C’est sur Emily que nous
devons concentrer nos efforts, j’en suis consciente. C’est elle que nous devons
retrouver.
— Mais tu ne cesses de penser à Sadie, n’est-ce pas ? murmura Abby en lui
saisissant doucement la main. Il en est de même pour moi, je l’avoue.
— Dix ans, soupira Naomi. Dix ans, et je ne peux pas m’empêcher de
continuer à croire qu’elle est là, vivante, quelque part. D’espérer que nous
finirons d’une manière ou d’une autre par la retrouver, qu’elle reviendra un
jour à la maison…
Abby n’avait jamais abandonné cet espoir, elle non plus, en dépit de ce que
son expérience de terrain lui avait enseigné. C’était du reste ce même espoir
qui avait motivé son engagement dans la police à la fin de ses études, et qui
l’avait décidée à rester à Eden. Une affectation dans une grande ville lui eût
sans doute offert de meilleures opportunités de carrière, mais tant que la
disparition de sa nièce n’était pas élucidée, elle ne pouvait qu’en rejeter l’idée.
Un départ serait synonyme de résignation devant la fatalité. Et infliger cela à
sa soeur était hors de question.
Elle jeta un coup d’oeil à sa montre. 15 heures. Les classes maternelles de
Fairhaven Academy venaient de relâcher les petits jusqu’au lendemain. Abby
les imagina dans leurs tabliers d’uniforme, impatients de retrouver leurs
parents, ou courant en tous sens dans la cour de récréation parmi les rires et
les bavardages insouciants. Aussi insouciants que l’avaient un jour été deux
autres enfants…
Des larmes brûlantes lui montèrent aux yeux. Pendant quelques instants,
une brutale envie la saisit de se ruer jusqu’à l’école pour s’assurer que chacun
des enfants retrouvait en toute sécurité les bras maternels. Mais elle avait une
tâche à accomplir, et la seule chose qu’elle pouvait faire pour le moment était
de prier avec ferveur pour qu’aucun nouveau kidnapping n’eût lieu.
Et qu’une puissance supérieure veillât sur les enfants d’Eden.
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- Qu'est-ce qui a provoqué la mort?
Le médecin légiste esquissa un sourire.
- Ah, ça, ça va te plaire.
Ils marchèrent tous les trois jusqu'au cadavre et s'accroupirent. Tony retourna la victime avec ses mains gantées afin que les deux inspecteurs puissent voir le côté droit de son visage, décoloré et très enflé.
Puis il sortit un stylo de sa poche et indiqua une tache juste sous la mâchoire.
- Qu'est-ce que c'est? demanda Mitchell en se penchant légèrement sur le corps.
- Des petits trous. La nécrose cutanée est assez sévère et il faut bien regarder pour les distinguer. Là, vous voyez?
Oubliant la distance de sécurité qu'elle préférait conserver avec Tony, Evangeline se colla presque à lui pour observer la blessure.
- Quelle est l'origine de ces trous?
Il lui lança un regard oblique quand leurs épaules se frôlèrent.
- Il a été mordu, figure-toi.
- Pardon ?
La réaction d'Evangeline le fit rire.
- Inutile de commencer à tailler des pieux en bois. Je ne pense pas qu'il ait été attaqué par un vampire. Tu vois cette espèce de croûte séchée sur sa peau? Je suis presque certain qu'il s'agit de venin, sans doute mélangé avec un peu de pus.
Un frisson parcourut Evangeline à l'idée de ce qui allait sûrement suivre. A tout prendre, elle aurait préféré avoir affaire à Dracula en personne.
- Nom de Dieu, murmura Mitchell en ouvrant de grands yeux. Tu es en train de nous dire que ce type a succombé à une morsure de serpent?
- A des morsures de serpent, précisa Tony. Il en a sur tout le corps.
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Les pires criminels étaient parfois dotés d’un visage d’ange.
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Un flic blessé est un danger pour les autres, ainsi que pour lui-même.
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Il ne sert à rien de vouloir changer le passé.
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C’est généralement lorsque la lumière semble sur le point de se faire que commencent les vraies complications.
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Il était à Eden, après tout, et dans un verger, le fruit défendu est toujours le plus tentant.
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Si la familiarité engendrait le mépris, elle pouvait également nourrir une certaine intimité.
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Que l’on fût coupable ou innocent, être interrogé par un agent du FBI n’est jamais une expérience agréable.
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Dans un environnement dominé par les mâles, les paroles d’excuses étaient aussi rares que les roses en Alaska.
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Le temps constituait le pire ennemi dans les affaires d’enlèvements.
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