Jamais je ne m’étais fait autant masser. Nous n’avions pas beaucoup de moyens et j’ai toujours donné la priorité à d’autres choses. Le corps n’avait pas de place dans nos vies. Nous l’habitions pour nous déplacer, manger, prendre du plaisir honteusement ou recevoir des coups, mais l’idée qu’il puisse exister en soi ne faisait pas partie de mon éducation.