La boule d'angoisse grossit, se presse contre son diaphragme jusqu'à lui filer la gerbe, encore et toujours, même s'il sait que vomir n'apaise jamais bien longtemps le démon vorace, toujours prompt à reprendre des forces à la moindre occasion. L'angoisse n'est jamais domptée. Comme la marée, elle ne fait que se retirer provisoirement, laissant un peu d'écume de honte et de désespoir sur son passage.