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Citations de Amélie Antoine (594)


On devrait toujours faire les choses au moment où l'on a envie de les faire, sans tergiverser, sans vouloir être raisonnable, sans remettre à plus tard. Parce qu'on ne sait jamais s'il y aura un plus tard en réalité. Et il suffit d'un minuscule grain de sable pour que le "plus tard" se transforme en "trop tard", pour que l'espoir se métamorphose en regrets. La pire erreur qu'on puisse faire, dans la vie, c'est d'être raisonnable. De temporiser, de douter, d'attendre. Au lieu de se contenter de vivre.
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Personne ne peut comprendre sans juger, jamais. On croit pouvoir écouter les autres de façon impartiale, mais c’est faux. On juge, toujours. Même si on voudrait ne pas le faire, on n’y parvient pas. On approuve ou on désapprouve, on félicite ou on condamne, on absout ou on lynche, ceux qui prétendent le contraire sont des menteurs ou des naïfs.
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A-t-on conscience, lorsqu’on vit quelque chose, que ce moment se transformera en un souvenir qu’on chérira de toutes nos forces plus tard ? La plupart du temps, non. Mais parfois, tout au fond de soi, on sent que quelques instants de joie sont en train de se graver dans notre mémoire au moment même où ils se produisent, on est capables de ressentir ce processus d’enregistrement, de se dire qu’on ne les oubliera pas.
Qu’un jour, c’est à ces bribes de vie qu’on se raccrochera à tout prix.
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Tout lui manque, en permanence. Où que sa mémoire se pose, il en arrive toujours à la même conclusion : ils avaient tout pour être heureux.
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Il paraît que quand on se noie, il faut se laisser couler jusqu’à atteindre le fond et pouvoir donner un bon coup de pied pour remonter à la surface. Mais il faut faire quoi, quand on a le sentiment qu’on n’aura jamais fini de descendre dans les profondeurs et qu’il y aura toujours plus, toujours pire ?
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On peut se sentir en symbiose totale avec quelqu’un qu’on vient de rencontrer, comme on peut ne jamais se permettre d’être vraiment soi-même avec une autre personne, malgré les mois qui passent. 
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Quand les parents sont à la maison, je mets mon casque et je m’isole avec cette mélodie tragique en dévorant la boîte de chocolats de Noël qu’ils m’ont rapportée du supermarché. Je m’empiffre et je m’en fous - merde, à la fin ! Je compense mes excès avec des unités d’insuline supplémentaires, pas de quoi s’en faire plus que ça ; je ne vois pas pourquoi les diabétiques n’auraient pas le droit à une peine de cœur comme tout le monde.
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Mais au fond de moi je ne serai pas dupe. Je pourrai peut-être tromper les autres mais pas moi-même. Je pourrai peut-être obtenir leur pardon mais jamais le mien.
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On ne devrait jamais confronter les souvenirs forcément enjolivés et emplis de nostalgie à la dureté du présent et du temps qui passe.
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Peut-être que cette légende que maman nous racontait parfois, le soir, quand on était petits, est vraie. Cette histoire un peu folle d’un temps où nous formions une seule et même créature avec notre âme sœur, une créature à deux visages, quatre bras et quatre jambes. Jusqu’à ce qu’un dieu en colère sépare toutes les âmes sœurs et que nous nous retrouvions sur terre, malheureux comme les pierres, a tenter de retrouver celui ou celle qui jadis était notre moitié.
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Je n’ai jamais rencontré une fille aussi molle, on croirait avoir affaire à une éponge humide collée sur le bord d’un évier.
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Quoi qu’elle fasse, où qu’elle se trouve, elle a le sentiment de ne jamais pouvoir échapper à sa jumelle. Elle est partout, puisqu’elle n’est nulle part. Elle l’obsède à force de lui manquer. Elle l’étouffe par son absence, elle l’étouffe par son omniprésence.
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Si vous ressentez la musique au lieu de simplement l’écouter, elle vous accompagnera toute votre vie ...
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('la mère à sa fille)

Ce garçon me semble très bien, Lilas. Il est charmant, même. La seule question que je me pose, c'est: qu'est-ce qu'il peut bien te trouver ?
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Certains mots peuvent fissurer.
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Le diabète, c’est comme jouer au funambule en permanence. Marcher sur une corde bien raide, et savoir que vous aurez beau avancer du mieux que vous pourrez, vous n’arriverez jamais à l’autre bout, parce que vous êtes condamné à faire l’équilibriste jusqu’à votre mort.
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Sur ma table, à l’abri des regards, j’ai gravé au cutter mon prénom en lettres majuscules.

Pour que personne ne m’oublie.

Pour qu’ils sachent que j’existe.
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La pitié, c’est la cerise sur le gâteau de la cruauté, rien de plus. La pitié, c’est juste une façon pathétique de gérer la culpabilité qu’on commence à ressentir, la culpabilité d’avoir fermé les yeux, de n’avoir rien fait dès le début.
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Les Richet ignorent que Thierry, la veille, a dit à Coline que parfois, lorsqu’il la regardait, ça lui faisait mal tellement son visage le ramenait à celui de Jessica. Ils ignorent le cataclysme que ça a produit en Coline, qui a l’impression de ne plus être que l’ombre, le fantôme de sa sœur. Qui souvent en vient à regretter de ne pas être celle qui s’est volatilisée. Celle dont l’absence est intolérable. Les Richet ignorent qu’ils viennent de gâcher l’un des rares moments de gaieté d’une famille brisée, ils ignorent à quel point être fixé du regard par d’autres qui les jugent, qui leur interdisent implicitement de se montrer joyeux, peut ravager leur cœur et leur espoir de parvenir à avancer sans Jessica. Patricia, Thierry et Coline restent là, au milieu du chemin, désarçonnés. Et Sylviane Richet, à quelques mètres d’eux, murmure à son mari : « Ils n’ont même pas honte ! ». Suffisamment fort pour que les trois l’entendent distinctement, suffisamment fort pour que les mots viennent crisser à leurs oreilles comme une craie sur un tableau.
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La peur doit être un moteur, pas un frein.
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